Thomas CoqAnne CorboliouFrançois Marie ThomasJeanne Marie Guillou
Jean Louis CoqCatherine Marie Thomas
Annick Coq
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Thomas CoqAnne CorboliouFrançois Marie ThomasJeanne Marie Guillou
Jean Louis CoqCatherine Marie Thomas
Louis Coq
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Thomas CoqAnne CorboliouFrançois Marie ThomasJeanne Marie Guillou
Jean Louis CoqCatherine Marie Thomas
Robert Coq
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Thomas CoqAnne CorboliouFrançois Marie ThomasJeanne Marie Guillou
Jean Louis CoqCatherine Marie Thomas
Michel Coq
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Sonia Princet
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Robert Roland Romaru

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Adrian De La MorlièreDenise GrandinPierre FourniquetMarie Le Conte
Claude De La MorlièreElisabeth Fourniquet
Adrian De La Morlière
°~ 1576
+< 12/02/1622

x 1606 {Cm du 12/07/1606} Paris (Seine)
Margueritte Legrand
Catherine De La Morlière  Jehan De La Morlière  Elisabeth De La Morlière*  
Titre(s) et/ou Qualité(s) : Noble homme; Ecuyer, seigneur de Vicourt (fief de Villaines-sous-Bois, 95); Conseiller du Roi, lieutenant criminel de robe courte en la Prévôté de son Hôtel et Grande Prévôté de France(1604-1617); Prévôt-général de la Connétablie, Gendarmerie & Maréchaussée de France, Camps & Armées de sa Majesté (1617-1622)
Note(s) : Occurrence : de La Morilliere (manuscrit original, repris en 1786 par Nicolas Toussaint Des Essarts, avocat, membre de plusieurs Académies)
Signe aux inventaires après décès (actes de 1613 et 1614) de son père...
Adrian de La Morlière « eut son état de lieutenant en la Prévosté de l'Hôtel » de Louis Métezeau, pour la somme de 3600 livres, que ses parents " ont dû payer et fournir " en avance d'hoirie, par contrat passé en 1604 (jour et mois non précisé) par devant Haguenier et Huart, notaires au Châtelet de Paris.
Sources : AN, MC/ET/IX/ 289, no 161 bis, 20/10/1610, Inv. ap. décès d'Elisabeth Fourniquet & AN, MC, ET/XXXV/49, 16/01/1614, 2e inventaire ap. décès de Claude de La Morlière ; in Papiers des 2 actes.
Le 04/07/1606, il signe un document relatif à ses gages de lieutenant de robe courte :
« 156. Quittance donnée par Adrien de la Morlière lieutenant de robe courte en la prévôté de l'hôtel du roi, d'une somme reçue pour les gages de son état, de Claude Mainferme, trésorier et payeur de la dite prévôté (4 juillet I606 ; signé De la Morlière). »
Source : Ministère de l'instruction publique & des beaux-arts / Catalogue général des bibliothèques publiques de France / Départements, t. XXXIX bis. Reims. Collection Prosper Tarbé, par Louis Demaison, Paris, Librairie Plon, 1909 ; Coll. P. Tarbé, Carton XII, No 156.

En 1605, Adrian de La Morlière est qualifié seigneur de Vicourt (fief de Villaines-en-France, auj. Villaines-sous-Bois), comme il appert d'un acte notarié.
Source : MC/ET/XXXV-49, 16/01/1614, 2e inventaire après décès de Claude de La Morlière. Papiers : Cote LIIII. _ « La Cinquiesme est une lectre passee pardevant Claude Banneville tabellion Commis de Nicolas du gué greffier estably a Bessancourt Le VIe jour de decembre mil six Cens Cinq par lesquelles appert Baptiste Le martrier masson demourant audict bessancourt seul heritier de deffuncte geneviefve aubert avoir vendu audict Sr adrian de la morliere seigneur de Vicourt tous & tels droicts partz & portions noms raisons & actions qui apartenoyent audict baptiste Le martryer comme seul heritier du Costé paternel de ladicte deffuncte geneviefve lambert sa Cousine en ladicte maison dessus mentionnee scize sur ladicte grande Rue de chauvry et ladicte vente avoir este faicte ausdictes charges que deubz et oultre Moyennant la somme de trente huict livres tournoiz que ledict vendeur en receu lors dudict acquereur selon quil est porte par lesdictes lectres au dessoubz desquelles est la saisine de ce prise dattee du huictiesme jour de dudict moys de decembre oudict an mil six cens Cinq... » etc.
NB : Seigneur de Vicourt (et non Ricourt comme il appert par défaut d'écriture du " V " ) ; ce fief est cité plus après Cote LVI : « ledict fief de paradis aultrement dict de Vicourt & de hacqueville » (sic), et aussi Cote LXVII : « Le fief de Vicourt aultrement dict Le paradis scitué audict villaynes » (sic). Le fief de Vicourt consistait en une rente de 14 sols parisis et fonds de terre, avec 2 sols parisis de cens portant lots, ventes, saisine et amendes, vendu - par Augustin Le Jars, seigneur de Neufvy, et damoiselle et Marie Le Jars sa soeur, le 13 février 1601 (contrat par brevet du Châtelet, signé Le Conte et Thévenin) - à Claude de La Morlière, notaire au Châtelet, père dudit Adrian de La Morlière. Les parents des vendeurs, non cités dans l'acte, étaient les défunts Guillaume le Jars et Jehanne de Hacqueville, ce qui a un rapport certain avec le nom du fief du Paradis autrement dit de Vicourt & de Hacqueville (Cote LVI), du fait qu'une branche de la famille de Hacqueville comptait les seigneurs de Vicourt, à savoir fief de Roye (Somme). C'est donc un rappel au nom du fief d'origine, à cause de Jehanne de Hacqueville issue de ladite branche, et qui fut sans nul doute dame du Paradis, fief de Villaines en France.

Mariage en 1606, après le 12 juillet.
Source : AN, MC/ET/X/3, fol. 37 - Acte du 12/07/1606, par devant Martin Haguenyer notaire au Châtelet de Paris. _ Contrat de mariage entre noble homme Adrien La Morlière conseiller du Roi, lieutenant de robe courte en la Grande prévôté de France et de l'Hôtel, demeurant rue Saint-Martin, paroisse Saint Nicolas-des-Champs, fils de maître Claude La Morlière notaire au Châtelet de Paris, d'une part, -- et Marguerite Legrand fille mineure de défunts maître Jean Legrand, vivant Commis à la Recette des consignations du Châtelet, et de Marie Desmaretz jadis sa première femme, d'autre part.

Il fut l'un des 2 (des 4 à partir de 1615) lieutenants de robe courte de Joachim de Bellengreville, reçu dans la charge de prévôt de l'Hôtel en 1604 (cf., Pierre de Miraulmont, Le Prévost de l'hostel. Paris, 1615, p. 146), + 1621 Gambais (78), célèbre pour ses hauts faits d'armes pendant la Ligue, et pour avoir épousé à quatre vingt ans, une jeune femme qui fut plus tard la maréchale de Thémines, et qui l'enterra au bout de cinq semaines (Cf., Charles Giraud, Oeuvres mêlées de Saint-Evremond, t. I, pp. CCXLVIII et CCXLIX).

Soit dit en passant - Edits contre les duels : le premier édit qui les condamne est celui de Charles IX en 1569, et c'est de ce moment qu'ils se multiplièrent à l'infini, comme si le point d'honneur eût attendu la défense de la loi pour montrer combien il est au-dessus d'elle. En 1589, la chambre de la Tournelle déclara que les duels seraient désormais considérés comme crimes de rebellion au roi et de lèse-majesté, les coupables indistinctement punis de mort et leur biens confisqués.
En 1608, suite à un duel, Adrien de La Morlière intervient pour une arrestation qui eut une fin tragique :
« Un matin le courrier de Picardie apporte la nouvelle qu'un gentilhomme nommé Valérien Mussard a tué un seigneur de ses voisins pour une querelle de chasse. La veuve du mort vient à Paris demander qu'on poursuive le coupable. On envoie le lieutenant du grand-prévôt de l'Hôtel. Mussard, prévoyant le danger, s'était enfermé dans son château de Moyencourt avec une jeune fille du pays nommée Jeanne Prestôt, qui était sa maîtresse. Le lieutenant La Morlière le somme de se constituer prisonnier pour être amené devant les juges. Mussard répond qu'il n'ouvrira pas les portes si on ne lui montre ses lettres de rémission scellées du grand sceau, et qu'il se battra jusqu'à la mort plutôt que de se rendre, sachant bien qu'on veut lui trancher la tête pour l'honneur d'un édit nouveau [interdisant les duels]. On livre l'assaut ; Mussard assisté d'un seul domestique, fait une défense si vigoureuse, qu'il tue cinq arquebusiers à coups de mousquet et met le reste en déroute. Au bout de huit jours, La Morlière revient avec trente soldats ramassés dans les garnisons et deux pétards d'artillerie de la place de Noyon pour faire sauter la porte du château. Le curé de Moyencourt entre en parlementaire et supplie Mussard d'obéir aux ordres du roi. Ses prières sont inutiles. La mère de Jeanne Prétôt elle-même n'a pas plus de succès ; elle ne peut fléchir sa fille, déterminée à succomber en compagnie de cet énergique amant. Mussard voulait bien mourir seul et offrait à sa maîtresse de lui ouvrir les portes, mais elle insista pour demeurer en dépit des larmes de sa mère. Cette bonne femme n'emmena avec elle que le valet de Mussard et un enfant. A la dernière sommation du lieutenant du prévôt, le gentilhomme répondit par une fenêtre : -- je vois bien que vous donneriez beaucoup pour me prendre vivant ; mais, puisque vous ne pouvez me donner la vie, vous trouverez bon, s'il vous plaît, que je choisisse une mort à mon goût. Puissent tous ceux qui se battront faire comme moi, et se soustraire aux échafauds de M. le cardinal ! Quant au roi, je déclare que je meurs son serviteur respectueux, regrettant de tout mon coeur lui avoir déplu. Aussitôt que le pétard d'artillerie eut joué, on entendit à l'intérieur deux explosions. Mussard et sa maîtresse furent trouvés expirans dans une chambre où ils s'étaient tués l'un l'autre à coups de pistolets. Ce qu'il y avait de pitoyable dans la catastrophe de Mussard donna du dépit au ministre, qui eût souhaité qu'on ne s'intéressa pas au coupable. Le sort de ces amans avaient ému la Picardie entière ; dans les conversations de Paris, on plaignait Mussard et on admirait le courage désespéré de Jeanne Prétôt. De peur qu'on ne s'avisât déjà de le croire attendri, M. le cardinal répétait souvent que la loi serait plus heureuse une autre fois, que l'édit prendrait sa revanche, et que le roi demeurait résolu à ne faire grâce à personne ». Source : Revue de Paris, 1842, t. V, p. 157 pour l'aparté & p. 164-165 pour les faits.

Adrian de La Morlière, en exerçant sa charge, eut pour collègue d'Office, Pierre de Miraumont / Miraulmont, lequel en 1609, en tant que lieutenant général de la prévôté de l'Hôtel, fit un rapport au grand Conseil du roi, du procès criminel dans l'affaire et circonstances de la mort de Valérian Mussart et Jehanne Presto au château de Moyencourt en Picardie.
On trouvera Adrien de La Morlière, lieutenant criminel de robe courte du Grand prévôt de l'Hôtel, 13221, 13692, 13873, 13895, 14129, 14629.
Source : François Dumont, " Inventaire des arrêts du Conseil privé : règnes de Henri III et de Henri IV ". Paris : Ed. du CNRS, 1971-1978, In Index alphabétique général p. 520.

En effet, Maître Auguste Galland, très célébre avocat au Parmement de Paris, avait prononcé un plaidoyer « Contre le Lieutenant du Grand Prevost, qui avoit forcé & bruslé un Chasteau où estoit retiré un criminel. Pour les parens du tué, auquel on vouloit faire le procés, disant qu'il s'estoit tué luy mesme. ». Mais, cet avocat n'y va pas de main morte et utilise même des propos diffamatoires, voire calomnieux : « Messieurs, Les appelans reclament l'authorité de la Cour, contre le credit & la licence de la veufve Louys Desorties, & contre la procedure trop temeraire de Maistre Adrian de la Morliere, lequel abusant de l'autorité de sa charge s'est rendu ministre & executeur des passions des parties interessées, & a fait cognoistre veritable ce que disoit un Ancien, Qu'il est aussi dangereux de commettre la puissance publique à une ame déreiglée & incapable, comme un glaive & un flambeau en la main d'un furieux ; & certainement c'est avec beaucoup de regret qu'ils sont contraints de se plaindre que la Morliere, jeune homme & sans experience, nourry en l'estude de son pere Nottaire, & qui n'a autre cognoissance de la guerre que celle qu'il a apris dans les Commentaires domestiques de La Ligue, les a choisis pour son apprentissage avec une issuë funeste & miserable : Mais quoy ? vous ne trouverez point estrange que la maison des appelans ait esté pillée par le commandment de la Morliere, que le Chasteau de Moyencourt ait esté embrazé par le moyen d'un petard, quand vous verrez que depuis peu de iours la Morliere, pour insolence commise en la personne d'un Advocat, homme d'honneur, dedans la ville de Paris, capitalle de ce Royaume, à la face du premier Parlement a esté condamné à faire amende honorable, & payé diverses amendes. Etc. »
Source : Auguste Galland, " Recueil de divers plaidoyers ". Paris : Cardin Besongne, M. DC. LVI. (1656), Livre Troisiesme. Premier plaidoyer, p. 1-25.

20 octobre 1611. _ « Arrest fait au Conseil d'Estat du Roy, tenu à Fontainebleau ce vingtiesme jour d'Octobre mil six cents unze. Sur cet Arrest la Commission suivante fut expediée. Loys par la grace de Dieu Roy de France & de Navarre, Au Grand Prevost de nostre hostel de France, ou Adrian de La Morlière l'un de ses lieutenants, Salut. Etc.
(Résumé en marge gauche) : Commission au Grand Prevost ou à son Lieutenant de Morliere, d'informer contre le sieur de Vatan. Etc.
(Résumé en marge droite) : Vatan mesprise de parler au Lieutenant du Grand Prevost. La bizarre humeur du sieur de Vatan luy donne une opinion dans la teste de ce que l'on envoyoit vers luy un Lieutenant du Grand Prevost, & qu'estant seigneur de qualité, on devoit mander un Gentil homme pour traicter avec luy : tellement que la Morliere estant arrivé à Vatan, il luy fit dire qu'il eust à se retirer incontinent : Mais la Mortelière (sic) ayant fait un procez verbal suivant sa commission, de toutes les rebellions dudit sieur de Vatan, revint à Paris, où le tout estant representé au Conseil d'Estat, voicy l'Arrest que Robin en obtint. Sur le rapport fait au Roy estant en son Conseil, la Royne Regente sa Mere presente, du procez verbal d'Adrian de la Morliere Lieutenant en la Prevosté de son Hostel, fait en exécution de l'Arrest de sondit Conseil du 20. du mois d'Octobre dernier, contenant les rebellions et excez commis par le sieur de Vatan à l'endroit dudit de la Morliere, & de Maistre Carca Procureur de sa Majesté à Issoudun, ensemble des informations faictes par ledit de la Morliere sur le contenu audit procez verbal, & du decret de prise de corps decerné contre ledit sieur de Vatan & complices : Sa Majesté a ordonné & ordonne, que ledit decret sera executé, & suivant iceluy ledit de Vatan & complices amenez & conduits és prisons du Fort-l'Evesque, & le Chasteau dudit Vatan saisi, & à la garde d'iceluy commis personne capable, avec tel nombre de gens de guerre qu'il sera necessaire, lesquels seront en retenu sur le revenu de ladite terre de Vatan. Et pour l'execution du present Arrest est enjoinct au sieur de Bellegreville Prevost de son Hostel, & Grand Prevost de France, de se transporter sur les lieux, & mandé au sieur de Chiverny Gouverneur du Blesois, faire executer le present Arrest avec les forces qui leur seront envoyées par sa Majesté ; et mesme faire conduire le canon devant ledit Chasteau de Vatan, s'il est besoin. Fait au Conseil d'Estat tenu à Paris le 19. de Novembre 1611. Signé, De Lomenie. Etc.
(Résumé en marge gauche) : Arrest de mort prononcé au sieur de Vatan. Veu par la Cour, les Grand' Chambre & Tournelle, & de l'Edict assemblees, l'information faicte par Adrian de la Morliere Lieutenant en la Prevosté de L'Hostel, le dernier Octobre dernier passé en vertu d'un Arrest du Conseil d'Estat, à la requeste de Me Thomas Robin Adjudicataire General des Gabelles de France, contre Florimond du Puy sieur de Vatan. Procez verbal par ledit de la Morliere le vingt-deuxiesme dudit mois, qui se seroit transporté audit lieu de Vatan. Interrogatoires faicts par le sieur de la Morliere à Matthieu Sager prisonnier és prisons de Bourges le neufviesme Novembre aussi dernier : Procez verbal faict par le sieur de Bellengreville Prevost de l'Hostel, & Grand Prevost de France, du vingt-sixiesme Novembre dernier : Interrogatoires faicts audit du Puy par deux des Conseillers de ladite Cour, contenant ses responses, confessions & denegations : Conclusions du Procureur General du Roy. Ouy, & interrogé en ladite Cour, ledit du Puy sur les cas à luy imposez : et tout consideré, Dict a esté, que ladite Cour a declaré & declare ledit du Puy criminel de leze Majesté. Pour reparation duquel l"a condamné à estre mené en un tumbreau en la place de Greve, & illec sur un eschaffaut qui y sera pour cest effect dressé, aura la teste tranchee, son corps mort bruslé & reduit en cendres ; la teste portee à Vatan mise au bout d'une lance sur la porte par laquelle la ville a esté assiegee. Ordonne que le chasteau de Vatan sera razé, les fossez comblez, avec deffences à toutes personnes d'y rebastir, sur peine d'estre declarez rebelles au Roy. A declaré & declare tous & chacun ses biens acquis & confisquez au Roy, sur iceux preallablement pris la somme de huict mil livres tournois, appliquables aux pauvres prisonniers, quatre mil livres tournois pour leurs necessitez, & deux mil livres à oeuvres pies. Prononcé audit du Puy le deuxiesme Janvier, mil six cents douze. Etc. »
Source : Pierre Victor Palma Cayet, Chateauneuf de Rochebonne, " La continuation du Mercure françois, ou suite de l'histoire de l'Auguste Régence de la Royne Marie de Médicis, sous son fils le Tres-Chrestien Roy de France & de Navarre, LOYS XIII. ". Paris : Jean & Estienne Richer, M. DC. XIX (1619), p. 295-300.
Triste fin pour Florimond du Puy, sieur de Vatan, exécuté le 2 janvier 1612 en place de Gève à Paris.

Adrian de La Morlière est dit conseiller du roi, lieutenant du prévost de son « ostel et grand prévosté de France », dans un acte de baptême du 28/04/1612 à Pontoise / St Maclou, où il est parrain d'Adrian Dardel, fils de Claude et de Magdeleine de La Morlière, sa soeur. Dans les deux inventaires après décès de son père (en 1613 contesté, et 1614), il est qualifié noble homme, lieutenant en la prévôté de l'Hôtel du roi, demeurant à Paris, rue Montmorency.

Claude de La Morlière, son père, étant décédé, il est élu par le conseil de famille, tuteur et curateur de son frère François de La Morlière, mineur, âgé de dix sept à dix huit ans en 1614.

Autre relation quant à son office de Conseiller du Roi, prévôt général de la Connétablie, camps et armées de sa Majesté.
Source : AN, MC/ET/VIII/593, fol. 155 - Acte du 21/02/1617, par devant Guillaume Nutrat notaire au Châtelet de Paris. _ Déclaration de René de Vuarcy, conseiller du Roi, prévôt général des maréchaux de France au gouvernement de Paris ; Transaction entre ledit Vuarcy et Adrien de La Morlière, pourvu de l'office de Conseiller du Roi, prévôt général de la connétablie et maréchaussée de France, camps et armées de S.M. au sujet dudit office de Conseiller du Roi, prévôt général de la connétablie et maréchaussée de France, camps et armées de S.M. (A la suite : 1617, 12 octobre : quittance de 1500 l.)

Noble homme, écuyer, conseiller du roi (déjà par sa charge précédente), par lettres de provisions du 14 janvier 1617, adressées au siège de la Connétablie, il est pourvu par le roi de l'office de Prévôt-général de la Connétablie, Gendarmerie & Maréchaussée de France, Camps & Armées de sa Majesté ; reçu audit siège le 21 mars 1617 ; décédé en charge, François Lhuillier lui succède le 12 février 1622.
« Cet office donne à celui qui en était revêtu, le titre et le rang de Mestre-de-Camp de Cavalerie. Il a inspection sur toutes les Maréchaussées du Royaune, & sa Compagnie est la première, c'est-à-dire la Colonnelle de toutes les autres de cette espèce. Il est né Prevôt dans les Camps & Armées du Roi, pendantt la guerre. Il commet les autres Prevôts pour les autres Armées. Quand il est employé à l'Armée, il a son logement à la suite de la Cour, & aux Camps & Armées : il est logé immédiatement après le Maréchal des Logis de l'Armée. Il nomme & présente au Roi tous les Officiers & Gardes de sa Compagnie, qui obtiennent sur sa Nomination des Provisions en Chancellerie, & il a Séance & voix délibératrice à la Connétablie du Palais. Il commande les Maréchaussées quand elles sont assemblées, comme lorsque le Roi commande le Ban & l'Arrière-Ban. Il veille à ce que les Ordonnances Militaires soient observées. Il connoît de tous cas prevôtaux, & autres attribués aux Juges extraordinaires. Il est juge en dernier ressort, Civil & Criminel, & de Police, dans les Camps & Armées, où il met le taux aux vivres, & donne les Passeports aux Marchands Munitionnaires, Artisans & autres, suivans les Armées. Il connoît de l'enterinement des Brevets de Grace, accordés aux Deserteurs. C'est ce qui est porté dans l'Ordonnance de 1681. Ce Prevôt-Général de la Connétablie, &c. a sous lui les Officiers suivans ; trois Lieutenans d'Epée, qui ont par leur Charge, le titre d'Ecuyer, Conseiller du Roi ; un Assesseur, un Procureur du Roi, un Greffier, quatre Exempts, quarante-huit Gardes, y compris le Trompette. Etc. »
Source : François Alexandre Aubert de La Chesnaye-Desbois, " Supplément au dictionnaire militaire, etc ". Paris : Gissey, Bordelet, et David le jeune, M. DCC. XLVI. (1746), t.. III, p. 459-460.

Dénommé " M. de la Morillière ", il est présent le 8 juillet 1617 à l'exécution en place de grève à Paris, de Eleonora Dori dite Galigaï, épouse du Maréchal d'Ancre (Concino Concini) que Louis XIII avait fait assassiner à coups de pistolet par le baron de Vitry, capitaine des gardes du corps, le 24 avril 1617 dans la cour du Louvre.
« Sur ce propos, M. de la Morilliere, prévôt général de la connétablie, s'avança, & fit en sorte que nous arrivâmes jusqu'au lieu proche l'échafaud, qui étoit dressé place de l'hôtel de ville , avec toutes les peines du monde ; etc. »
Source : Nicolas Toussaint Des Essarts, " Procès fameux : extraits de l'essai sur l'histoire générale des tribunaux des peuples tant anciens que modernes ". Paris : chez l'Auteur, M. DCC. LXXXVI. (1786), t. I, p. 229.
NB : L'Auteur a écrit : « On lira certainement avec intérêt les détails qui précédèrent & accompagnèrent cette sanglante exécution. Je les ai puisés dans un manuscrit rédigé par un témoin oculaire de la condamnation & du supplice de l'infortunée maréchale d'Ancre. »


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Martin Albert DekyndtAmélie Amé Delporte
? InconnuFleuriene Joseph Dekindt
Louis Joseph Dekindt
°09 avril 1844
Warneton [flam., Waasten] (Belgique)
+

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Casimira " Josiane " Buskiewicz
°16 novembre 1921
Hersin-Coupiny (Pas-de-Calais)
+10 février 2002
Saint-André (Nord)

x (XX°)
André Fernand Descamps
Profession(s) : Employée (Kodak-Pathé, Vincennes, Val-de-Marne)
Note(s) : Née de parents venus de Pologne pour travailler en France...

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Gérard Castant
°
+

x (XX°)
Solange Jeanne Hureau
Dominique Gérard Castant 

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Roger HureauSolange Carmen Hucher
Gérard CastantSolange Jeanne Hureau
Dominique Gérard Castant
°(XX°)
+

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Anthoine DelacourAntoinette PerreauNicolas VaillantMagdeleine Caffin
Pierre DelacourCatherine Vaillant
Anthoine Delacour
°09 février 1680
Livilliers (Val-d'Oise)
+
Note(s) : La naissance d'Anthoine Delacour s'est avérée plutôt difficile et ambiguë quant au sexe de l'enfant. En effet, l'acte de baptême indique "est née une fille de légitimme mariage de pierre delacour le jeune et de catherinne vaillant qui pour péril de mort a esté deûment baptisée par marie de boissi veufe de feu pierre d'Annery de la paroisse dherouville comme il m'a esté asseuré par Andrée caffin veufe de feu pierre parquet et de la susditte vaillant, etc... Son parain Anthoinne vaillant fils de feu gabriel et de magdeleinne bouticour . Sa marainne marie delacour soeur dudit enfant qui laiant nommé Anthoinne ont avec moy curé susdit soubsigné jean gallois pbre curé de nre damme de livillier".

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Marguerin LambertJoachine DouaireToussaint BachelierMarie Darras
Clément LambertMarie-Thérèse Angélique Bachelier
Denise Lambert
°~ 1692
+18 août 1762
Vallangoujard (Val-d'Oise)

x 24 novembre 1721 Génicourt (Val-d'Oise)
Antoine Delacour
Thomasse Françoise Denise Delacour*  Thomas Charles Antoine Delacour*  Marie Geneviève Delacour  Marie Geneviève Delacour  Pierre Nicolas Delacour*  Antoine Michel Delacour*  Magdeleine Angélique Delacour  François Antoine Guillaume Delacour  Marie Madeleine Denise Delacour 
Note(s) : Signe à l'acte de bénédiction de la seconde cloche de l'église de Livilliers le 18/05/1724, nommée "Marie Genneviève" par Mre Antoine Delacour "syndicque de la paroisse, fermier et receveur de la terre et seigneury de Livilliers et marguillier en charge de la fabrique et Denise Lambert son épouse qui ont représenté Messire Jacques Thomas François Charpentier escuyer seigneur d'Ennery et dudit Livilliers et autres lieux et demoiselle Marie Geneviève Charpentier soeur dudit Charpentier dont les noms et qualité sont gravé sur laditte cloche lesquels représentants ont signé avec nous prieur curé, Denise Lambert, Delacour, Dupuis curé...

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Jehan LambertMarguerite Lambert
Marguerin LambertJoachine Douaire
Clément Lambert
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x 24 septembre 1685 Génicourt (Val-d'Oise)
Marie-Thérèse Angélique Bachelier
Denise Lambert* 

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Toussaint BachelierMarie Darras
Marie-Thérèse Angélique Bachelier
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x 24 septembre 1685 Génicourt (Val-d'Oise)
Clément Lambert
Denise Lambert* 

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Toussaint Bachelier
°
+< 19/05/1692

x
Marie Darras
Marie Thérèse Angélique Bachelier*   Pierre Bachelier  
Note(s) : Occurrence : Bachellier (acte de mariage de son fils Pierre)

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