Titre(s) et/ou Qualité(s) : Bourgeois de Paris
Profession(s) : Marchand
Note(s) : Lombard / Lombart
Source : AN, Y//118, fol. 80 - Actes du 29/07/1576. _ Contrat de mariage entre Joseph Lombart marchand à Paris, et Michelle Le Normant : fut présent Jean Le Normant marchand bourgeois de Paris, frère et tuteur de Michelle Le Normant, lequel promet de donner aux futurs époux la veille de leurs « espouzailles » une somme de 2000 livres tournois provenant en partie de la vente de portions de maisons et de vignes situées à Etiolles et appartenant à la future épouse par suite des successions de ses père et mère, et s'engage en outre à donner à sa soeur ses vêtements nuptiaux, et, Anne Favereau veuve de Jean Lombart, mère dudit Joseph Lombart, promet de donner à son fils la veille du mariage, une somme de 1000 livres tournois.
A cet acte font suite les quittances du 23/09/1576, délivrées par Joseph Lombart et par Michelle Le Normand sa fiancée, des sommes mentionnées au contrat.

Joseph Lombart teste le 12 novembre 1619.
Source : An, Y//163, fol. 12 v° - Acte du 12/11/1619, _ Testament de Joseph Lombart marchand bourgeoisde Paris, demeurant rue Tiquetonne, paroisse Saint-Eustache.

Note(s) : Le Normant / Le Normand

Titre(s) et/ou Qualité(s) : Bourgeois de Paris; Garde puis Grand-garde du Corps (autrement dit de la Corporation) et Juge-Consul de l'Orfèvrerie ; Marguilliier de l'église des R.R.P.P. Barnabites, paroisse de St Barthélemy
Profession(s) : Marchand orfèvre; Maître orfèvre; Marchand d'or et d'argent préparé en fil et plané (Almanach Dauphin, 1776)
Note(s) : Occurrence Prénom : Pierre Charles, en 1784 (AN, T-1490-32 / Répertoire des orfèvres de Paris)
Source Internet : https://www.geneanet.org/archives/registres/view/22251/4

Né en 1712 à Paris ; son père le met en apprentissage de l'orfèvrerie à l'àge de 16 ans.
Source : AN, MC/ET/CXV/458 - Acte du 02/07/1728 par devant Antoine François Doyen notaire au Châtelet de Paris. _ Contrat d'apprentissage : Charles Spire bourgeois de Paris met en apprentissage pour 8 ans, son fils Charles, 16 ans, avec Edouard Prévost, quai des orfèvres (logé, nourri, chauffé), moyennant 500 livres.

« Charles Spire fut reçu maitre [orfèvre] en 1736. Successivement garde, grand-garde de la corporation et consul. Vivait encore en 1787. »
Source : Henry Nocq, P. Alfassa, J. Guérin, " Orfèvrerie civile fançaise du XVIe au début du XIXe siècle ". Paris : Albert Lévy, 1927, t. II, planche XXXVII.

« SPIRE (Charles) Apprenti 15 Octobre 1736. Deumeurant Dauphine, maître à Paris, cautionné par Edouard Prévostn quai des Orfèvres, il fait insculpter son poinçon : Fleur de lys couronnée, deux grains, C S, deux palmes en sautoir. »
Source : Henry Nocq, " Le poinçon de Paris ». Paris : L. Laget, 1968, t. IV, p. 33.

En 1737, il forme un apprenti nommé Claude Daniel Despriez.
Source : AN, MC/ET/CXV/503 - Acte du 06/04/1737 par devant Antoine François Doyen notaire au Châtelet de Paris. _ Contrat d'apprentissage : Jean Carcillieux orfèvre sur le pont Saint-Michel met en apprentissage pour 8 ans, Claude Daniel Despriez, 15 ans, avec Charles Spire, quai des orfèvres (logé, nourri, chauffé, éclairé), moyennant 150 livres.

1761, Charles Spire est dit bourgeois de Paris.
Source : AN, ET/MC/CXXII/716 - Acte du 20/10/1761, par devant Jacques Félize notaire au Châtelet de Paris. _ Transport de créance à Charles Spire, marchand orfèvre et bourgeois de Paris, paroisse Saint-Barthélemy.

« Charles Spire fut l'un des plus talentueux orfèvres parisiens du XVIIIe siècle. Bien que son activité soit attestée jusqu'en 1788, ses úuvres sont de toute rareté. »
Source : Connaissance des arts Nos 596 à 600. Socité française de promotion artistique. 2002, p. 125.

« Indemnités à divers propriétaires de maisons sur les quais & ponts de la vile de Paris.
Veuve & heritiers Ch. Spire, ancien juge-consul , & ancien marchand orfevre à Paris , à cause de la suppression d'une maison qui lui appartenoit , rue de Gèvres , la somme de 12,000 livres avec les intérêts qui en sont échus , à compter du premier juillet 1787 , ci ........... 12,000# »
Source : Décrets de liquidation rendus par l'Assemblée-nationale-législative, Depuis le 1er Octobre 1791, jusqu'au 27 Février 1792. Paris : Impr. Nationale, 1792, p. 248 (4°. Arriéré du Département des Finances).

Note(s) : Occurrence : Pellier
« Charles Spire et son épouse Anne Pellier, son épouse, achètent pour 2.000 livres le mobilier de la boutique, tous les outils, les glaces, peintures des dessus de portes, une bibliothèque. »
Source : AN, MC/ET/XCVII/285 ; d'après F. de Nobele, in Bulletin de la Société de l'histoire de l'art français, 1996, p. 178 note (53).

« Près le Palais et en face de la place Dauphine : sur Fournier, maître fondeur en argent, et Marie Jeanne Elisabeth Lourion, son épouse, à la requête d'Anne Pelletier, veuve de Charles Spire, ancien juge consul. 11 décembre 1790. »
Source : Madeleine Dillay, Monique Langlois, " Les archives des saisies réelles (ZZ2 1 à 1085) ". Paris : Archives Nationales, 1982, p. 129, 355 (Index).

Note(s) : Signe " j. f thibault de raucourt " à un acte notarié.
Source : AN, MC/ET/XCII/570 - Acte du 12/03/1751, par devant François Jean Roger notaire au Châtelet de Paris. _ Echanges et contre-échanges (maison, cour, jardin sis à Enghien contre des pièces de terres et vignes sis à Saint Brice) faits par Me Nicolas Dardet secrétaire et Garde des archives de monseigneur le Prince de Condé, et Jeanne Françoise Thibault de Raucourt son épouse qu'il autorise à l'efet des présentes, demeurant à Paris à l'hôtel et rue de Condé, paroisse Saint Sulpice ; ladite dame Dardet légataire universelle de dame Clémence Claude Langlois, veuve de Henry de Corenne, écuyer, sa tante, suivant son testament reçu par Langloix et son confrère notaires à Paris, le vingt sept novembre mil sept cent trente sept, insinué le vingt et un janvier mil sept cent trente huit, duquel testament l'éxécution a été commentée par sentence du Châtelet du vingt six mars suivant, d'une part, -- et Jean Philippe Sergent procureur fiscal de la baronnie d'Ecouen et dépendances, et procureur au bailiage d'Enguien lès Paris (sic), demeurant en la ville dudit Anguien (sic), étant ce jour en cette ville de Paris, d'autre part, etc.

Titre(s) et/ou Qualité(s) : Noble homme; Maître; Avocat en la Cour de Parlement de Paris
Note(s) : L'ascendance paternelle de Jehan Millien est attestée par deux actes paroissiaux.
b02/10/1619 Chauvry (95) : Anthoine Chalot, fs Pierre Chalot et Claude Douée
p/m : Anthoine Cottignon filz de monsieur Cottignon Conseillier, secrétaite du Roy et des finances, seigneur de Chauvry & Jehan Millien filz de Me Jehan Millien procureur en Parlement, Catharine de La Morlière fille de monsieur de La Morlière prévost de la Mareschaussée de France
b24/06/1634 Chauvry (95) : Marye Dinot, fa Denys Dinot et Denise Goret
p/m : Jehan Millien filz de deffunt Jehan Millien procureur en Parlement, Marye Alexandre fille de Marin

En 1646, Jean Millien est qualifié noble homme dans un acte notarié auquel il signe avec paraphe.
Source : AN, MC/ET/CVII/164 - Acte du 06/06/1646, par devant Claude Baudouyn notaire au Châtelet de Paris. _ Inventaire après décès de Jehan Didier, vivant écuyer, sieur de La Place, demeurant à Paris, rue Neuve St Nicolas, au derrière de l'église des Minimes de la place Royale, paroisse St Gervais ; à la requête de damoiselle Catherine Lescalopier, sa veuve, tant en son nom que comme créancière dudit défunt sieur de La Place, son mari, avec lequel elle était séparée quant aux biens par sentence donnée au Châtelet de Paris, le trentième août mil VIc ving huit, etc., que comme tutrice et curatrice de Suzanne, Henry et Alexandre Didier, enfants mineurs dudit défunt sieur de La Place et d'elle, et en la présence de « noble homme Jehan Millien advocat en parlement a paris y demeurant Rue quinquempoix parroisse St leu saint gilles », subrogé tuteur desdits mineurs, etc.

 

Note(s) : La filiation paternelle de Catherine de La Morlière est attestée par deux actes paroissiaux :
b02/10/1619 Chauvry (95) : Anthoine Chalot, fs Pierre Chalot et Claude Douée
p/m : Anthoine Cottignon filz de monsieur Cottignon Conseillier, secrétaire du Roy et de ses finances, seigneur de Chauvry, & Jehan Millien filz de Me Jehan Millien procureur en Parlement, Catharine de La Morlière fille de monsieur de La Morlière prévost de la Mareschaussée de France

Lundy 2 8bre 1617 , a este baptizée Catherine , fille de Julien Pean ,
archer trompette de la Connestablie de France , Et la mere : Anne Gudin ,
dem rue au moir . Le parrain ! honnorable ho(mme)e me Guill(aum)e de Huet
Con(seill)er du Roy Et lieutenant de la Connestablie de France , dem . rue de
la monnoye ; La marraine : Catherine La morliere , fille de me adrian de
la morliere , prevost de la Connestablie de France, dem . rue montmorency
........................................................................St Nicolas des champs N° 12.
Source : BnF, Fichier Laborde 130 - Lettre Pat-Pei (fiche 52.488)
Source Internet : https://www.geneanet.org/archives/registres/view/105122/434

En 1622, elle était encore mineure.
Source : AN, Y//3891 - Acte du 12/11/1622, par devant Nicolas de Bailleul, sieur de Vattetot [-sur-Mer] et de Soisy [-sur-Seine], conseiller du roi en ses conseils d'Etat et privé, lieutenant civil de la ville et prévôté de Paris _ Avis de parents et amis.

Il est fort possible que Catherine de La Morlière fut l'épouse d'un dénommé Girard, car Elisabeth et Marie Girard, veuves en 1700, sont les seules héritières de leur tante Elisabeth de La Morlière.
- Elisabeth Girard était veuve de Georges de La Rocque, chevalier, seigneur patron du Theil, de La Bigne, de Noron et de La Rochelle, subdélégué de Mrs les Maréchaux de France, décédé le 1er mai 1695 au Theil [devenu le Theil-Bocage en 1961, dans le Calvados, en région Normandie] ; elle mourut en ce même lieu le 4 mai 1706 (RP Le Theil-Bocage (14) - BMS 1701-1741, vue 49).
- Marie Girard était veuve de Pierre Le Tenneur, écuyer, seigneur de Maubuisson, gentilhomme ordinaire de feu Monsieur, frère unique du Roi.
Pierre Le Tenneur était fils de Jean Le Tenneur, écuyer, seigneur de Langrune [auj. Langrune-sur-Mer, Calvados], Escorches, Vary et autres lieux, et de Catherine Le Petit. Famille qui portait pour armes : « De gueules, à la tour d'argent, donjonnée de trois pieces de même, un trou de sable dans le bas, d'où sort un lion naissant d'or. » (La Chesnaye-Desbois, t. VI, p. 438)

 

Note(s) : b26/06/1631 Chauvry (95) : Jehan Bonneau, fs Eustache Bonneau et Juliane Suret
p/m : Jehan de la Morlière filz de Adrian grand prévost en Mareschaussée de France en son vivant, Claudine Bonneau

Note(s) : b18/09/1642 Chauvry (95) : Nicolas Millien, fs Jehan Millien advocat en la Court de Parlement à Paris, et damoiselle Elizabeth de Chantepie
p/m : Me Nicolas Cotignon seigneur de Chauvry, Conseillier du Roy en sa Court de Parlement à Paris, damoiselle Françoise Cotignon sa soeur

La filiation paternelle d'Elisabeth de Chantepie est attestée par un acte des Insinuations du Châtelet de Paris.
Source :: AN, Y//186, fol. 189 - Acte du 03/02/1648. _ Donation par Jacques de Chantepie, écuyer, sieur de La Gandonnière, avocat au conseil privé du Roi, demeurant ordinairement à Paris, rue du Bourg l'Abbé, paroisse Saint Leu Saint-Gilles, -- à Elisabeth de Chantepie, sa fille, du château et terre du fort de Launoy, près la Ferté sous Jouarre, bailliage de Meaux en Brie.

 

Titre(s) et/ou Qualité(s) : Procureur des Comptes
Note(s) : Le décès de Jean de Villiers est survenu avant le 20 août 1630, comme il appert d'un acte notarié.
Source : AN, MC/ET/XVI/227 - ACte du 20/08/1630, par devant Philibert Contenot notaire au Châtelet de Paris. _ Inventaire après décès de Jehan de Villiers, fait à la requête de Madeleine Le Grant sa veuve.

Note(s) : Occurrence : Le Grant (ii.a.d. de Jehan de Villiers son mari)
Source : AN, Z/1j/258 (Greffiers des bâtiments de Paris : procès-verbaux d'experts. Règne de Louis XIII (1610-1643) - Acte du 29/04/1640. _ Estimation d'une maison contiguë à l'hôtel de Louis de Machault, achetée par ledit Machault à Madeleine Le Grand, veuve de Jean de Villiers, située dans la rue Beaubourg.

 

Titre(s) et/ou Qualité(s) : Avocat au Conseil
Note(s) : Occurrence : Hiérosme, forme anc. de Jérosme / Jérôme
« Lors de son mariage, il habitait la rue Geoffroy-l'Angevin ; vers cette époque, il acheta la charge d'avocat au Conseil de Toussaint Rose. Il laissa sept enfants qui furent pourvus de tuteur le 9 janvier 1677 ( ce qui place sa mort en 1676) : Claude, Jérôme, Jean, Marie-Madeleine, Angélique, Françoise et Marguerite. »
Source : Alfred Louis Edmond Vallette, " Mercure de France ". Paris, 1928, No 723 (01/08/1928), t. CCV, cf. Max Prinet, " Les ancêtres parisiens de Villiers de L'Isle-Adam ", p. 587 (article entier p. 586-593).

Un acte des registres des insinutions de Paris démontre que lui, son frère Jean, et Pierre Fourniquet (à cause de sa femme Marguerite de Villiers, sa soeur) sont cousins germains d'Anthoine de Villiers.
Source : AN, Y//3943A - Acte du 18/02/1659. _ Avis de parents et amis (voir in Notice biographique d'Anthoine de Villiers, fils d'Anthoine et d'Anne de Monsigot)
NB : En conséquence il ne peut donc avoir été le père de Jean de Villiers époux de Magdeleine Legrand, du fait que celui-ci est attesté être son frère par plusieurs actes notariés. La généalodie des de Villiers - se disant de L'Isle-Adam - a été sujette à erreurs à cause d'arrangements complaisants, force est de le constater...

« Vers la fin de 1676, mourait à Paris, un besogneux avocat au Conseil, Hiérosme de Villiers, qui laissait sept enfants... »
Source : Alfred Louis Edmond Vallette, " Mercure de France ". Paris, 1961, No 343, p. 8.

Titre(s) et/ou Qualité(s) : Dame de La Ménardière et de La Croix

Créé par Gedail V2.11 le 25/1/2024