Note(s) : Au décès du père de Jehan Maistre, le conseil de famille nomme et élit Jacques Fournier son subrogé tuteur, mais il vient a décéder et est remplacé par Pierre Caffin laboureur à Hérouville, lequel avait épousé Françoise Fournier, manifestement soeur dudit Jacques Fournier et de Charlotte Maistre, puisqu''il appert que ladite Françoise Fournier avait été mariée en premières noces à Claude Maistre.
Source : AD 95, 2 E 11/30 - Acte du 26/03/1560, par devant Pierre Moreau notaire à Pontoise. _ Accord entre héritiers pour parvenir à un partage et obvier à un procès en cours : furent présents en leurs personnes André Maistre laboureur demeurant à Cormeilles en Veulxin, Pierre Benoiste laboureur demeurant à Hérouville, Jacques Carrelier demeurant à Archemont, Denis Maistre demeurant à Frémécourt, Robert Caffin demeurant à Fontenelles, Jehan Leroux demeurant à Saigy, Jehan Berthin demeurant audit Hérouville, aussi tous laboureurs, en leurs noms, discrète personne maître Jehan Maistre prêtre demeurant audit Cormeilles comme se faisant fort de Charlotte Maistre sa soeur, veuve de feu Jacques Fournier, Pierre Caffin laboureur demeurant audit Hérouville comme tuteur subrogé - au lieu dudit Jacques Fournier - à Jehan Maistre fils de feu Claude Maistre qui était frère dudit André Maistre, et encore ledit Pierre Benoiste, Carrelier, Denis Maistre, Robert Caffin, Jehan Leroux et Berthin comme eux faisant fort, à savoir ledit Benoiste de Philipotte Maistre sa femme, ledit Carelier de Françoise Maistre sa femme, ledit Denis Maistre de ses cohéritiers en la succession (de) feu Asselin Maistre son père, ledit Jehan Leroux de Jehanne Caffin sa femme, ledit Berthin de Collette Caffin sa femme, par lesquelles ils ont promis respectivement faire ratifier et encore ledit Robert Caffin, Leroux et Berthin comme eux faisant fort de tous leurs cohéritiers en la succession de défunte Jehanne Maistre, lors de son trépas, veuve de feu Denis Caffin le jeune, tous les dessus-dits héritiers « esdits » noms de défunte Ysabeau Subtil, lors de son trépas, veuve de feu Jehan Maistre père et mère desdits André, Philipotte Maistre, Françoise Maistre, Charlotte Maistre, et aïeul et aïeule desdits Jehan Maistre mineur, Robert Caffin, Jehanne Caffin et Charlotte Caffin (erreur manifeste au lieu de Collette), etc.

 
Sosa : 51368, 112008, 231408, 234256, 234736, 470864, 118040, 473936, 474960, 59800, 240464, 242928, 487248, 61336

Note(s) : En 1500, Jehan Dubray « laisné » est tenant et aboutissant d'une pièce de terre déclarée par Maître Andry Bauldry.
Cf. fol 47 v° (troisième déclaration de Me Andry Bauldry)
Item luy pour une aultre piece de terre ass(ise) en ce lieu des marches qui fut aud(ict) Jacques cossart conten(a)nt demy arpent ou environ tenant dun coste a leglise de liviller daultre coste a Jehan dubray laisne dun bout ausd(ictz) Relig(ieux) et dautre bout a lad(ict)e eglise de livillier pour ce .... III d(eniers)

Il demeurait à « Liviller en la rue de la cheze » et avait d'un côté pour voisin Tassin Le Chéron.
Tassin le cheron pour une masure et lieu co(m)me il se comporte et extend de toutes pars ass(is) aud(ict) liviller en la Rue de la cheze tenant dun coste aux hoirs feu p(ar)not massellote dautre coste a Jehan dubray dun bout aux Religieux de saint martin Et dautre bout au che(m)in du Roy .... XII d(eniers) p(arisis)
Source : AD 95, 9 H 25 / Abbaye de St Martin de Pontoise. Cueilloir en forme de terrier, de 1500 - Liviller (sic), fol. 47 v°.

Collin Dubray et Pierre Dubray apparaissent comme tenants et aboutissants dans les déclarations censières de Tassin Le Chéron, et ils déclarent aussi à part.
« Colin et Jehan ditz dubray » sont tenants et aboutissants d'une grange rue de la cheze à Liviller, que déclarent les hoirs de Pierre Masselotte (fol. 52, source supra).

Jeahn Dubray déclare à part 12 pièces de terre (folio 62 r°et v°, source supra).

Jehan Dubray et Jehanne Delamothe ont laissé après leurs décès sept héritiers, comme il appert d'une déclaration censière en 1549 (voir in Notice biographique de Jacques Dubray, leur fils)

Sosa : 51369, 112009, 231409, 234257, 234737, 470865, 118041, 473937, 474961, 59801, 240465, 242929, 487249, 61337

 

Titre(s) et/ou Qualité(s) : Honnête homme; Bourgeois de Paris
Profession(s) : Marchand épicier
Note(s) : Occurrence ; Debray (acte notarié parisien)
En 1541, François Dubray était marchand épicier demeurant à Paris, rue aux Fèves, comme il appert d'un acte notarié.
Source : AD 95, 2 E 10/2 - Acte du 14/09/1541, par devant Pierre Moreau notaire à Pontoise. _ Promesse faite par messire Jehan Chériot prêtre, Robert Chériot demeurant à Labbeville, et Pierre Chériot demeurant à Vallangoujard, -- à Françoys Dubray marchand épicier demeurant à Paris rue aux Fèves, ce acceptant par Jacques Dubray son frère, demeurant à Livilliers, à ce présent, de l'acquitter, garantir, décharger, rendre quitte et indemniser à toujours envers vénérable et discrète personne maître Nicolle Vollant, curé de Labbeville, de l'apleigement et promesse qu'il aurait faite de lui payer par chacun an durant le temps et terme de trois ans, la somme de 75 livres tournois envers lui pour la ferme de ladite cure de Labbeville, à la prière et requête d'icelui Chériot ainsi qu'il est au long contenu ès lettres de bail d'icelle cure, passés par devant deux notaires du Châtelet de Paris, en date du samedi XXIIIe jour du mois de Juillet dernier passé, et à faculté de ce faire, payer audit François Dubray toutes les parties, dommages, dépens et intérêts qu'il pourrait avoir, souffrir et soutenir après à raison de ce, et de ces choses fournir et accomplir ainsi qu'il dit est, s'en sont iceux reconnaissants, l'un seul pour le tout et sans division comme dit est, constitués pleiges et cautions envers icelui Françoys Dubray ; cette présente promesse faite à la prière et requête dudit Jehan Chériot et pour servir à la promesse qu'il aurait faite à icelui Dubray en faisant ledit apleigement « comme il disoit » & dont & promettant & obligeant corps et biens l'un seul et sans division & renonçant

De 1547 à 1549, il se révèle avoir été une personne digne d'estime, si l'on condère que les religieuses, abbesse et couvent de l'abbaye de Chelles Sainte Baulteur l'ont constitué leur procureur afin de faire établir un terrier pour leurs possessions dans le Vexin français, à Pontoise, Livilliers, Génicourt et Osny.
Sources : 1. AN, 3 AP/1 - Fonds Nicolay (famille de) : XIIIe-XIXe siècles. -- 2. Archives de la Société de la Société historique et archéologique de Pontoise et du Vexin (SHAPOV), série B.
Type de document : Terrier pour les années 1547 à 1549 que François Dubray, marchand et bourgeois de Paris, procureur des religieuses, abbesse et couvent Notre Dame de Chelles Sainte Bauteur à fait dressé pour elles, par acte passé par devant Gérard Ledru et Pierre Moreau clercs notaires du Roi à Pontoise ; il concerne trois fiefs dont l'un séant ès faubourgs et terroir de Pontoise, l'autre ès village et terroir de Livilliers et Génicourt, et l'autre au village et terroir d'Osny et environs (folios 85 à 1, ordre décroissant + chiffres romains, ordre croissant).
Le folio 85 est occupé par un écrit très révérencieux qui précède l'acte notarié.
A lhonneur de dieu Et de la benoiste
Sacree et Immaculee vierge marie a la stipulation
et Requeste de vous mesdames les Religieuses abbesse et
Couvent nostre dame de Chesles Saincte balteur vostre
hunble serviteur francois dubray marchant bourgeois
de paris a faict dresse Ce present Registre et papier
terrier pour la Conservation des droictz de Cens a vous
appartenans en la ville et Chastellenie de pontoise
ainsy quil est Contenu en Icelluy duquel Il vous
faict present vous suppliant lavoir agreable et accepter
Selon laffection de laquelle Il vous est presente Esperant
demourer en vostre Service et estre associe des bienfaictz
qui se feront cy apres en vostredict Couvent moiennant
La grace de dieu En laquelle Il vous vueille perpetuer
Et en fin le Royaulme de paradis Amen

Suite logique.
En 1551, François Dubray prend à ferme les dîmes d'Osny et de Livilliers, appartenant à l'abbaye Notre Dame de Chelles (Seine-et-Marne), comme il appert par un acte notarié parisien.
Source : MC/ET/VI/21 - Acte du 22 janvier 1551, par devant Etienne Bruslé notaire au Châtelet de Paris. _ Bail des dîmes d'Osny et de Livilliers, fait par les dames, religieuses, abbesse et couvent de Chelles Sainte Baulteur, - à François Dubray, marchand épicier demeurant à Paris, rue au Feure près les Saints-Innocents.
NB : L'abbaye de Chelles (Seine-et-Marne) et le chapitre de Beauvais (Oise) se partageaient inégalement les dîmes d'Osny. Les grosses dîmes de Livilliers appartenaient pour un tiers au prieuré de Conflans Sainte Honorine, dépendance de líAbbaye du Bec, et pour les deux autres tiers à líAbbaye de Chelles.

La même année, il est qualifié bourgeois de Paris.
Source : AN, MC/ET/LXXXVI/27 - Acte du 16/03/1551, par devant Pierre Poutrain notaire au Châtelet de Paris. _ Transport de droits sur une maison, jardin et vigne à Livilliers, fait par François Debray bourgeois de Paris, -- à Antoine Debray maître cordier demeurant à Paris rue Saint Denis, et à Michel Debray laboureur demeurant à Génicourt, ses neveux.

Autre relation attestant le nom de sa femme, et sa fratrie avec Jacques Dubray.
Source : AD 95, 2 E 11/28 - Acte du 03/10/1558, par devant Pierre Moreau notaire à Pontoise. _ Echanges et permutations entre honnête homme Françoys Dubray, marchand et bourgeois de Paris, en son nom d'une part, -- et Jacques Dubray laboureur demeurant à Livillier(s), son frère, aussi en son nom et se faisant fort de Barbe Chériot sa femme par laquelle et toutefois et d'autre part, lesquelles parties, même ledit Françoys Dubray qui se faisant fort de Margueritte Semelle sa femme par laquelle il a pareillement promis faire ratifier le contenu en ces présentes ; c'est à savoir que ledit Françots Dubray a baillé et délaissé audit titre d'échange audit Jacques Dubray, ce acceptant, trois travées de granges, cinq travées d'étables tenant à ladite grange, jardin derrière de la largeur desdites granges, assis audit Livilliers(s) en la rue des Trianons, tenant d'un côté ce que dessus baillé aux hoirs Martin Benoiste, d'autre côté audit Françoys Dubray, d'un bout ladite rue et d'autre bout aux terres labourables ; aura ledit Jacques Dubray échelage et égout aux dites granges et étables sur la cour qui demeure audit Françoys Dubray, et (aus)si aura ledit Jacques Dubray son passer et repasser à pied et charroi par le bout d'une pièce de terre appartenant audit Françoys Dubray, près ledit lieu pour sortir aux champs, tenus et mouvants des Dames de « Chelles Saincte Baulteur », à la charge de deux deniers parisis de cens payables chacun an aux octaves Saint Denis, et de quatre boisseaux d'avoine payables chacun an au jour de Noël, pour toutes charges, audit Françoys Dubray appartenant de son conquêt ainsi qu'il a dit ; et pour contre-échange ledit Jacques Dubray a baillé et délaissé audit titre d'échange audit Françoys Dubray, ce acceptant, sept espaces tant maison que granges, plusieurs petites étables, cour, jardin et lieu ainsi, assis audit Livillier(s) en ladite rue, tenant d'un côté audit Françoys Dubray, d'autre côté ledit Jacques Dubray, d'un bout à Pierre Dubray et d'autre bout aux terres labourables, mouvants des Dames de « Chelles Saincte Baulteur », à la charge de (blanc), + (en marge) appartenant audit Jacques Dubray de son conquêt comme il a dit, pour en jouir ; ces présents échanges faits aux dites charges et outre moyennant la somme de 250 livres tournois, francs deniers, en quoi ledit Jacques Dubray était tenu et obligé vers ledit Françoys Dubray par brevet daté du premier jour d'octobre mil Vc quarante neuf, signé Ledru et Moreau, lequel brevet n'est présentement rendu audit Jacques Dubray par ledit Françoys Dubray ; moyennant ces présentes lesdites parties se sont tenus contents et en ce faisant se sont icelles parties dessaisis, démis et désister des héritages au profit l'un de l'autre, voulant et consentant qu'ils en soient saisis et vêtus, mis et reçu en bonne possession et saisine par qui et ainsi qu'il appartiendra, etc.

Note(s) : b16/08/1559 Génicourt : (un fils)Vaillant, fs André Vaillant
p/m : Pierre Vaillant et Robert Caphin, la femme de Françoys Dubray demeurant à Paris

 
Sosa : 25336, 54848, 29000, 58032, 58500, 58572, 117724, 59016, 59080, 118192, 118492, 59284, 118748, 29896, 60124, 121820, 30664

Titre(s) et/ou Qualité(s) : Honorable homme; Bourgeois de Pontoise
Profession(s) : Marchand et laboureur ; Fermier de la dame d'Hérouville en 1551
Note(s) : Occurrences Prénom : Denis, dont la variation orthographique est Denys parallèlement à son hypocoristique Denisot, souvent employé pour apparemment le différencier de Denis Caffin le jeune, dans les documents où ils sont tous les deux cités.

Parmi les baux de la ferme de Fontenelle, aujourdhui hameau de Nesles-la-Vallée (Val-d'Oise), les quatre plus anciens inventoriés (seuls sont conservés ceux de 1504 et 1528) donnent les noms des fermiers suivants, preneurs à titre de ferme et moisson de grains :
01/04/1504 : Loys Caffin laboureur demeurant à Hérouville pour 12 années.
09/08/1518 : Antoine L'Espare praticien demeurant à Beaumont & Simon Delorme marchand demeurant à L'Isle-Adam pour 3 années.
18/12/1528 : Simon Triboult marchand et laboureur demeurant à Auvers, pour 9 années.
06/11/1537 : Denis et Guillaume Caffin frères laboureurs demeurants à Hérouville pour 9 années ; commencement au jour St Martin d'hiver 1538.
Source : AD 95, A 1365, Intitulé : « Fontenelles / Titre 6, Chapitre 1er, Section 7 / Baux à ferme et à loyer, des domaines situés à Fontenelles, depuis 1504 jusqu'en 1775 » - Acte du 06/11/1537, grosse en parchemin signée Raoullin et Delamotte notaires à L'Isle-Adam : bail à ferme pour 9 années qui ont commencé au jour de St Martin d'hiver 1538, par Madeleine de Savoye veuve de M. de Montmorency, à Denis et Guillaume Caffin frères laboureurs demeurants à Hérouville, des batiments terres et héritages dépendants de la ferme de Fontenelles (détaillés audit bail), moyennant 12 muids 1/2 de grains les 2/3 bled et 1/3 avoine mesure de l'Isle Adam, 2 pourceaux gras de 9 livres les deux, et 500 gerbées ./.

On le trouve aussi dénommé Denis Caffin « laisné » dans un acte notarié (parmi d'autres).
Source : AD 95, 2 E 10/2 - Acte du 14/01/1541, par devant Pierre Moreau notaire à Pontoise. _ Traités, accords et conventions : Denis Caffin « laisné » laboureur et marchand demeurant à Hérouville d'une part, et Françoys Fillette aussi laboureur à Vi (sic, pour Wy), et Agnette Gervais sa femme de lui autorisée, et (au)paravant lui femme de Jehan Duval en secondes noces, et en premières noces de Simon Caffin d'autre part ; lesquelles parties disant que procès s'étant mu entre eux, par devant monsieur le prévôt en garde de Pontoise ou son lieutenant, en demandant de la partie dudit Caffin pour raison de six setiers de blé et de LXX sols tournois d'arrérages, qui maintenait lui être dus par lesdits mariés, à cause des terres qu'ils avaient tenus et tiennent encore de lui, et qui auraient été vendus à icelui Caffin par ledit feu Simon Caffin et ladite femme, et à cette fin aurait conclu et en défendant par lesdits mariés, aurait été dit et maintenu que supposé qu'ils dussent ledit blé et deniers, que néanmoins auraient baillé audit Caffin pour le payement de ce plusieurs deniers, agneaux et autres choses en sorte qu'ils en pourraient être quittes ; et sitôt auraient procédé par devant ledit prévôt et étaient en voie d'entrer en gros procès, et finalement pour à ce éviter et à frais et dépens, auraient lesdites parties, même ladite femme autorisée de son dit mari comme dessus, fait et par ces présentes font entre eux les traités, accords et conventions qui ensuivent, c'est à savoir que ledit Caffin les auraient quittés et quitte brièvement et purement à toujours des VI setiers blé et LXX sols tournois à lui dus pour ferme comme dit est, moyennant ce que iceux mariés l'auraient pareillement quitté et quittent pour toujours de tout ce que lui auraient, même ladite femme, baillé en deniers, agneaux et autres choses en quelque forme et ni autre que ce soit, et ou puisse être sur ledit grain de ferme et deniers autrement, et en ce faisant leur a volontairement icelui Caffin, donné et donne par ces présentes pouvoir et puissance de pouvoir, savoir de lui du jourd'hui dedans quinze jours prochains venants, toutes et chacune les terres que icelui défunt Simon Caffin et ladite femme lui auraient vendus durant et constant leur mariage, en lui rendant et payant à un payement seul, le sort principal contenu ès lettres de ladite « vendition », en le remboursant de tout ses frais et loyaux coûts, et à cette fin sera tenu icelui Caffin montrer et exhiber lesdites lettres sans préjudice audit procès ; lesquels iceux mariés seront tenus et ont promis lui payer selon la taxe qui en sera faite, hors les immeubles dudit Caffin que icelui Caffin leur a quitté et remis moyennant ce que dessus & dont & si comme & obligeant & renonçant

1551. Denis Caffin est fermier de la seigneurie d'Hérouville ; bail concédé par la dame dudit lieu (Claude de Sansac, épouse de Jehan de Berbisy).
Source : AD 95, 2 E 11/239 - Acte du 24/10/1551, par devant Gérard Ledru notaire à Pontoise. _ Paiement de charges de fermage : furent présents Jehan Bredoulle marchand demeurant à Pontoise, et Nicolas Cornet aussi marchand demeurant à Nesle, ès noms et comme fermiers et receveurs de la terre et seigneurie de Hérouville ; lesquels confessent avoir eu et reçu de Denis Caffin marchand et laboureur demeurant audit Hérouville, à ce présent et ce acceptant, la quantité de huit « muys » de grain, les deux parts blé et le tiers avoine, mesure de Pontoise, et les deux parts en trois, les trois faisant le tout de quatre porcs, que ledit Caffin devait aux dits reconnaissants « esdits noms », pour raison et à cause de la ferme du domaine de ladite seigneurie de Hérouville qu'il tient de la dame dudit lieu, de deux années échues le jour Saint Martin d'hiver dernier passé cinq cent cinquante ; de laquelle quantité de grain et portion des dits porcs lesdits reconnaissants se sont tenus contents et bien payés, et en ont quitté et quittent ledit Caffin et tous autres, et ce faisant les quittances qu'ils ont baillées ci-devant audit Caffin pour raison de ce que dit est, sont demeurées et demeurent cassées et annulées moyennant ces présentes, promettant & obligeant biens & renonçant & ; fait et passé le samedi XXIIIIe jour d'octobre l'an mil cinq cent cinquante et un /

1559. _ Contrat de mariage entre Denis Caffin marchand et laboureur demeurant à Pontoise, et Perrette Callé veuve de feu Simon Ler, « dame de soi » demeurant à Auvers.
Source : AD 95, 2 E 11/29 - Acte du 17/10/1559, par devant Pierre Moreau notaire à Pontoise.

1561. _ Signe avec paraphe à un acte notarié faisant mention d'une maison qu'il posséde à Pontoise, au coin du Martroy, vers la rue Sainte Honorine.
Source : AD 95, 2 E 11/32 - Acte du 13/12/1561, par devant Pierre Moreau notaire à Pontoise. _ Cession et transports par Denis Caffin marchand et laboureur demeurant à Hérouville, -- à Paoul Le Vasseur notaire pour le roi à Pontoise ; c'est à savoir tout ce qui audit Caffin peut être dû par Claude Chéron, Valentin Chéron, les héritiers Nicolas Yon, Pierre Chéron, Loys Benoiste de Livilliers, à cause de certain gros mur par ledit Caffin fait faire à ses dépens entre la maison dudit Le Vasseur par ci-devant appartenant audit Caffin, et une autre maison appartenant ou qui a appartenu aux dessus dits, assis audit Pontoise au coin du Martroy vers la rue Ste Honorine, ainsi et selon qu'il appert par sentence donnée par le prévôt maire dudit Pontoise entre ledit Caffin et les dessus dits ; Item pareillement ce qui peut être dû audit Caffin pour la « rejoincture » par lui faite faire de l'encognure de la maison desdits les Chéron et susdits, et autres réparations faites en ladite maison, le tout suivant certain contrat passé audit Pontoise entre ledit Caffin et ledit Claude Chéron, en cédant ensemble l'action, procès et poursuite que fait à présent ledit Caffin à l'encontre dudit Claude Chéron subrogeant, cette présente cession et transports faits à la charge d'acquitter ledit Caffin de ladite action et outre moyennant bon paiement que ledit Caffin a confessé avoir eu et receu dudit Le Vasseur, dont quittement, si comme obligeant, renonçant ; « fait le treziesme jour de decembre mil Vc LXI »

1563._ Autre relation de ladite maison après son décès.
Source : AD 95, 2 E 11/37 - Acte du 20/08/1563, par devant Pierre Moreau notaire à Pontoise. _ Délaissement par forme de rachat, par Jehan Benoiste le jeune, laboureur demeurant à Boisemont, -- à Vallentin Chéron marchand potier d'étain, demeurant à Pontoise, présent, de la somme de 24 sols parisis de rente que ledit reconnaissant avait droit de prendre et percevoir chacun an sur ledit Chéron, ses biens et héritages, à cause de la « prinse » à rente par lui faite dudit reconnaissant, des droits qu'il avait et lui appartenait en une maison et lieu, assise audit Pontoise, rue du Martroy, en laquelle ledit Chéron est à présent demeurant ; tant moyennant la somme de 19 livres tournois que ledit Chéron sera tenu payer audit Benoiste, au jour St Martin d'hiver prochain venant, comme à la charge que ledit Chéron sera tenu et a promis acquitter ledit Benoiste envers les héritiers Denis Caffin, de ce que ledit Benoiste pourrait être tenu du « paon (= du pan) de mur estant entre ladicte maison et la maison ou se tient de present paoul le vasseur qui fut audict caffin et des autres massonneries que ledict caffin pouroict avoir faict faire entre lesdictes maisons », pour le regard de ce que ledit Benoiste pourrait être tenu et de toutes parts, et ledit Benoiste sera tenu bailler les lettres qu'il a promis audit Chéron, et (aus)si a icelluy Benoiste promis faire ratifier par Robinette Rouget sa femme, le contenu en ces présentes ; présent Noël Yon marchand cordonnier et Françoys Moufflette demeurant à Pontoise, témoins

Ces deux actes notariés permettent de situer le décès de ce Denis Caffin entre le 13 décembre 1561 et le 20 août 1563.

 

Note(s) : b28/05/1584 Pontoise / St Maclou : Germaine fille de Me Jehan Moreau notaire
p/m : Nicolas Lair, Claude Thiercelin et Margueritte Caffin
b19/02/1585 Pontoise / St Maclou : Margueritte fille de Pierre Hurehau
p/m : Nicolas Bachelier, Margueritte Caffin femme de Me Poual (sic) Le Vasseur & Margueritte Ruette

Titre(s) et/ou Qualité(s) : Maître; Notaire royal à Pontoise
Note(s) : b07/03/1587 Pontoise / St Maclou : Perrette fille de Christofle Hardy
p/m : Paul Le Vasseur, Margueritte More & Anthoynette Touzet

Les AD du Val-d'Oise lui donne donne pour dates extrêmes d'exercice : 1535-1575, alors qu'il exerça bien plus longtemps d'après les documents d'archives de la ville de Pontoise, analysés par Jules Chennevière, érudit Pontoisien, avant leur destruction pendant la dernière guerre.
Source : AD 95, AMP, Série Z - Entrées extraordinaires - Sous-Série 16Z - Fonds Chennevière (cote : 16Z43, Vol. 22, lettre L, p. 12059).

Possible fils de Pierre Le Vasseur qui fut aussi notaire royal à Pontoise... mais leurs dates extrêmes d'exercice se seraient chevauchées, en 1550 notamment. Bien que ce fut aussi le cas pour Paul et son fils Jehan, après 1575 !

 

Titre(s) et/ou Qualité(s) : Honnête femme
Note(s) : Ne sait pas signer, fait sa marque à un acte notarié.
Source : AD 95, 2 E 11/255 - Acte du 15/11/1602, par devant Pierre Dupré notaire à Pontoise (voir in Notice biographique de Jacob Cuvernon, son mari).

Titre(s) et/ou Qualité(s) : Honorable home
Profession(s) : Marchand
Note(s) : Occurrence Prénom : Jacques (du lat. Jacobus, d'où Jacob)
En 1547, Jacob Cuvernon épouse Marie Cafin, comme il appert de son contrat de mariage.
Source : AD 95, 2 E 11/8 - Acte du 23/04/1547, par devant Pierre Moreau notaire à Pontoise. _ Contrat de mariage entre honorable homme Jacob Cuvernon, marchand demeurant à Pontoise d'une part, et Marie Caffin fille d'honorable homme Denis Caffin « laisné », demeurant à Hérouville d'autre part ; ledit Caffin a promis bailler et donner à sa dite fille la somme de quatre cent livres tournois, pour une fois ; ensemble habiller et « entrouseller » sa dite fille bien et honnêtement selon son état ; et ce faisant ledit Jacob Cuvernon a doué et doue ladite Marie sa future épouse de la somme de trente deux livres tournois de rente viagère, à les avoir prendre par ladite Marie sitôt que douaire aura lieu, le jour Saint Martin d'hiver, premier terme de payer commençant au jour St Martin d'hiver prochain venant ensuivant le trépas dudit Cuvernon advenu, et ainsi continuer la vie durant d'icelle Marie seulement, en et sur # \ (à la fin) # sur une maison, cour et lieu ainsi, séant audit Pontoise rue du Martroy, tenant d'un côté à Lucien Boysel, d'autre côté à la veuve Jehan Lucas, d'un bout à la « fortresse » dudit Pontoise, et d'autre bout au pavé ; Item sur la cinquième partie de deux maisons entretenant ensemble, cour, caves et lieux ainsi, séant audit Pontoise rue de la Cordonnerye, tenant d'un côté à Pierre Gillebert, d'autre côté à Guillaume Le Febvre, et des deux bouts aux rues, qu'il a dit à lui appartenir /, tous et chacun les autres biens et héritages audit Jacob de présent appartenant et qui lui pourront appartenir ci-après en quelques lieux qu'ils soient, qui ce, en sont demeurés et demeurent chargés et hypothéqués, l'une pièce, partie et portion répondant pour l'autre pour le tout et sans division « ne discution pour si mestier est » ; et laquelle rente sera rachetable à toujours en baillant et payant à un seul paiement la somme de quatre cent livres tournois ; toutefois sera en l'option de ladite Marie, soit tenir audit douaire préfix ou de prendre le douaire coutumier si bon lui semble nonobstant la coutume du bailliage de Senlis, ville et châtellenie de Pontoise, qu'il n'ont entendu et n'entendent avoir lieu en cet endroit, si comme & obligeant, renonçant

Le décès de Jacob Cuvernon est survenu avant le 15 novembre 1602, comme il appert d'un acte notarié.
Source : AD 95, 2 E 11/255 - Acte du 15/11/1602, par devant Pierre Dupré notaire à Pontoise. _ Vente, cession et transport faits par honnête femme Marie Caffin veuve de feu Jacob Cuvernon, « dame de soi » demeurant à Pontoise, -- à honnête personne Simon Le Vasseur marchand demeurant à Pontoise, présent, acheteur, pour lui, ses hoirs ; c'est à savoir « troys minotz de bled mesteil bon loyal & marchant » de rente faisant moitié de trois mines de pareil blé, aussi de rente annuelle, et a reconnu que ladite veuve Cuvernon avait auparavant « huy » (sic, pour aujourd'hui) droit de prendre et percevoir chacun an , le jour St Martin d'hiver, sur Toussains Landrin demeurant à Livillier(s) et Perrette Cauchon sa femme, ainsi que plus au long est déclaré par le contrat de bail à rente fait par ledit Cuvernon audit Landrin et sa dite femme, et sur les héritages y déclarés et vérifiés ; ledit contrat passé audit Ponthoise par devant Le Vasseur notaire royal ès lieu en date du XXVIIIe jour de novembre mil Vc quatre vingt ; lequel contrat ladite veuve a présentement mis ès mains dudit Le Vasseur acheteur et cédant, avec les arrérages qui en sont et peuvent être dus, subrogeant ; Item en la moitié par indivis de dix perches de terre ou environ, où y aurait ci-devant une maison, volet et jardin assis ès faubourgs dudit Pontoise, en la rue qui conduit à St Anthoine, tenant d'un côté la veuve Jaspart Honoré, d'autre côté à Augustin Cottin, d'un bout au chemin et d'autre bout à (blanc), à ladite veuve « venderesse » appartenant de son conquêt ; ladite terre est tenue et mouvant aux cens et droits seigneuriaux « que se peult debvoir paiables aux jours que deubz sont », que lesdites parties ont dit ne savoir déclarer « quand lors presens sommez de ce faire suyvant lordonnance », pour toutes charges, pour en jouir ; ces présentes « vendition », cession et transport faits moyennant la somme de cinquante six livres tournois, argent franc à ladite veuve « venderesse », pour peine ladite veuve en a confessé avoir eus et reçus dudit acheteur, dont & quittant & dessaisissant & si comme & promettant & obligeant biens & renonçant & ès présence de (blanc)

 

Profession(s) : Laboureur

Créé par Gedail V2.11 le 25/1/2024