Sosa : 50664, 51280, 102664, 51360, 51380, 51460, 26784, 107624, 56016, 56036, 56552, 57448, 116020, 117012, 118056, 236340, 118548, 118580, 59816, 61352

Profession(s) : Laboureur
Note(s) : Parmi les baux de la ferme de Fontenelle, aujourdhui hameau de Nesles-la-Vallée (Val-d'Oise), les quatre plus anciens inventoriés (seuls sont conservés ceux de 1504 et 1528) donnent les noms des fermiers suivants, preneurs à titre de ferme et moisson de grains :
01/04/1504 : Loys Caffin laboureur demeurant à Hérouville pour 12 années.
09/08/1518 : Antoine L'Espare praticien demeurant à Beaumont & Simon Delorme marchand demeurant à L'Isle-Adam pour 3 années.
18/12/1528 : Simon Triboult marchand et laboureur demeurant à Auvers, pour 9 années.
06/11/1537 : Denis et Guillaume Caffin frères laboureurs demeurants à Hérouville pour 9 années ; commencement au jour St Martin d'hiver 1538.
Source : AD 95, A 1365, Intitulé : « Fontenelles / Titre 6, Chapitre 1er, Section 7 / Baux à ferme et à loyer, des domaines situés à Fontenelles, depuis 1504 jusqu'en 1775 » - Acte du 01/05/1504, par devant Nicolas Duplexis clerc tabellion juré en la ville et châtellenie de L'Isle-Adam (est conservée la grosse en papier collationnée par Nicole Augier, prêtre, garde des sceaux de la ville et châtellenie de L'Isle-Adam, et De Sainct Leu notaire à L'Isle-Adam) : Bail à titre de ferme et moisson de grains pour 12 années et 12 dépouilles, par Messire Antoine de Villiers seigneur de l'Isle Adam, à loys Caffin laboureur demeurant à Hérouville, « cest assavoir de lhostel, granche, estables, court, jardins et lieu ainsi comme il se comporte assis a fontenelles avecques les terres labourables appartenans audit hostel le tout scitués et assis au terrouer dudit fontenelles, etc., item joyra icelluy preneur sesdits hoirs ou ayans cause ledit temps durant, de quattre pieces de pré scitués et assises tant a nelle que a verville, que pareillement les fermers de mondit seigneur audit Fontenelles ont tenus et possédés en ensuivant le bail de mondit seigneur, etc., ce présent bail fait moyennant et parmy le prix et quantité de dix muys de grains, les deux pars blé et le tiers avoine mesure dudit l'isle adam et rendu audit lieu es greniers dudit seigneur bailleur, icelluy blé vallant a douze deniers paroisis du meilleur du creu du terrouer dudit fontenelles, et ladite avoine bonne loyalle et marchande, avecques 2 pourceaulx gras et ung cent de gerbées, etc., premier terme de payer commençant dudit jour st martin d iver prochainement venant en ung an et de la en avant continuer de paier d an en an jusques en la fin dicelly temps, etc., « et a esté dit et accordé entre mondit seigneur bailleur et preneur que la ou icelluy preneur ne pourra joyr ne entrer dedans ladite ferme au jour st martin diver prochainement venant au moien du bail fait par mondit seigneur a deffunct colin cornet fils de deffunct noel cornet que en ce cas icelluy preneur ne pourra contraindre ne faire contraindre mondit seigneur de entrer en ladite ferme jusques ad ce que le bail par mondit seigneur audict deffunct colin cornet soit expiré finy et accomply, lequel bail finy et accomply ledit preneur joyra et possèdera de ladite ferme pour faire et accomplir ce que cy dessus est déclaré, au jour sainct martin diver qui sera ung an apres que ledit preneur sera entré dedans icelle ferme, aussi ne pourra icelluy preneur sesdits hoirs ou ayans cause mettre hoirs de ses mains ladite ferme sans le congié liccite et auctorité de mondit seigneur bailleur, de ses hoirs ou ayans cause », etc.

Sa descendance est attestée par un acte notarié, pour au moins quatre enfants : Denis Caffin le jeune, Nicolas Caffin x Phlippotte Maistre, Guillaume Caffin [x Collette Doutreleau], et Claude Caffin x Guillemette Benoiste.
Source : AD 95, 2 E 11/8 - Acte du 26/11/1547, par devant Pierre Moreau notaire à Pontoise. _ Cession et transport sans aucune garantie ni restitution de deniers faire, par honnêtes personnes Denis Caffin le jeune, Pierre Benoiste à cause de Phlippotte Maistre sa femme, (au)paravant femme de feu Nicolas Caffin, demeurant à Hérouville, Guillaume Caffin laboureur demeurant à Fontenelles, et Guillemette Benoiste veuve de feu Claude Caffin, demeurant audit Hérouville, en son nom et comme tutrice légitime et naturelle, et se faisant fort des enfants dudit Claude Caffin et d'elle, et encore ledit Pierre Benoiste au nom et comme tuteur curateur des enfants dudit Nicolas Caffin et de ladite Phlippotte Maistre sa femme, par laquelle Phlippotte il promet faire ratifier, toutefois, -- à Charles Dumont, Collette Caffin sa femme, Mathurin Caffin, demeurant à Verville, Claude Jost et Jacquette Caffin sa femme demeurant à Nesle, et à Guillemette Caffin fille de feu Robert Caffin, ce acceptant par lesdits Dumont, Mathurin et Jost pour ce présents ; c'est à savoir la septième partie en sept, les sept faisant le tout de trois setiers de blé et trois setiers d'avoine, le tout mesure de Ponthoise, de rente que lesdits reconnaissants « esdits noms » comme ayant le droit de noble homme Anthoine de Cugnac, en son vivant seigneur de Hérouville avait droit de percevoir chacun an sur les héritages qui furent Loys Caffin, dénommés et déclarés par les lettres de ce faisant mention, desquelles ils consentent, acceptent qu'ils se puissent aider pour toutes autres garanties en cédant, subrogeant ; ce transport fait moyennant la somme de 20 écus d'or sol que pour ce & dont & quittant & si comme & obligeant & renonçant

En 1538, Loys Caffin demeurait à Valmondois et percevait une rente de 100 sols tournois sur une maison sise à Labbeville, comme l'atteste un acte notarié.
Source : AD 95, 2 E 10/1 - Acte du 01/03/1538, par devant Pierre Moreau notaire à Pontoise. A la suite d'un premier acte dudit jour. _ Cession et transport : Guillaume Oudin laboureur demeurant à Labbeville confesse avoir cédé, quitté et transporté, et promet garantir de ses faits /) et pour toutes autres garanties a baillé trois « lectres avec un aultre lectre » de transport faisant mention /) à Pierre Frère laboureur demeurant audit Labbeville, à ce présent et ce acceptant, tant pour lui que pour Marion Oudin sa femme, leurs hoirs /) C'est à savoir tout et tel « droict de transport qui faict a esté audict recongnoissant » par Martin Delamothe vigneron demeurant à Labbeville, qui « avoit le droict en ceste partie » de Loys Caffin demeurant à Valmondoys, d'une maison, cour, jardin et lieu ainsi /) assis audit Labbeville au lieu-dit " byart ", contenant soixante perches ou environ, tenant d'un côté aux hoirs Jehan Le Grant, d'autre côté à Jacquet Penil, d'un bout au Maure, et d'autre bout au chemin qui tend dudit " byard " à Hédouville, tenu et mouvant de noble homme Me André Mares secrétaire du Roi et seigneur de Montjavoult et de Labbeville, à cause de son fief de Chastillon, à la charge de douze deniers parisis de cens par chacun an le jour Saint Rémy, et de rente au jour de Noël une mine avoine, un chapon, demie poule ; Item de demi arpent de pré assis audit Labbeville en ce même lieu, tenant d'un côté aux hoirs Quentin De Chaumont, d'autre côté à Jehan De Launoy, d'un bout aux hoirs Charlot Delamothe, et d'autre bout au Maure, tenu et mouvant des seigneurs dudit Labbeville, à la charge de deux sols parisis de cens le jour Saint Rémy, pour toutes charges en cédant /) pour en jouir /) Ce présent transport fait aux dites charges, aussi à la charge que lesdits mariés seront tenus payer et acquitter par chacun an, le jour Saint Martin d'hiver, envers ledit Loys Caffin, ses hoirs /) la somme de cent sols tournois de rente, et entretenir lesdits lieux, fumer et accomplir les autres charges contenues, tant « esdites » trois lettres que audit transport daté du quatorzième jour d'octobre dernier passé, pour et en l'acquit, et lesdites charges d'icelui Oudin et Delamothe, et icelles fournir et faire valoir tant sur les lieux dessus déclarés comme généralement sur tous et « chacuns » ses autres biens et héritages présents et à venir, qu'il en a pour ce obligés et hypothéqués au paiement, fournissement et continuationt desdites charges, l'une pièce, partie et portion répondant pour l'autre pour le tout et sans division, et (au)si seront tenus lesdits mariés, payer les ventes et saisines qui pourront être dus, tant à cause dudit transport premier octroyé que du présent, aux dits seigneurs ou autres qu'il appartiendra, et d'icelles ventes ensaisinées, en acquitter ledit Oudin cédant, et de toutes pertes, dépens, dommages et intérêts qu'il pourrait avoir souffrir et soutenir à faute de ce faire en temps et lieu, dont & si comme & obligeant biens & renonçant

Son décès est survenu entre le 3 juillet 1539 et le 05/11/1545..
Source 1): AD 95, 2 E 10/1 - Acte du 03/07/1539, par devant Pierre Moreau notaire à Pontoise. _ Vente de 3 pièces de terre sises à Hérouville, par Jehan Lamendier et Thibaulde Caffin sa femme, Jehan Caffin et Jehanne Bouthery sa femme, lesquelles 3 pièces de terre leur appartenant comme héritiers de feu Michel Chamot, fils de défunte Andrée Caffin, súur desdits Jehan et Thibaulde Caffin, -- à Denis Caffin le jeune, marchand et laboureur demeurant à Hérouville ; et outre moyennant la somme 1) de 11 livres tournois pour les 2 premières pièces de terres, à savoir 3 quartiers sis au terroir d'Hérouville, lieu-dit la sente dennery (tenant d'un côté aux hoirs Ambroise Caffin, d'autre côté Olivier Benoiste, et d'un bout à Pierre Honnoré, etc.), et 36 perches ou environ au même terroir, lieu-dit le noyer (tenant d'un côté audit acheteur, d'autre côté et d'un bout à Phlipot Thueré, et d'autre bout à Loys Caffin, etc.), 2) de 100 sols tournois pour la tierce pièce de terre, sise au même terroir, lieu-dit gouppimont (tenant d'un côté Denisot Caffin, d'autre côté à noble homme et sage Maître Jehan Dauvet président des généraux à Paris, et d'un bout audit acheteur ; les reconnaissants ont déclaré qu'ils auraient loué, agréé et ratifié et par ces présentes louent, agréent et ratifient et ont pour agréable les ventes, cessions et transports qui ont été faits par ci-devant, tant par ledit Michel Chamot que par Ambroise Caffin et Pierre Chamot ses tuteurs et curateurs audit acheteur, des héritages audit Michel Chamot appartenant.
Source 2) : AD 95, 2 E 11/237 - Acte du 05/11/1545, par devant Gérard Ledru notaire à Pontoise (voir in Notice biographique de Michelle Barrois, sa femme).

Sosa : 50665, 51281, 102665, 51361, 51381, 51461, 26785, 107625, 56017, 56037, 56553, 57449, 116021, 117013, 118057, 236341, 118549, 118581, 59817, 61353

Note(s) : Occurrence : Barroys (Terrier d'Auvers)
En 1543, Michelle Barroys est dite veuve de feu Loys Caffin en son vivant laboureur demeurant à « Valmondoys ».
Source : AN, S. 2676 - Terrier d'Auvers, t. I (in fine).
En 1545, Michelle Barrois, veuve de feu Loys Caffin, fait donation, cession et transport de plusieurs biens immeubles et rentes viagères, par donation irrévocable fait entre vifs, à sa nièce Michelle Delanoue et à son futur époux, comme porté par leur contrat de mariage.
Source : AD 95, 2 E 11/237 - Acte du 05/11/1545, par devant Gérard Ledru notaire à Pontoise. _ Contrat de mariage entre Gérard Bérault et Michelle Delanoue : furent présents en leur personne Gérard Bérault marchand demeurant à L'Isle-Adam, en son nom d'une part, et Michelle Delanoue veuve de feu Jehan Dousset, en son vivant marchand demeurant à Valmondois, aussi en son nom d'autre part, lesquelles parties « disoient » que pour parvenir au mariage « encommencé » entre eux et qu'ils espèrent sortir effet, ils auraient et ont fait les traités et conventions matrimoniales qui ensuivent ; c'est à savoir qu'elles ont promis et promettent, même ladite veuve en la présence, du consentement et de l'avis de Michelle Barrois, veuve de feu Loys Caffin, en son vivant marchand laboureur demeurant audit Valmondois, sa tante, prendre l'un l'autre par loi de mariage « si tost et incontinent que dieu et saincte eglise si accorderont en faveur et contemplation duquel mariage quen autrement ne seroit parfaict comme ilz dient (sic) » ; ladite Michelle Barrois de sa bonne volonté, sans contrainte aucune, reconnut et confessa avoir donné, cédé, transporté, et par ces présentes donne, cède, transporte dès maintenant à toujours par donation irrévocable, fait entre vifs en la meilleure forme que faire se peut, sans espérance d'aucun rappel à jamais pour quelque cause que ce soit, promis et promet garantir de tous empêchements quelconques aux dits futurs mariés et aux enfants venant et procédant de leur mariage, ce acceptant pour eux et leurs dits enfants, enfants ; c'est à savoir la moitié de tous et chacun les biens meubles, dettes et créances qui à ladite donatrice appartiennent de présent et pourront appartenir au jour de son trépas, ensemble la moitié par indivis de six espaces de maison, cour, jardin et lieu comme il se comporte, cave devant à l'opposite d'icelle maison, contenant le tout quartier et demi ou environ séant audit Valmondois, tenant d'un côté tout ledit lieu, les hoirs Loys Caffin, d'autre côté les hoirs Jehan Caffin, d'un bout la rue, et d'autre bout " le maure ", tenus et mouvants de monseigneur le Connétable à cause de sa seigneurie dudit Valmondois, à deux deniers parisis de cens le jour Saint Denis, un boisseau avoine et le tiers de demi chapon de rente chacun an le jour de Noël / Item et la totalité des héritages et rentes ci-après déclarés ; savoir est (suit une longue énumération de biens immeubles et de rentes viagères);lesquels héritages et rentes icelle donatrice a dit à elle appartenir de son conquêt, en cédant, pour en jouir par iceux futurs mariés incontinent après le trépas de ladite donatrice, en tous fruits, profits ; à la charge que où lesdits futurs mariés « decedoient sans hoirs nées et procrées de leurs corps oudict mariage » que lesdits héritages et rentes et biens immeubles appartiendront aux enfants venus du mariage d'entre ledit défunt Doulcet et ladite Michelle Delanoue, sa veuve ; et moyennant ce ledit Bérault a voulu et consenti, veut, consent et accorde à ladite Delamoue sa future épouse, qu'elle ait et prenne son droit de douaire coutumier sur tous les biens immeubles qu'il a et lui appartiennent de présent, et pourront appartenir ci-après à quelque titre ou moyen que ce soit, nonobstant la coutume, pour en jouir par elle sitôt et incontinent que douaire aura lieu, selon la coutume de la ville et châtellenie dudit Pontoise, bailliage de Senlis ; ces présents traités, donation, cession et transport faits pour les causes et aux charges susdites, aussi à la charge que ladite Barrois jouira en usufruit, sa vie durant seulement desdits biens et héritages et rentes ci-dessus donnés, et « pour la bonne et vraye amour naturelle » qu'elle a vers ladite Delanoue sa nièce et icelui Bérault son futur époux, et « quilz ayent dequoy myeulx vivre et eulx entretenir audict estat de mariage », et que tel a été et est son plaisir et ainsi le faire « comme elle disoit », et aux dites fins s'est icelle Barroix dessaisie et dévêtue desdits héritages, rentes et biens immeubles, au profit desdits futurs mariés, voulant iceux en être saisis et vêtus, mis et reçus en bonne possession et saisine par lesdits seigneurs et autres qu'il appartiendra, etc.

 
Sosa : 25332

Profession(s) : Marchand et laboureur
Note(s) : En 1547, une rente à prendre sur les héritages qui furent à Loys Caffin, apparaît avoir été cédée et transportée aux héritiers de Robert Caffin, qui étaient sans nul doute les cousins germains de Denis Caffin le jeune, de son frère Guillaume, et de ses deux autres frères Claude et Nicolas Caffin décédés.
Source : AD 95, 2 E 11/8 - Acte du 26/11/1547, par devant Pierre Moreau notaire à Pontoise. _ Cession et transport sans aucune garantie ni restitution de deniers faire, par honnêtes personnes Denis Caffin le jeune, Pierre Benoiste à cause de Phlippotte Maistre sa femme, (au)paravant femme de feu Nicolas Caffin, demeurant à Hérouville, Guillaume Caffin laboureur demeurant à Fontenelles, et Guillemette Benoiste veuve de feu Claude Caffin, demeurant audit Hérouville, en son nom et comme tutrice légitime et naturelle, et se faisant fort des enfants dudit Claude Caffin et d'elle, et encore ledit Pierre Benoiste au nom et comme tuteur curateur des enfants dudit Nicolas Caffin et de ladite Phlippotte Maistre sa femme, par laquelle Phlippotte il promet faire ratifier, toutefois, -- à Charles Dumont, Collette Caffin sa femme, Mathurin Caffin, demeurant à Verville, Claude Jost et Jacquette Caffin sa femme demeurant à Nesle, et à Guillemette Caffin fille de feu Robert Caffin, ce acceptant par lesdits Dumont, Mathurin et Jost pour ce présents, c'est à savoir la septième partie en sept, les sept faisant le tout de trois setiers de blé et trois setiers d'avoine, le tout mesure de Ponthoise, de rente que lesdits reconnaissants « esdits noms » comme ayant le droit de noble homme Anthoine de Cugnac, en son vivant seigneur de Hérouville avait droit de percevoir chacun an sur les héritages qui furent Loys Caffin, dénommés et déclarés par les lettres de ce faisant mention, desquelles ils consentent, acceptent qu'ils se puissent aider pour toutes autres garanties en cédant, subrogeant ; ce transport fait moyennant la somme de 20 écus d'or sol que pour ce & dont & quittant & si comme & obligeant & renonçant

Le décès de Denis Caffin le jeune est survenu avant le 17 octobre 1548, date à laquelle sa femme est dite être veuve.
Source : AD 95, 2 E 11/238 - Acte du 17/10/1548, par devant Gérard Ledru notaire à Pontoise. _ Bail à titre de ferme et de loyer, du jour Saint Martin d'hiver prochain venant jusqu'à neuf ans et neuf dépouilles finis, fait par noble homme Jehan de Barbesis, écuyer, seigneur de Hérouville en partie, demeurant à Paris, en son nom d'une part, -- et Jehanne Maistre veuve de feu Denis Caffin le jeune, demeurant à Hérouville, et Robert Caffin son fils demeurant à Fontenelles, aussi en leurs noms d'autre part ; c'est à savoir + \ (en marge) + une grange, cour, étables, bergeries et lieux comme ils se comportent séant audit village de Hérouville avec / les terres et héritages ci-après déclarés, etc. (suit la liste des héritages baillés) ; moyennant et parmi la quantité de huit « muys » grain, les deux tiers blé froment, et le tiers avoine, et une mine de pois, grain sec et vert, loyal et marchand, dont quatre « muys » grain et mine de pois, mesure de Paris, livrés et rendus audit lieu « hostel » dudit bailleur, et les autres quatre « muys » à la mesure dudit Pontoise et y rendu ès greniers dudit bailleur, + \ (en marge) + avec un pourceau valant six livres tournois, trente livres de beurres et douze chapons en ladite ville de Paris /, que de ferme et moisson ; lesdits preneurs, chacun d'eux pour le tout sans division, renonçant au bénéfice et ordre de « discution » en ont promis, promettent et seront tenus payer chacun an audit bailleur, ses hoirs, ou au porteur, ledit jour Saint Martin d'hiver ; premier terme de payer commençant dudit jour prochain venant en un an, et ainsi ; et avec ce seront tenus et ont promis lesdits preneurs, faire couvrir de chaume et latte, à leurs dépens, lesdites granges, étables et bergeries, et icelles entretenir bien et dûment pendant ledit temps, et en fin d'icelui les laisser en bonne et due réparation, « et si ne pourront cedder ne transporter ce present bail ne partie dicelluy » à quelques personnes que ce soit, sans le vouloir et consentement d'icelui bailleur ; aussi seront tenus lesdits preneurs mener ou faire mener et arriver à leurs dépens, en ladite ville de Paris « esdits garniers » par chacune desdites années durant ledit temps, trois mines de blé que lui doit chacun an le seigneur de Dampierre sur son fief et ses appartenances séant audit Hérouville, et encore deux setiers blé et six setiers avoine, mesure dudit Pontoise, dus audit bailleur sur diverses masures séant audit Hérouville, tenus de lui à cause de son fief qu'il a audit lieu ; en seront tenus recevoir des personnes en étant sujets et redevables, « et si mestier est » les contraindre à en faire le paiement, et en cas que pendant ledit temps iceux preneurs ou l'un d'eux allaient de vie à trépas, le survivant par dernier mourant jouira lui seul de ladite ferme, sans ce que les héritiers du premier décédé y puisse demander aucun droit ; et si décédaient tous deux pourra ledit bailleur remettre en ses mains ladite ferme et icelle bailler à qui bon lui semblera car ainsi nonobstant & promettant & obligeant biens même lesdits preneurs l'un seul et sans division & renonçant

En définitive, le décès de Denis Caffin le jeune est survenu le 23 juillet 1548. Déduction faite d'après un acte notarié relatif à une délivrance de legs (volonté testamentaire), passé le 28 décembre 1549. Cet acte mentionnant « le jour et le mois » où les marguilliers et leurs successeurs seront tenus de faire annuellement et perpétuellement un service religieux à la mémoire du défunt, sur son « inhumation », à savoir « le XXIIIe jour de juillet », on pourrait en déduire que Denis Caffin le jeune est décédé le 23 juillet 1549 ! Cependant, vu que dans l'acte du 17 octobre 1548 (supra), Jehanne Maistre est dite être sa veuve... c'est donc forcément 1548 l'année de son décès et non 1549.
Source : AD 95, 2 E 11/239 - Acte du 28/12/1549, par devant Gérard Ledru notaire à Pontoise. _ Délivrance de legs : furent présents en leurs personnes Robert Caffin laboureur demeurant à Fontenelles, Jehan Watel aussi laboureur demeurant à Nesle, Jehan le Roulx dudit état demeurant à Saygy, en leurs noms et encore ledit Caffin comme tuteur et curateur des enfants feus Denis Caffin, (de) Michel De Boissy et de Michelle Caffin sa femme, par lesquels ; lesquels de leurs bonnes volontés /) reconnurent et confessèrent que pour satisfaire au vouloir et volonté testamentaires dudit défunt Denis Caffin, et en accomplissant icelui ils auraient cédé, transporté, et par ces présentes cèdent, transportent et délaissent dès maintenant à toujours et promettant garantir de tous /) à l'oeuvre et fabrique Saint Cler de Hérouville, ce acceptant par Pierre Cafin et Pierre Benoiste, laboureurs demeurant audit lieu, marguilliers de ladite fabrique, pour et au nom d'icelle au temps à venir, demi arpents trois perches de terre ou environ « prins » en une plus grande pièce séant au terroir de Brécourt au lieu-dit " plain platre ", tenant d'un côté - ledit demi arpent trois perches - le seigneur dudit Hérouville, d'autre côté le seigneur de Labbeville, d'un bout le seigneur d'Auvers, et d'autre bout lesdits mineurs ; qu'ils ont dit être tenu et mouvant des seigneurs dudit Brécourt, au sur et prix de douze deniers parisis de cens pour arpent, sans autres charges, pour en jouir ; ce présent transport et délaissement faits à ladite charge laquelle /) et outre à la charge que lesdits marguilliers et leurs successeurs, pour et au nom de ladite fabrique, seront tenus et ont promis faire dire, chanter et célébrer par le curé dudit Hérouville, une haute messe de requiem et en fin d'icelle le libera, de profondis et oraisons accoutumées sur l'inhumation dudit défunt, le XXIIIe jour de juillet, et pour ce faire quérir et livrer ornements, calice et toutes autres choses à ce requises et nécessaires ; premier terme de commencer ledit service échéant le XXIIIe jour dudit mois de juillet prochain venant et ainsi continuer d'an en an au jour et perpétuellement à toujours pour le salut et remède de l'âme dudit défunt et de ses parents et amis trépassés, si comme ils disent, dont & promettant & obligeant biens même lesdits marguilliers, les biens, revenu et temporel de ladite fabrique, renonçant

 

Note(s) : 5 décembre 1511 :
.............................................Livillier (sic)................................................341
..................................................D
Vente faite par Jean Vincent au profit de Simon Caffin d'une maison
------
342
cour et jardin le lieu ainsy quil se comporte scis a Livillier au lieu dit Le Vivier tenant d'un costé a jean Taverne, dautre cosré aud(it) achepteur d'un bout aud(it) vendeur, et dautre bout a la rüe mouvant de labbaye de St Martin de pontoise aux cens qui deubs sont 5 10bre 1511 Cotte 5
Source : AD 95, 9 H 1 / Abbaye de St Martin de Pontoise ; Intitulé « Table Alphabétique de l'Inventaire des tiltres de l'Abbaye de St Martin de Pontoise fait en lannée 1684 ». Livillier D, p. 341-342.

Le décès de Simon Caffin est survenu bien avant le 14 janvier 1541, puisque sa femme est dite remariée en toisièmes noces, comme il appert par acte notarié.
Source : AD 95, 2 E 10/2 - Acte du 14/01/1541, par devant Pierre Moreau notaire à Pontoise. _ Traités, accords et conventions : Denis Caffin « laisné » laboureur et marchand demeurant à Hérouville d'une part, et Françoys Fillette aussi laboureur à Vi (sic, pour Wy), et Agnette Gervais sa femme de lui autorisée, et (au)paravant lui femme de Jehan Duval en secondes noces, et en premières noces de Simon Caffin d'autre part ; lesquelles parties disant que procès s'étant mu entre eux par devant monsieur le prévôt en garde de Pontoise ou son lieutenant, en demandant de la partie dudit Caffin pour raison de six setiers de blé et de LXX sols tournois d'arrérages, qui maintenait lui être dus par lesdits mariés, à cause des terres qu'ils avaient tenus et tiennent encore de lui, et qui auraient été vendus à icelui Caffin par ledit feu Simon Caffin et ladite femme, et à cette fin aurait conclu et en défendant par lesdits mariés, aurait été dit et maintenu que supposé qu'ils dussent ledit blé et deniers, que néanmoins auraient baillé audit Caffin pour le payement de ce plusieurs deniers, agneaux et autres choses en sorte qu'ils en pourraient être quittes ; et sitôt auraient procédé par devant ledit prévôt et étaient en voie d'entrer en gros procès, et finalement pour à ce éviter et à frais et dépens, auraient lesdites parties, même ladite femme autorisée de son dit mari comme dessus, fait et par ces présentes font entre eux les traités, accords et conventions qui ensuivent ; c'est à savoir que ledit Caffin les auraient quittés et quitte brièvement et purement à toujours des VI setiers blé et LXX sols tournois à lui dus pour ferme comme dit est, moyennant ce que iceux mariés l'auraient pareillement quitté et quittent pour toujours de tout ce que lui auraient, même ladite femme, baillé en deniers, agneaux et autres choses en quelque forme et ni autre que ce soit, et ou puisse être sur ledit grain de ferme et deniers autrement, et en ce faisant leur a volontairement icelui Caffin, donné et donne par ces présentes pouvoir et puissance de pouvoir, savoir de lui du jourd'hui dedans quinze jours prochains venants, toutes et chacune les terres que icelui défunt Simon Caffin et ladite femme lui auraient vendus durant et constant leur mariage, en lui rendant et payant à un payement seul, le sort principal contenu ès lettres de ladite « vendition », en le remboursant de tout ses frais et loyaux coûts, et à cette fin sera tenu icelui Caffin montrer et exhiber lesdites lettres sans préjudice audit procès ; lesquels iceux mariés seront tenus et ont promis lui payer selon la taxe qui en sera faite, hors les immeubles dudit Caffin que icelui Caffin leur a quitté et remis moyennant ce que dessus & dont & si comme & obligeant & renonçant &

Autre relation indirecte et plus tardive de son décès, en 1552.
761
francoys fillette
Demourant aud(ict) liviller et anne gervais sa femme paravant veufve simon caffin et jean caffin demourant aud(ict) livillier Rue de la chaize no(m)mée la masure du vivier conten(ant) quartier & demy ou environ tenant dun costé aud(ict) fillette dautre costé aux heritiers jean desvaux dun bout a lad(icte) rue et dautre aud(ict) fillette et sad(icte) femme doit aud(ict) jour ..... II d(eniers) p(arisis)
Source : AD 95, 9H25 / Abbaye de St Martin de Pontoise. Copie du terrier de 1552 - Chefs-cens, rentes et droits seigneuriaux dus aux religieux de l'abbaye à Livilliers : [761] francoys fillette.

 

Note(s) : Occurrence Prénom : Agnette, forme anc de Annette, diminutif de Anne
Source : AD 95, 2 E 10/2 - Acte du 14/01/1541, par devant Pierre Moreau notaire à Pontoise. _ Traités, accords et conventions : Denis Caffin « laisné » laboureur et marchand demeurant à Hérouville d'une part, et Françoys Fillette aussi laboureur à Vi (sic, pour Wy), et Agnette Gervais sa femme de lui autorisée, et (au)paravant lui femme de Jehan Duval en secondes noces, et en premières noces de Simon Caffin d'autre part, lesquelles parties disant que procès s'étant mu entre eux, par devant monsieur le prévôt en garde de Pontoise ou son lieutenant, en demandant de la partie dudit Caffin pour raison de six setiers de blé et de LXX sols tournois d'arrérages, qui maintenait lui être dus par lesdits mariés, à cause des terres qu'ils avaient tenus et tiennent encore de lui, et qui auraient été vendus à icelui Caffin par ledit feu Simon Caffin et ladite femme, et à cette fin aurait conclu et en défendant par lesdits mariés, aurait été dit et maintenu que supposé qu'ils dussent ledit blé et deniers, que néanmoins auraient baillé audit Caffin pour le payement de ce plusieurs deniers, agneaux et autres choses en sorte qu'ils en pourraient être quittes ; et sitôt auraient procédé par devant ledit prévôt et étaient en voie d'entrer en gros procès, et finalement pour à ce éviter et à frais et dépens, auraient lesdites parties, même ladite femme autorisée de son dit mari comme dessus, fait et par ces présentes font entre eux les traités, accords et conventions qui ensuivent, c'est à savoir que ledit Caffin les auraient quittés et quitte brièvement et purement à toujours des VI setiers blé et LXX sols tournois à lui dus pour ferme comme dit est, moyennant ce que iceux mariés l'auraient pareillement quitté et quittent pour toujours de tout ce que lui auraient, même ladite femme, baillé en deniers, agneaux et autres choses en quelque forme et ni autre que ce soit, et ou puisse être sur ledit grain de ferme et deniers autrement, et en ce faisant leur a volontairement icelui Caffin, donné et donne par ces présentes pouvoir et puissance de pouvoir, savoir de lui du jourd'hui dedans quinze jours prochains venants, toutes et chacune les terres que icelui défunt Simon Caffin et ladite femme lui auraient vendus durant et constant leur mariage, en lui rendant et payant à un payement seul, le sort principal contenu ès lettres de ladite « vendition », en le remboursant de tout ses frais et loyaux coûts, et à cette fin sera tenu icelui Caffin montrer et exhiber lesdites lettres sans préjudice audit procès ; lesquels iceux mariés seront tenus et ont promis lui payer selon la taxe qui en sera faite, hors les immeubles dudit Caffin que icelui Caffin leur a quitté et remis moyennant ce que dessus & dont & si comme & obligeant & renonçant &

2 juin 1548 : date d'une déclaration censière fait mention de sa filiation paternelle.
Sources : 1. AN, 3 AP/1 - Fonds Nicolay (famille de) : XIIIe-XIXe siècles. 2. Archives de la Société de la Société historique et archéologique de Pontoise et du Vexin (SHAPOV), série B.
Type de document : Terrier pour les années 1547 à 1549 que François Dubray, marchand et bourgeois de Paris, procureur des religieuses, abbesse et couvent Notre Dame de Chelles Sainte Bauteur à fait dressé pour elles, par acte passé par devant Gérard Ledru et Pierre Moreau clercs notaires du Roi à Pontoise ; il concerne trois fiefs dont l'un séant ès faubourgs et terroir de Pontoise, l'autre ès village et terroir de Livilliers et Génicourt, et l'autre au village et terroir d'Osny et environs (folios 85 à 1, ordre décroissant + chiffres romains, ordre croissant).
Cf. fol. 57, XXIX
[2 juin 1548 - François Fillette et Anne Gervais sa femme]
Eulx une aultre piece de terre Contenant quartier et demy seant au Champ pourry tenant dun Coste et dun bout au Chemin daultre Cote les heritiers dubray et dun bout au Chemin qui va de livillier a Osny a eulx apparternant a Cause de ladicte femme par le trespas de feu Jehan gervais a la Charge de ung denier Obole tournoiz de Cens pour ce .... 1 d ob tz
NB : La filiation paternelle de Anne Gervais est mentionnée de manière implicite ; conséquemment cette filiation paternelle devient aussi celle de Germaine Gervais et de Christofle Gervais.

En 1552, dans un registre terrier, Anne Gervais est seulement dite : « auparavant veuve de Simon Caffin », éludant ainsi son second mariage avec Jehan Duval. Avec François Fillette alors son mari, ils sont cités demeurant en la masure du vivier, rue de la Chaise à Livilliers.
761
francoys fillette
Demourant audict liviller et anne gervais sa femme paravant veufve simon caffin et Jehan caffin
demourant audict livillier Rue de la chaize nommee La masure du vivier contenant quartier & demy ou environ tenant dun costé audict fillette dautre costé aux heritiers Jean desvaux dun bout a ladicte rue et dautre audict fillette et sadicte femme doit audict Jour .... II d(eniers) p(arisis)
Source : AD 95, 9 H 25 / Abbaye de St Martin de Pontoise. Copie du terrier de 1552 - Chefs-cens, rentes et droits seigneuriaux dus aux religieux de l'abbaye à Livilliers : [761] francoys fillette.

Note(s) : 761
francoys fillette
Demourant aud(ict) liviller et anne gervais sa femme
paravant veufve simon caffin Et Jean caffin
demourant aud(ict) livillier Rue de la chaize no(m)mee
la masure du vivier conten(ant) quartier & demy ou environ
tenant dun coste aud(ict) fillette dautre coste aux
heritiers Jean desvaux dun bout a lad(icte) rue et
dautre aud(ict) fillette et sad(icte) femme doit aud(ict) Jour II d(eniers) p(arisis)
(suit le détail de 6 pièces de terre appartenant audit Fillette)
Source : AD 95, 9 H 25 / Abbaye de St Martin de Pontoise. Copie du terrier de 1552 - Chefs-cens, rentes et droits seigneuriaux dus aux religieux de l'abbaye à Livilliers : [761] francoys fillette.

 

Note(s) : 761
francoys fillette (in 8e déclaration)
Ledict Jehan caffin tant en son nom que comme soy faisant fort de Jehan fillette et les enffans myneurs de feu Jehan desvaux et loyse caffin jadis sa femme a cau(s)e delle pour une maison court jardin et lieu comme il se comporte assise audict liviller au lieudict le vivier contenant demy arpent ou environ tenant dun costé aux dames de chelles dautre audict Jehan caffin dun bout a la Rue et dautre bout a Jehan trianon doit audict Jour .... II d(eniers) p(arisis)

Et sy doit encores le jour de noel par) chacun an a ladicte abbaye et payable en icelle quatre solz parisis de rente et droict seigneurial pour ce .... IIII s(olz) p(arisis)
Source : AD 95, 9 H 25 / Abbaye de St Martin de Pontoise. Copie du terrier de 1552 - Chefs-cens, rentes et droits seigneuriaux dus aux religieux de l'abbaye à Livilliers : [761] françoys fillette.

Note(s) : Occurrence : Micheau

Créé par Gedail V2.11 le 25/1/2024