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Profession(s) : Domestique
Note(s) : Entre 1747 et 1753, Pierre Michaut, domestique, résidait à Pontoise, paroisse St Maclou...
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Note(s) : En 1547, Hector Caffin devait être âgé de 13 ans, du fait qu'il est donné et délaissé par son tuteur et curateur, à Pierre Benoiste et Phliptotte Maistre, sa mère ainsi remariée.
Source : AD 95, 2 E 11/8 - Acte du 03/03/1547, par devant Pierre Moreau notaire à Pontoise. _ Traités, accords et contrat tel qu'il ensuit entre Guillaume Caffin laboureur demeurant à Fontenelles, au nom et comme tuteur et curateur de Hector, Ambroise, Jehan et Jehanne Caffins, enfants mineurs d'ans de feu Nicolas Caffin et de Phlippotte Maistre jadis sa femme, et à présent femme de Pierre Benoiste laboureur demeurant à Hérouville d'une part, -- et lesdits Pierre Benoiste et Phlippotte Maistre sa femme de lui autorisée d'autre part ; c'est à savoir que ledit Guillaume Caffin a baillé et délaissé aux dits mariés lesdits enfants le temps qui ensuit, c'est à savoir ledit Hector cinq ans, ledit Ambroise sept ans et lesdits Jehan et Jehanne jusqu'à huit ans prochains venant, ensemble tous et chacun leurs héritages et biens immeubles généralement quelconques qui aux dits mineurs appartiennent pour en jouir en tous fruits lesdites années durant ; avec ce a cédé et transporté aux dits mariés tous les biens meubles, dettes et créances à iceux mineurs appartenant selon l'inventaire fait après le trépas dudit défunt leur père ; ensemble tous les baux à ferme ou loyers des terres et héritages que icelui défunt tenait lors de son trépas, même les grains et autres choses qui étaient ensemencées sur icelles terres et héritages lors dudit trépas et qu'ils mariés en ont pris et perçus sur lesdites terres et héritages depuis icelui trépas ; à la charge que lesdits mariés seront tenus, + \ (en marge) + et ont promis l'un seul pour le tout et « sans division ne discution », de nourrir, garantir lesdits mineurs gouverner et ce faisant, et leur garantir feu, lit, lumière, boire, manger et tous autres aliments corporels ; ensemble les entretenir et habiller de tous accoutrements, tant robes, jaquettes, chaussures et autres, le tout bien et dûment selon leur état ; les envoyer à l'école ; davantage d'entretenir et améliorer aussi bien et dûment leurs dits héritages et biens immeubles ; payer les cens, droits seigneuriaux, rentes et autres charges et redevances qu'ils peuvent devoir et être tenus chacun an, et d'acquitter lesdits mineurs de toutes et chacune les dettes dont ils pourraient être tenus à cause dudit défunt leur père, même de son testament, obsèques et funérailles, et de toutes et chacune les fermes, loyers et autres charges et conditions contenues et insérées ès lettres desdits baux faits, quelques personnes que ce soit, si à tant qu'ils mineurs ni leur dit tuteur n'en aient aucun inconvénient, part ni intérêt, et en la fin desdits termes seront tenus rendre lesdits mineurs bien et honnêtement habillés, francs et quittes de toutes dettes, avec leurs dits héritages en bon état et valablement, francs et quittes de tous arrérages, et outre bailler et payer + \ (en marge) \ + l'un seul et « sans division ne discution » /, à chacun desdits mineurs, la somme de 106 livres tournois pour leurs parts et portions des biens contenus audit inventaire ## \ (en marge) ## parce que le surplus des biens dudit inventaire appartiennent aux dits mariés, tant du chef de ladite femme que comme héritière pour le regard des biens meubles à feu Nicolas Caffin fils dudit défunt et d'elle, qui serait décédé depuis le trépas d'icelui Nicolas son père ; et (au)si ont quitté et quittent lesdits mineurs de la nourriture et « entretenement » qui leur ont [été] fait, et comme depuis le trépas d'icelui défunt /, et pour ce que tous les biens meubles seraient toujours demeurés ainsi qu'ils sont encore de présent, en la possession desdits mariés et qu'ils auraient joui, depuis ledit trépas, desdits héritages et biens immeubles aux dits mineurs appartenant, sans que ledit Caffin en ait eu gouverné ni administré aucune chose ; iceux mariés en usant de bonne foi ont promis et seront tenus l'un seul et « sans division ne discution » acquitter, garantir, dédommager et rendre quitte et indemniser à toujours ledit Caffin, ses hoirs et ayants cause, ensemble lesdits mineurs et tous autres desdits biens meubles et revenu d'iceux héritages et biens immeubles à iceux mineurs appartenant tant du passé que pour l'avenir ; et (aus)si même leur en rendre et à chacun d'eux pour lui compte et reliquat, le tout si à tant qu'il Caffin n'en ait aucun inconvénient, part ni intérêt ; et à ce faire était présent vénérable et discrète personne maître Jehan Maistre, prêtre, frère de ladite femme, demeurant à Pontoise, lequel a volontairement pleigé et cautionné et s'est obligé et oblige avec lesdits mariés, et iceux mariés avec lui, et l'un seul pour le tout et « sans division ne ordre de discution, ont promis tenir, entretenir, fournir et accomplir de point en point le contenu en ces présentes, et lesdits mariés en ont promis l'un seul et « sans division ne discution » acquitter ledit Le Maistre et de toutes parts & si comme & promettant & obligeant « esdits noms » biens, même lesdits mariés et Le Maistre, l'un seul et « sans division ne discution », renonçant
Source : AD 95, 15 F 5 - Fonds Veyret / Georges Veyret, " Histoire de Cormeilles-en-Vexin ". Concours Comartin, 1886, p. non numérotée, cf. " Caffin famille de fermiers ".
Dans son ouvrage traitant de l'histoire de Cormeilles-en-Vexin, Georges Veyret publie 1606 comme année de décès d'Hector Caffin, ce qui est manifestement une erreur car d'après deux actes notariés, il appert que la mort d'Hector Caffin est survenue après le 6 novembre 1574 et avant le 7 avril 1575.
1) Source : AD 95, 2 E 11/54 - Acte du 06/11/1574, par devant Jehan Moreau (l'aîné) notaire à Pontoise. _ Vente par Pierre Fournier laboureur de vigne demeurant à Cormeille en Veulxin (sic), -- à Pierre Dubray laboureur de vigne demeurant audit lieu, présent, acheteur ; « Cest assavoir deulx parches (= perches) de vignes assises au terrouer de cormeilles ou lieudict le duc », tenant d'un côté à Phlippes Gosse, d'autre côté à Hetor (sic) Caffin, d'un bout à Thomas Quantin & d'autre bout à Phlippes Gosse, + \ (en marge) mouvant du seigneur dudict Cormeilles et de Lesches /, à la charge de un denier tournois de cens par arpent, Item « parches et demye de vigne assises au terrouer de cormeilles ou lieudict les longues vignes », tenant d'un côté à Phlippes Gosses, d'autre côté à Nicolas Poullet, d'un bout à Martin Lardivilliers et d'autre bout à Phlippes Gosse le jeune, mouvant des sieurs de Saint Denis, à la charge de une nulle tournois de cens payable le jour des octaves St Denis et de telles rentes « que se que dessus ceddé peult debvoir chacun an envers ledict seigneur ou aultres personnes a qui deubs sont pour toutes charges pour en joyr », cette vente faite moyennant la somme de 10 livres tournois, et 5 sols tournois au vin du marché.
2) Source : AD 95, 2 E 11/55 - Acte du 07/04/1575, par devant Jehan Moreau (l'aîné) notaire à Pontoise. _ Vente par Collette Damaimes veuve de feu Hector Caffin, « dame de soy » demeurante à Cormeilles en Veulxin, -- à honorable personne sire Jehan Legros bourgeois de Pontoise, c'est à savoir 2 arpents de terre assis au terroir de Frémécourt lieu-dit " la pierre aux leutz * ", tenant d'un côté à André Fournier, d'autre côté à Denis Maistre, d'un bout au chemin de Chaulmont et d'autre bout les seigneurs de Brosses, mouvant du fief Bataille autrement (dit) le fief Loisel ; moyennant la somme de 200 livres tournois que lesdicts Hector et veuve avaient reçu dudit acheteur, comme ladite veuve a dit et confesse ; présents Jehan Guériboust « laisné » et Nicolas Dauvergne dudit Cormeilles, témoins
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* leutz = leus, forme ancienne de loups
Source : AD 95, 11 J 12 / Donations, Testaments, Délivrances : 1502-1789 / Intitulé : « Extrait du martyrologe de Saint Martin de Cormeilles en Vexin le Français. Tableau de toutes les fondations faites avant l'an 1617. Dressé par messire André le Sergent curé de Cormeilles en Vexin, l'an 1617. » - Acte du 05/04/1606, par devant Jehan Porthier greffier et tabellion juré, commis à Cormeilles-en-Vexin pour l'absence du greffier et tabellion en chef audit lieu, pour messieurs les Religieux, abbé et couvent de Saint Denis en France. _ Vente par honorable homme Jacques Caffin laboureur demeurant à Cormeilles-en-Vexin, pour parfaire à l'accomplissement du testament et ordonnance de dernière volonté des défunts Hector Caffin et Nicolle Damesme, ses père et mère, -- à l'église et fabrique monsieur St Martin de Cormeilles-en-Vexin, stipulant et acceptant pour icelles par Louys Fournier laboureur demeurant audit Cormeilles, présent, marguillier et receveur de ladite église, et ce par le consentement de maître André Maistre prêtre curé dudit Cormeilles ; c'est à savoir un demi arpent de terre assis au terroir dudit Cormeilles au lieu-dit " le clos St Martin ", etc. ; que ladite église en a joui par ci-devant le délai et « quittement » fait, à la charge que ladite église ou receveur sera tenu faire dire, chanter et célébrer en icelle par chacun an, à toujours, deux messes hautes à notes, avec vigiles, libera et oraisons accoutumés à chacune desdites messes, et se diront savoir l'une pour ledit Caffin « le seiziesme febvier », l'autre pour ladite défunte « le dix septiesme apvril » ; faire enregistrer lesdites messes au tableau de ladite église ; faire commander lesdites messes, ensemble la prière desdits défunts le dimanche précédant, pour en jouir par ladite église, etc.
Le décès d'Hector Caffin étant survenu après le 6 novembre 1574 et avant le 7 avril 1575, comme il appert de deux actes notariés (voir supra), et, vu l'acte du 5 avril 1606 précisant que le jour de son décès est le 16 février, la date de son décès se trouve attestée avoir été le 16 février 1575.
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Note(s) : Hector Caffin x Nicole Dunesme (sic), et leur descendance.
Source : AD 95, 15 F 5 - Fonds Veyret / Georges Veyret, " Histoire de Cormeilles-en-Vexin ". Concours Comartin, 1886, p. non numérotée, cf. " Caffin famille de fermiers ".
Occurrences : Damaimes, Danesme (actes notariés), Damesmes (AD 78, D 1109 2 / Maison royale de Saint-Louis (Saint-Cyr-l'Ecole, Yvelines. Seigneurie de Cormeilles-en-Vexin) - Terrier : 1597, art. 46. -- Déclaration censière du 01/03/1597)
Dans son ouvrage traitant de l'histoire de Cormeilles-en-Vexin, Georges Veyret a fait une transcription fautive du nom de l'épouse d'Hector Caffin. En effert, il appert d'un acte notarié que le patronyme est en fait Damesme, occurencé Damaimes, et non Dunesme ; ne sait pas signer, fait sa marque audit acte.
Source : AD 95, 2 E 11/55 - Acte du 07/04/1575, par devant Jehan Moreau (l'aîné) notaire à Pontoise. _ Vente par Collette Damaimes veuve de feu Hector Caffin, « dame de soy » demeurante à Cormeilles en Veulxin, -- à honorable personne sire Jehan Legros bourgeois de Pontoise ; c'est à savoir deux arpents de terre assis au terroir de Frémécourt lieu-dit " la pierre aux leutz * ", tenant d'un côté à André Fournier, d'autre côté à Denis Maistre, d'un bout au chemin de Chaulmont et d'autre bout les seigneurs de Brosses, mouvant du fief Bataille autrement (dit) le fief Loisel ; moyennant la somme de deux cents livres tournois que lesdicts Hector et veuve avaient reçu dudit acheteur, comme ladite veuve a dit et confesse ; présents Jehan Guériboust « laisné » et Nicolas Dauvergne dudit Cormeilles, témoins
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* leutz = leus, forme ancienne de loups.
Le document source où est censé apparaître le patronyme Dunesme, ainsi transcrit par Georges Veyret, a été retrouvé par Georges Durand, généalogiste émérite ; l'erreur de transcription est confirmée ! La confusion faite avec Dunesme est excusable d'autant plus que Damesme y est écrit Danesme... un défaut de graphie dû au greffier qui rate déjà précédemment le « m » du mot « demeurant », lequel de ce fait se retrouve être écrit « deneurant » dans ce passage de la quatrième ligne, en début d'acte : « Jacques Caffin laboureur deneurant a Cormeilles ».
Source : AD 95, 11 J 12 / Donations, Testaments, Délivrances : 1502-1789 / Intitulé : « Extrait du martyrologe de Saint Martin de Cormeilles en Vexin le Français. Tableau de toutes les fondations faites avant l'an 1617. Dressé par messire André le Sergent curé de Cormeilles en Vexin, l'an 1617. » - Acte du 05/04/1606, par devant Jehan Porthier greffier et tabellion juré, commis à Cormeilles-en-Vexin pour l'absence du greffier et tabellion en chef audit lieu, pour messieurs les Religieux, abbé et couvent de Saint Denis en France. _ Vente par honorable homme Jacques Caffin laboureur demeurant à Cormeilles-en-Vexin, pour parfaire à l'accomplissement du testament et ordonnance de dernière volonté des défunts Hector Caffin et Nicolle Damesme, ses père et mère, -- à l'église et fabrique monsieur St Martin de Cormeilles-en-Vexin, stipulant et acceptant pour icelles par Louys Fournier laboureur demeurant audit Cormeilles, présent, marguillier et receveur de ladite église, et ce par le consentement de maître André Maistre prêtre curé dudit Cormeilles ; c'est à savoir un demi arpent de terre assis au terroir dudit Cormeilles au lieu-dit " le clos St Martin ", etc. ; que ladite église en a joui par ci-devant le délai et « quittement » fait, à la charge que ladite église ou receveur sera tenu faire dire, chanter et célébrer en icelle par chacun an, à toujours, deux messes hautes à notes, avec vigiles, libera et oraisons accoutumés à chacune desdites messes, et se diront savoir l'une pour ledit Caffin « le seiziesme febvier », l'autre pour ladite défunte « le dix septiesme apvril » ; faire enregistrer lesdites messes au tableau de ladite église ; faire commander lesdites messes, ensemble la prière desdits défunts le dimanche précédant, pour en jouir par ladite église, etc.
L'acte ci-dessus permet d'établir que le décès de Nicolle Damesme est survenue le 17 avril 1605, vu qu'une messe devait être dite, chanter et célébrer tous les « dix septiesme apvril » [NB : L'acte de fondation de messe étant du 5 avril 1606]
En premières noces, Nicolles Damesmes avait épousé François Lorget.
Source : AD 78, D 1109 2 / Maison royale de Saint-Louis (Saint-Cyr-l'Ecole, Yvelines. Seigneurie de Cormeilles-en-Vexin - Terrier de Cormeilles-en-Vexin : 1597, 115e déclaration. _ « Le vingt sixiesme Jour de mars mil Vc quatre vingtz dix sept. -- Martin lorget de present demourant a fremecourt declare quil tient et advoue a tenir de messire loys de la fontaine chevallier seigneur de cormeilles a cause de sa terre & seigneurie es lieu aux charges de lots ventes saisines & amendes suivant la coustune Du baillage de senlis », etc., Art. 10. _ « Plus ledict advouant tient moitié par Indivis cy apres declarez avec hector Lorget son frere et desquelz heritaiges Lothie ny division nest encores faicte pour Raison que nicolle damesmes vefve de hector caffin les tient en douaire comme aiant eu espouzé en premieres nopces francois Lorget Leur oncle »
Le patronyme Damesme n'est pas rare dans le Vexin français, notamment à Aincourt, Chérence, Genainville, Haute-Isle, Magny-en-Vexin, etc.
En 1627, la fabrique de l'église de Cléry-en-Vexin commanda une cloche au fondeur lorrain, Jean Brocard. Cette cloche fut baptisée par Louis Damesme curé de Cléry.
Source : Léon Plancouard, " Notice archéologique sur l'église de Cléry-en-Vexin " ; in Commission des antiquités et des arts. Versailles : Impr. Cerf, 1902, XXIIe Volume, p. 122.
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Note(s) : Fin novembre ou courant décembre 1546, Pierre Caffin épouse Françoise Fournier fille de Gilles Fournier, marchand demeurant à Bréançon, comme il appert de son contrat de mariage.
Source : AD 95, 2 E 11/237 - Acte du 26/11/1546, par devant Gérard Ledru notaire à Pontoise. _ Contrat de mariage entre Pierre Caffin et Françoise Fournier : furent présents en leurs personnes Denis Caffin « laisné » marchand laboureur demeurant à Hérouville d'une part, et Gilles Fournier aussi marchand demeurant à Bréançon d'autre part ; lesquelles parties de leurs bonnes volontés reconnurent et confessèrent avoir fait et par ces présentes font entre eux les traités et conventions matrimoniales qui ensuivent + \ (en marge) + pour raison du mariage qu'ils espèrent avoir sa perfection entre Pierre Caffin fils dudit Denis d'une part, et Françoyse Fournier veuve de feu Claude Maistre, fille dudit Fournier d'autre part / ; c'est à savoir que « lesdictes parties ont promis promectent et seront tenus « faire prendre par ledit Pierre Caffin, à femme et épouse icelle Françoyse, et icelui Fournier par ladite Françoyse sa fille, faire prendre à mari et époux ledit Pierre Caffin « si tost & incontinent que dieu et saincte eglise si accorderont en faveur & contemplation duquel mariage que autrement ne se fut faict », etc.
En 1560, le conseil de famille élit Pierre Caffin subrogé tuteur de Jehan Maistre, fils de feu Claude Maistre, en remplacement de Jacques Fournier dont le décès est survenu, laissant veuve Charlotte Maistre sa femme ; lequel Jacques Fournier était manifestement un frère de ?... Fournier et de Françoise Fournier, femmes respectivement de Jacques Caffin et de Pierre Caffin, frères, puisqu'il appert que ladite Françoise Fournier avait été mariée en premières noces à Claude Maistre.
Source : AD 95, 2 E 11/12 & 13 - Acte du 30/05/1551, par devant Pierre Moreau notaire à Pontoise. _ Vente par Pierre Caffin, laboureur, et Françoise Fournier sa femme, de lui autorisée, demeurant à Hérouville, lesquels promettent garantir de leurs faits seulement, à honnête personne Gilles Fournier, laboureur demeurant à Bréanson, présent, acheteur, une pièce de terre contenant trois quartiers dix sept perches, situés au terroir de Cormeilles au lieu-dit " le noyer des voyes ", tenant d'un côté Regnault Maistre, Item sept quartiers sept perches situés audit terroir au lieu-dit " le chemyn de montgeroult " ; Item trois quartiers de terre ou environ situés audit terroir au dessus " du noyer loysel ", de la mesure déclarée, tenants et aboutissants, ledit présent acheteur s'est tenu content ; mouvant des seigneurs de Saint Denis en France à la charge, les deux premières pièces, de champart du cent, douze, rendu, et la dernière pièce au prix d'un denier parisis de cens, aux dits mariés appartenant à cause de la donation que ledit Fournier en a faite à ladite « venderesse » sa fille, du traité du mariage d'elle et de feu Claude Maistre son premier mari, comme ils disent, pour en jouir ; cette vente faite aux dites charges lesquelles, et outre moyennant la somme de cent douze livres tournois, et quinze sols tournois au vin [du marché], argent franc que pour ce, dont & quittant & désaisissant & si comme & obligeant & renonçant
Source : AD 95, 2 E 11/30 - Acte du 26/03/1560, par devant Pierre Moreau notaire à Pontoise. _ Accord entre héritiers pour parvenir à un partage et obvier à un procès en cours : furent présents en leurs personnes André Maistre laboureur demeurant à Cormeilles en Veulxin, Pierre Benoiste laboureur demeurant à Hérouville, Jacques Carrelier demeurant à Archemont, Denis Maistre demeurant à Frémécourt, Robert Caffin demeurant à Fontenelles, Jehan Leroux demeurant à Saigy, Jehan Berthin demeurant audit Hérouville, aussi tous laboureurs, en leurs noms, discrète personne maître Jehan Maistre prêtre demeurant audit Cormeilles comme se faisant fort de Charlotte Maistre sa soeur, veuve de feu Jacques Fournier, Pierre Caffin laboureur demeurant audit Hérouville comme tuteur subrogé - au lieu dudit Jacques Fournier - à Jehan Maistre fils de feu Claude Maistre qui était frère dudit André Maistre, et encore ledit Pierre Benoiste, Carrelier, Denis Maistre, Robert Caffin, Jehan Leroux et Berthin comme eux faisant fort, à savoir ledit Benoiste de Philipotte Maistre sa femme, ledit Carelier de Françoise Maistre sa femme, ledit Denis Maistre de ses cohéritiers en la succession (de) feu Asselin Maistre son père, ledit Jehan Leroux de Jehanne Caffin sa femme, ledit Berthin de Collette Caffin sa femme, par lesquelles ils ont promis respectivement faire ratifier et encore ledit Robert Caffin, Leroux et Berthin comme eux faisant fort de tous leurs cohéritiers en la succession de défunte Jehanne Maistre, lors de son trépas, veuve de feu Denis Caffin le jeune, tous les dessus-dits héritiers « esdits » noms de défunte Ysabeau Subtil, lors de son trépas, veuve de feu Jehan Maistre père et mère desdites Philipotte Maistre, Françoise Maistre, Charlotte Maistre, et aïeul et aïeule desdits Jehan Maistre mineur, Robert Caffin, Jehanne Caffin et Charlotte Caffin, -- lesquels disent que pour parvenir au partage des héritages et biens immeubles demeurés de la succession de ladite défunte Ysabeau Subtil, etc.
Pierre Caffin, comme plus tard son fils Nicolas, a demeuré au château de Valmondois.
Source : AN, MC/ET/XXXIII/196 - Acte du 16/03/1580, par devant Philippe Lamiral notaire au Châtelet de Paris. _ Bail à titre de ferme et moisson de blé pour neuf ans, fait par Pierre de Surgères docteur en décret et avocat en Parlement, -- à Pierre Caffin laboureur demeurant à présent au château de Valmondois, de sept arpents et demi de terres assis au terroir de Hérouville, appartenant audit de Surgères à cause de Anne Blanchon sa femme ; moyennant chacun an sept setiers et mine de grain.
Autre acte notarié attestant que Pierre Caffin a demeuré de son vivant au château de Valmondois.
Source : AD 95, 2 E 11/169 - Acte du 18/03/1589, par devant Jehan Levasseur notaire à Pontoise. _ Vente, cession et transport par Estienne Chérouise, marchand demeurant à Hérouville, faits à la veuve et aux héritiers de Pierre Caffin, vivant laboureur demeurant au château de Valmondois, acceptant par Gérard Caffin et Michel Caffin laboureurs demeurant à Hérouville, deux des dits héritiers présents et acceptant le droit de faculté et réméré qui aurait été donné par le dit Gérard Caffin, comme se faisant fort de la dite veuve et héritiers, au dit Chérouise de pouvoir recours d'eux et de leurs hoirs ; à savoir un demi arpent de terre assis au terroir d'Auvers, lieu-dit la longue raye ; Item un demi arpent au dit terroir, lieu-dit maulu ; lesquels 2 demi arpents de terre, le dit Chérouise aurait ci-devant vendu à la dite veuve et héritiers, dès le treize juillet mil Vc IIII XX V [13/07/1585] à faculté de réméré qui était déjà passé trois ans (i. e. depuis 3 ans passés) ; moyennant la somme de deux écus un tiers dont le dit Chérouise s'est tenu content et pour demeurer quitte envers la dite veuve et héritiers du dit défunt, de la quantité de deux setiers et mine de blé méteil qu'il devait à la dite veuve et héritiers, pour trois années et demi échues le quinzième de février dernier passé [i. e. 15/02/1589], d'autant plus que le dit Chérouise aurait joui des deux demi arpents de terre jusqu'au dit quinzième jour de février dernier, ce outre et par dessus le sort principal déclaré en la dite vente ci-dessus datée, avec un tiers qui a été au vin du marché.
Autre acte notarié faisant mention de sa filiation maternelle.
Source : AD 95, 2 E 10/644 - Acte du 16/09/1637, par devant Pierre Dagneaux notaire à Pontoise. _ Inventaire après décès de Michel Caffin. In Papiers, inventorié « A » : «Ce faict dit a linstant avons faict & inventorié les tiltres et enseignemens de ladicte succession en la forme & manière qui ensuict // ------ Premièrement ung lot de partage heritages escheus audict feu michel caffin par la succession de feu françoise fournyer par partage fait entre luy et les coheritiers en ladicte succession contenant ledict lot six roolles en papier escripts enveloppés de trois roolles de papier blanc datté en fin du XXVIe juin mil Vc IIII XX dix neuf signé en fin michel maistre j caffin girard caffin michel caffin et plusieurs aultres caffin cotté au dos / .... A ».
Une double dispense de consanguinité du 4e au 4e degré - demandée en 1641 par Charles Caffin et Anne Caffin pour pouvoir se marier - confirme deux relations familiales importantes :
1) que Pierre Caffin était le frère de Jacques Caffin ; fratrie déjà attestée par une dispense de consanguinité plus tardive.
Source : AD 95, cote G 172 dispense no 19 (21/05/1663).
2) que la femme de Pierre Caffin s'appelait bien Fournier ; comme mentionné plus haut, l'inventaire après décès de Michel Caffin l'aisné, fils de Pierre Caffin, révèle le nom de sa mère : Françoise Fournier.
La double dispense était due au fait que Pierre Caffin était le propre frère de Jacques Caffin et que chacun d'eux aient été mariés à une fille Fournier, que ces filles Fournier étaient 2 soeurs natives de « Briançon (= Bréançon) » :
Pierre Caffin et (blanc) Fournier..................................................Jacques Caffin et (blanc) Fournier
Jehan Caffin....................................................................................Denis Caffin
Denis Caffin.................................................................................+ Francois Caffin et Françoise Caffin, dem. à Fontenelle
Charles Caffin suppliant...............................................................Anne Caffin
servant de présent à Paris et natif d'Hérouville........................de Fontenelle
Source : AD 60, G 3377 dispense no 3 (14/06/1641).
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Note(s) : Françoise Fournier est décédée un 5 février.
Source : AD 95, 2 E 11/77 - Acte du 07/06/1604, passé au village de Hérouville, par devant Jehan Moreau (le jeune) notaire à Pontoise. _ Gérard Caffin laboureur demeurant à Hérouville confesse qu'il est détenteur, propriétaire et possesseur d'une pièce de terre contenant un arpent demi quartier assis au terroir d'Hérouville au lieu-dit " goupimont ", tenant d'un côté la dame de Stors, d'autre côté le sieur Marion, d'un bout la terre de la cure dudit Hérouville et d'autre bout aux Benoistes, que ledit reconnaissant a dit savoir de vrai et ladite pièce de terre être tenue, chargée de redevances chacun an, le cinquième jour de février, que de la somme de 30 sols de rente annuelle et perpétuelle, donnée et léguée à ladite fabrique monsieur St Cler d'Hérouville par défunte Françoyse Fournier, vivante veuve de feu Pierre Caffin, et ce par son testament et ordonnance de dernière volonté, à la charge que ladite fabrique sera tenue faire dire, chanter et célébrer perpétuellement à toujours « le cinquiesme jour de febvrier qui est le jour du decedz dicelle deffuncte », une haute messe de requiem « avec vigilles a neuf lecons et oraison funebres sur linnumation dicelle deffuncte » et pour ce faire sera tenue icelle fabrique fournir pain, vin, luminaire et ornements et autres choses à ce requises et nécessaires pour faire ledit service, le tout selon la volonté de ladite défunte, à quoi est comparu Guillaume Caffin à présent marguillier et receveur d'icelle fabrique, qui a promis de faire, s'est obligé audit nom de marguillier et receveur de fournir au contenu ci-dessus et en tout le contenu du testament d'icelle défunte pour raison d'icelle fondation ; à cette cause ledit Gérard Caffin usant de bonne foi a promis payer et continuer à ladite fabrique ou receveur d'icelle lesdits trente sols de rente perpétuelle et à toujours chacun an, le cinquième jour de février, premier terme de payer commençant ledit jour prochain venant et « sy (sic, pour aussi) » promet payer l'écriture des présentes et la faire délivrer à ses dépens à ladite fabrique, si comme, promettant, obligeant biens, les parties ès qualités susdites respectivement l'un envers l'autre, renonçant, fait ès présences de discrète personne maître Jehan Caffin prêtre curé dudit Hérouville et David Dumoulin clerc, témoins
NB : Il est probable que ce soit le 5 février 1599, puisque le 26 juin 1599 est la date du partage de sa succession, fait par lots entre ses héritiers par devant notaire, d'après l'inventorié A des « papiers et enseignements » de l'inventaire après décès de son fils Michel Caffin :
Ce faict dit a linstant avons faict & inventorié les tiltres et enseignemens de ladicte succession en la forme & manière qui ensuict //
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Premièrement ung lot de partage heritages escheus audict feu michel caffin par la succession de feu françoise fournyer par partage fait entre luy et les coheritiers en ladicte succession contenant ledict lot six roolles en papier escripts enveloppés de trois roolles de papier blanc datté en fin du XXVIe juin mil Vc IIII XX dix neuf signé en fin michel maistre j caffin girard caffin michel caffin et plusieurs aultres caffin cotté au dos / .................................................................................. A
Source : AD 95, 2 E 10/644 - Acte du 16/09/1637, par devant Pierre Dagneaux notaire à Pontoise. _ Inventaire après décès de Michel Caffin ; in « Tiltres et enseignemens », « Cotté par A ».
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Note(s) : Girard forme anc. de Gérard...
Occurrence : Cafin (acte notarié parisien)
Comme son père avant lui le 16 mars 1580, Gérard Caffin fait affaire en 1589 avec les héritières de Pierre Surgères (Germaine et Marie de Surgères) pour prendre la suite d'un bail de sept arpents et demi de terre, assis au terroir de Hérouville.
Source : AN, MC/ET/XXXIII/207 - Acte du 03/03/1589, par devant Philippe Lamiral notaire au Châtelet de Paris. _ Bail à titre de ferme et moisson de blé, du jour de la Saint Martin prochain venant juqu'à neuf ans, fait par Jean Maillard grand bedeau de la Faculté de décret de Paris et Germaine de Sugères sa femme, et Gérard de Rotelage procureur au siège présidial de Meaux et Marie de Sugères sa femme, -- à Gérard Cafin laboureur à Hérouville, de sept arpents et demi de terre, assis au terroir dudit Hérouville près de Pontoise ; moyennant chacun an cinq setiers de blé méteil.
Signe " gerard caffin " avec paraphe à son testament.
Source : AD 95, G Sup. 112 - Hérouville - Acte du 01/05/1613, par devant Jehan Caffin prêtre et curé de Hérouville. _ Testament de Gérard Caffin ; en marge est écrit " obiit ij die maij "; il nomme pour exécuteurs testamentaires Pasquette Gillocques sa femme, Nicollas Caffin et François Chéron ses enfants ; en présence de Jehan Caffin son frère, de Denys, Anthoine et Michel Caffin.
Gérard Caffin était fils de Pierre Caffin, qui était lui-même frère de Jacques Caffin, d'après une dispense de consanguinité du 4e au 4e dégré, en date du 21/05/1663, obtenue pour le mariage à Sagy d'Antoine Caffin et de Jeanne Benoiste.
Source : AD 95, G 172 dispense no 19 (21/05/1663).
Jehan Caffin était frère de Gérard Caffin, d'après une double dispense de consanguinité du 3e au 4e degré, en date du 05/10/1665, obtenue pour le mariage à Hérouville de Denis Chéron et Françoise Caffin.
Source : AD 95, G 172 dispense no 41 (05/10/1665).
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Note(s) : Occurrences : Gillocque (actes paroissiaux), Gilloque (testament)
Sa filiation complète est attestée par un acte notarié.
Source : AD 95, 2 E 10/23 - Acte du 08/03/1620, par devant Jacques François notaire à Pontoise. _ Contrat d'accord et échange - entre les cohéritiers des défunts Simon Gillocques et Marie Mesnet, et André Destemple et consorts - pour parvenir à la vente d'un quartier de terre sis au terroir de Bréançon, lieu-dit " la vigneronne " ; Pierre Gillocques laboureur demeurant à Grisy, se faisant et portant fort de Regnaulde Gillocques veuve de Nicolas Landrin, dame de soi demeurant à Grisy, de Guillaume Leroulx laboureur demeurant à Sagy, de Pierre De Vicques, Charles De Vicques et Achin De Vicques laboureurs demeurant à Théméricourt, de Guillaume Péron laboureur demeurant à Bachaumont, à cause de Jacqueline Gillocques sa femme, héritiers lesdits De Vicques de défunte Ysabeau Gillocques leur mère, tous héritiers de défunts Simon Gillocques et Marie Mesnet leur père et mère, en considération et eu égard que Pasquette Gillocques veuve de Gérard Caffin, pour parvenir audit contrat d'accord, a vendu audit André Destemple et consorts, un quartier de terre faisant moitié d'un demi arpent de terre sis au terroir de Bréançon lieu-dit " la vigneronne ", lui appartenant ; en remplacement ledit Gillocques, lesdits De Vicques et Péron accordent à ladite veuve Caffin absente, et ce acceptante par Nicolas Caffin laboureur demeurant à Hérouville, son fils à ce présent et stipulant pour la veuve Gérard Caffin sa mère, que ladite veuve prenne et lui quitte un demi arpent de terre, plus ou moins, à prendre sur une pièce de terre contenant trois quartiers sis au terroir de Bréançon lieu-dit " les vaulx herial ", appartenant audit Gillocques et consorts dénommés et à la veuve Gérard Caffin par la succession desdits Simon Gillocques et de Marie Mesnet leur père et mère.
Devenue veuve, elle conserve entre autres biens mobiliers, une maison à Pontoise, rue Ste Honorine, faisant le coin d'une grande maison qui fut et appartint à la femme de Maïtre Paul Le Vasseur, qu'elle loue en septembre 1627, pour 6 ans, à la réserve de la seconde chambre.
Source : AD 95, 2 E 10/281 - Acte du 18/09/1627, par devant Pierre Dagneaux notaire à Pontoise. _ Bail à titre de loyer, de Noël prochain venant pour le temps de 6 années consécutives, finies et accomplies, fait par honnête personne Pasquette Gillocques veuve de feu Gérard Caffin, « dame de soy » demeurant à Hérouville, -- à Jean Hardebus maître pâtissier et rôtisseur demeurant à Pontoise, à ce présent et acceptant ; c'est à savoir, une maison, cave et lieu de fond en comble, sise à Pontoise rue Ste Honorine, faisant le coin de « grand maison » qui fut et appartint à la femme jadis maître Paoul Le Vasseur, tenant d'un côté Simon Le Vasseur au lieu de Vallentin Chéron, d'autre côté les hoirs Jean Poullain, d'un bout par derrière ledit Le Vasseur & hoirs Poulain, et d'autre bout par devant ladite rue & pavé du roi, hormis toutefois la seconde chambre que ladite veuve bailleresse s'est réservée & réserve à elle sans diminution de prix et chose ci-après déclarés, pour en jouir par ledit preneur le temps durant ; ces bail et « prinse » faits à la charge de par ledit preneur entretenir ladite maison & lieux de menues réparations, jusqu'à 10 sols par an, même de payer les cens & droits seigneuriaux que doit ladite maison & lieux au prieur de Conflans Ste Honorine et encore de souffrir que ledit sieur, ses procureurs, fermiers & receveurs, reçoivent en icelle les cens et droits seigneuriaux aux jours que dus sont, à laquelle fin sera tenu ledit preneur de présenter une table et tapis selon la coutume, et outre moyennant la somme de 36 livres tournois, que de loyer ledit preneur promet & sera tenu bailler et payer à ladite bailleresse ou au porteur des présentes pour elle, aux quatre termes en l'an à Pontoise, etc. ; comme aussi est accordé que au cas que ledit preneur démolisse quelque chose dudit lieu pour sa commodité ou autrement, en ce cas sera tenu à payer, remettre ledit lieu en tel état qu'il était lorsque feu Jean Hardebus, son père, l'avait « prins » audit titre de feu Gérard Caffin par bail passé par devant Dupré notaire à Pontoise, le trentième octobre mil six cent vingt sept (sic, mais erreur manifeste ! ), ainsi que ledit feu Hardebus se serait obligé par ledit bail, et ce aux frais et dépens de lui preneur, etc.
Ne sait pas signer, fait sa marque à son testament.
Source : AD 95, G Sup. 112 Hérouville - Acte du 13/02/1633, par devant Pierre Le Moyne prêtre et curé de Hérouville. _ Testament de Pasquette Gilloque veuve de feu Gérard Caffin... " obiit 17a die februarii 1633 ".
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Note(s) : Collette diminutif de Nicolle...
Le décès de Collette Caffin est survenu avant le décès de Gérard Caffin, son père, lequel dans son testament fait une fondation de messe et d'office pour le salut et le remède de l'âme de sa fille.
« Item je donne et legue a leglise et fabricque m(on)s(ieu)r st Cler // de herouvilles de rente annuelle et perpetuelle // a tousiours la some de trois livres tournoiz et // a lez avoir prendre et percepvoir par chachun an par les // thresorierz et marguillierz dicelle an et sur une piece // de terre size au terroir de herouville lieudict pres le // Cloz louys Caffin tenant dun Coste a Ambroise Caffin // daultre coste aux heritierz feu Claude le moyne dun [bout] // a quantin le moyne et daultre au grand chemin de Ponthoise // a la charge que lesdictz marguillierz seront tenuz // fere dire Celebrer et chanter par chachun an deux haultes // messes de loffice des trespasses a vigilles a neuf lecons // scavoir est lune dicelles messes et offices pour le // salut et remede de lame de de (sic) deffuncte // Collette Caffin fille dud(ict) gerard Caffin au jour de son // decez qui feust le quatorziesme jour de m...[déchiré : mars ou may] » [NB : // = saut de ligne in texte original]
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Note(s) : Andriette (acte de son baptême) diminutif de Andrye (acte de son mariage) forme anc. de Andrée
b11/03/1607 Hérouville : Jehan Caffin, fs Michel Caffin et Collette Chéron
p/m : Me Jehan Caffin prêtre curé du lieu, Andrée Caffin fa Gérard
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Note(s) : Selon toutes apparences, l'acte de son décès a été oublié à Cauvigny, lors de la rédaction de l'acte de décès de son fils Pasquier, baptisé et dédédé le même jour 29 janvier 1638 ; manifestement Guillemette Caffin est morte en couches le même jour...
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