François CaffinMarie Mandart
François CaffinMarguerite Turpin
Geneviève Caffin
°~ 1728
+

x1 30 juin 1751 Marquemont, auj. Monneville (Oise)
Michel Pellé

x2 07 janvier 1755 Marquemont, auj. Monneville (Oise)
François Boucher

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Michel Pellé
°~ 1728
+25 octobre 1753
Marquemont, auj. Monneville (Oise)

x 30 juin 1751 Marquemont, auj. Monneville (Oise)
Geneviève Caffin
Profession(s) : Meunier

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François Boucher
°
+

x 07 janvier 1755 Marquemont, auj. Monneville (Oise)
Geneviève Caffin
Profession(s) : Meunier

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?... Legrand? X.
Jehan Legrand
°09 mai 1562
+13 mai 1604
Paris / St Nicolas-des-Champs (Seine)

x1
Marie Desmaretz
Noël Legrand  Margueritte Legrand*  Jehan Legrand  

x2 vers 1592
Marie Marceau
Magdelaine Legrand 
Titre(s) et/ou Qualité(s) : Maître; Premier huissier en la cour des Aides à Paris; Trésorier de France, secrétaire de la Chambre du Roi et commis (receveur) à la recette des consignations du Châtelet de Paris
Note(s) : « Legrand fut inhumé à l'extrémité de la nef [de l'église St Nicolas-des-Champs], au pied d'un pilier où étaient placés les monuments funéraires de plusieurs personnes de la famille Desmaretz. Son frère Noël lui fit élever un tombeau d'une certaine importance, etc... L'épitaphe de Jean Legrand a une certaine valeur historique. Chassé de Paris, pendant la tyrannie des Seize, comme suspect de dévouement à la cause de Henri IV, il est contraint de se réfugier à Saint-Denis. Pendant son absence, sa femme, Marie Desmaretz, succombe, à peine âgée de trente ans, au chagrin et à l'inquiétude. Le roi rentre à Paris, en 1594 ; ceux qui avaient soutenu sa cause reviennent avec lui, et sont rétablis dans leur position première. Jean Legrand reçoit, comme récompense, une charge de trésorier de France. Au milieu de sa pospérité renaissante il cesse de vivre, en 1604. L'auteur de l'inscription a fait, suivant l'usage du temps, un singulier assemblage des Parques, des mânes et du Christ, des formules chrétiennes et de celles du paganisme. »
NB : D'après son épitaphe funéraire, il avait manifestement épousé Marie Desmarestz en premières noces : « INITIS SECVNDIS NVPTIIS » ; il est né le 9 mai 1562 : « NATVM ANN. 62os. NONIS MAII POST VIRGINIS PARTVM 1604°. », et mort en 1604 : « POST VIRGINIS PARTUM 1604°. », le « post virginis partum » rapelle que le Christ est venu offir le salut.
Son décès est survenu le 13 mai 1604, comme il appert à la suite de son épitaphe funéraire.
« Quelques lignes en français inscrites à la suite du texte latin rappelaient la fondation faite par Noël Legrand d'un service complet, à célébrer le 13 mai de chaque année, suivant le contrat du 21 octobre 1612 (cf. Epitaphier de Paris, t. IV, p. 674. Biblioth. imp.) »
Source : Ferdinand Guilhermy (baron de), Robert de Lasteyrie, " Inscriptions de la France du Ve au XVIIIe siècle ". Paris : Impr. Nationale, 1873, Vol. 1, p. 216-217.

Autre relations:
Source : AN Y//123, fol. 136 - Acte du 20/09/1581. _ Donation mutuelle entre Jean legrand, premier huissier en la cour des Aides à Paris, et Marie Desmaretz sa femme.

Source : AN, MC/ET/XVIII/132 - Acte du 06/10/1601, par devant Jean Charles notaire au Châtelet. _ Quittance de 225 écus soleil par Pierre Baudelot, demeurant place Maubert, adjudicataire d'une maison, rue Saint-Jean-de-Beauvais, à Jean Legrand, receveur des consignations du Châtelet. À la suite : même date. _ Quittance de 75 écus 10 s. au même, adjudicataire d'une maison au faubourg Saint-Honoré.

Source : AN, MC/ET/XV/14 - Acte du 31/01/1603, par devant Richard Cuvillier notaire au Châtelet de Paris. _ Quittance par Henri Picot, violon du roi, bourgeois de Paris, à Jean Legrand, secrétaire de la chambre du roi et commis à la requête (recette) des consignations du Châtelet, de 700 livres pour rachat du principal de 50 livres de rente à lui constituée par Nicolas Pineau et Geneviève de La Fons, et payement des arrérages.

Jehan Legrand demeurait à Paris, rue Grenier St Lazare (paroisse St Nicolas-des-Champs).
Source : AN, Y//3886 - Acte du 23/03/1620. Permis de faire des réparations dans une maison à Paris, vu le rapport de visite fait par Charles David juré maçon : « A Monsieur Le Prevost de paris ou Mr vostre Lieutenant civil ___ Supplie humblement Jehan paillet Advocat en parlement disant que suivant vostre ordonnance et permission Il a faict visitter la maison a luy adjugée par decret qui a appartenu a feu Me Jehan Legrand vivant commis a la recepte des consignations du chastellet scize rue grenier St Lazare... », etc.

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?... Desmaretz? X.
Philippes Desmaretz? X.
Marie Desmaretz
°~ 1562
+1592
Paris / St Nicolas-des-Champs (Seine)

x
Jehan Legrand
Noël Legrand  Margueritte Legrand*  Jehan Legrand  
Note(s) : Occurrence ; Desmares (acte de baptême de son fils Noël)
Marie Desmaretz, femme de Jehan Legrand, est à l'évidence la soeur de Claude Desmaretz femme en secondes noces de Jehan Lombard. Elles ont toutes deux pour oncle Jehan Demaretz commissaire examinateur au Châtelet de Paris, du fait que celui-ci est le grand-oncle de leurs filles respectives, Marguerite Legrand et Jehanne Lombard, comme il appert par deux actes notariés : un avis de parents et amis en 1622 pour Marguerite Legrand veuve d'Adrien de La Morlière, et l'inventaire après décès en 1623 de Jehanne Lombart femme de Claude Mandat.



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?... Desmaretz? X.
Jehan Desmaretz
°
+

x ~ 1593
Jeanne De Neufbourg
Roland Desmaretz  Jehan Desmaretz*  Claude Desmaretz   Jeanne Desmaretz  Marguerite Desmaretz*  Anne Desmaretz  
Titre(s) et/ou Qualité(s) : Maître; Commissaire examinateur au Châtelet de Paris
Note(s) : Jehan Desmarestz descendait de Jehan Desmarestz, vertueux avocat général du Parlement de Paris, injustement décapité aux Halles le 10 janvier 1382 (plutôt le 28 février 1383, selon l'épitaphier du Vieux Paris). Pendant la minorité de Charles VI, en proie aux déprédations et aux rivalités des trois oncles paternels et tuteurs de ce prince, il fut traîné à l'échafaud comme complices des séditions auxquelles il avait au contraire opposé l'autorité de sa vertu. Son nom reste attaché à l'histoire de la sédition des Maillotins, à cause du rôle qu'il joua dans l'apaisement de cette sédition en 1382. Il mourut victime de la vengeance des ducs de Berry et de Bourgogne, oncles du roi Charles VI.
Sources : François Noël, Joseph Planche, " Ephémérides politiques, littéraires et religieuses ". Troisième édition. Paris : Le Normant, H. Nicolle, 1812, p. 120.
Oeuvres complètes de M. le vicomte de Chateaubriand: Etudes historiques. Paris : Lefèvre, Ladvocat, M DCCC XXXI. (1831), Tome cinquième. Etudes historiques, t. III, p. 382,.
Bulletin de la Société de l'histoire de France. Paris : J. Renouard, 1847, p. 278.
Tancrède Martel, " Comédies du XVIIe siècle ". Paris : A. Savine, 1888, p. 3.

« Touchant la sépulture des corps il y a Arrêt du Parlement de Paris du 11. May 1406, qui permit aux parents de M. Desmaretz , Avocat du Roy au Parlement , executé pour crime de leze-Majesté , de faire enterrer son corps en la Chapelle sainte Catherine à Paris , que le défunt avoit fait batir. La difficulté pouvoit être de sçavoir , si la sepulture devoit être accordée à ces sortes de coupables , & s'il falloit demander cette grace au Prince. Papon, liv. 20. tit. 8. N. 4. »
Source : Pierre Jacques Brillon, " Dictionnaire des Arrêts ou Jurisprudence universelle des parlemens de France, et autres tribunaux ". Nouvelle édition, Paris : Guillaume Cavelier, Michel Brunet, et al., M. DCC. XXVII. (1727), t. VI, p. 140.

Jehan Desmarestz est dit grand-oncle du côté maternel, de Marguerite Legrand, dans un acte notarié.
Source : AN, Y//3891, Acte du 12/11/1622, par devant Nicolas de Bailleul, sieur de Vattetot [-sur-Mer] et de Soisy [-sur-Seine], conseiller du roi en ses conseils d'Etat et privé, lieutenant civil de la ville et prévôté de Paris _ Avis de parents et amis.

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Pierre De NeufbourgBarbe De NeuvilleJean BarbedorMarie de Betombes
Claude De NeufbourgLouise Barbedor
Jeanne De Neufbourg
°
+

x ~ 1593
Jehan Desmaretz
Roland Desmaretz  Jehan Desmaretz*  Claude Desmaretz   Jeanne Desmaretz  Marguerite Desmaretz*  Anne Desmaretz  
Note(s) : « Puis voici que le 16 mars 1641, deux mois à peine avant la mort de Guillaume Dupré, Marguerite Desmarets au nom de son mari « absent » ou peut-être, plus exactement malade --- passe une transaction avec deux de ses oncles maternels : Javques de Neufbourg, payeur de la gendarmerie du roi, et Claude Guilloire, « contrôleur ordinaire et général provincial de l'extraordinaire des guerres en Picardie, etc. (...) La mère de la fiancée était Jeanne de Neufbourg, veuve de Jean Desmarets. »
Source : Françoise Lehoux, " Cadre de vie des médecins parisiens ". Paris : A. & J. Picard, 1976, p. 421, p. 599 (Table).

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?... Desmaretz? X.Claude De NeufbourgLouise Barbedor
Jehan DesmaretzJeanne De Neufbourg
Roland Desmaretz
°1594
Paris (Seine)
+27 décembre 1653
Paris / St Paul (Seine)
Titre(s) et/ou Qualité(s) : Noble homme; Maître; Avocat en la Cour de Parlement; Philologue et poète latin
Note(s) : Signe " Desmarestz " avec paraphe, à un acte notarié dans lequel il est qualifié « noble homme » (voir in Notice biographique de Jehanne Lombard, sa cousine)

« JEAN DESMARETZ DE SAINT-SORLIN.
Ce qu'il y a de certain, c'est que Jean avait un frère ainé, Roland, né en 1594, qui se fit connaître honorablement, etc...
Cela suffit pour laisser supposer que l'éducation des frères fut celle que recevaient alors les fils de la bourgeoisie parisienne. Nous savons que Roland Desmaretz fut l'élève du Père Peteau et qu'il fit d'excellentes humanités ; devenu avocat au Parlement, il conserva des relations avec son ancien maître, et souvent ils soutenaient ensemble des discussions sur la bonne latinité. Il est probable que Jean, d'un an seulement plus jeune, suivit les mêmes leçons que son frère. Les lettres latines que Roland lui adressa plus tard, en le consultant sur les poésies qu'il composait dans la même langue, prouvent que ses études classiques furent complètes. »

« DESMARETS (Roland), en latin Maresius, frère aîné de Desmarets-St-Sorlin... naquit à Paris en 1594, de parents honnêtes, et qui soignèrent à son éductaion. Il fréquenta pendant quelques temps le barreau, mais satisfait de sa médiocre fortune, il renonça à la profession d'avocat, pour jouir dans la retraite des charmes de l'étaude de la société de quelques personnes qui partageaient ses goûts, Au nombre de ses amis on compte le savant P. Pétau, dont il avait été le disciple, Nicolas Bourbon, Emeric Bigot, les Valois, etc. L'excès de l'étude affaiblit sa constitution naturellement forte, il tomba dans un état de langueur, et mourut le 27 décembre 1653, à l'âge de soixante ans. Marie Dupré, sa nièce, qu'il avait instruite lui-même dans les langues anciennes, consacra à sa mémoire une épitaphe rapportée dans les Mémoires de Nicéron, tom. XXXV. »
Source : Société de gens de lettres et de savants, " Biographie universelle, ancienne ou moderne, etc. ". Paris : L. G. Michaud, 1814, t. XI, p. 202.

« ...car ce fut sa nièce Marie Dupré qui le fit enterrer dans l'église Saint-Paul, à côté de son frère Rolland mort en 1653, et qui fit placer sur leur tombe la pompeuse épitaphe que nous a conservé Niceron, etc... ».
Source : René Pocard du Cosquer de Kerviler, "Jean Desamretz sieur de Saint-Sorlin : l'un des quatre fondateurs de l'Académie française". Paris : J.-B. Dumoulin, 1879, p. 7 et 135.




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?... Legrand? X.
Elisabeth Legrand
°
+

x
Charles Boiscourjon
Nicolas Boiscourjon  Jean Boiscourjon  Claude Boiscourjon  Elisabeth Boiscourjon*  Catherine Boiscourjon  Geneviève Boiscourjon  Marie Boiscourjon*  
Note(s) : Elisabeth Legrand est dite veuve en 1654.
Source : AN, Y//3934A - Acte du 21/07/1654. _ Avis de parents et amis : vu par nous Dreux Daubray conseiller du roi en ses conseils d'état et privé, lieutenant civil de la ville, prévôté et vicomté de Paris, la requête à nous présentée par Elizabeth Le Grand veuve de feu Me Charles Boiscourjon vivant procureur en parlement, tant en son nom que comme tutrice de Catherine, Geneviefve et Claude Boiscourjon enfants mineurs dudit défunt et d'elle, expositive qu'entre les autres biens délaissés par ledit défunt Boiscourjon, il lui appartenait de son propre la septième partie et portion en une maison et ferme appelée la vallée, sise au village de Mitry en France, et deux autres septième acquis de la communauté dudit défunt Boiscourjon et ladite Le Grand sa femme, qui sont trois septième au total de ladite ferme ; desquels ledit défunt Boiscourjon à toujours joui en commun et par indivis avec ses cohéritiers en la succession de défunt Me Jean Boiscourjon son père, etc. ; sont comparus les parents et amis desdits mineurs, savoir ladite Elizabeth Le Grand veuve, mère et tutrice qui s'est rapporté à justice, Me Nicolas Boiscourjon bourgeois de Paris, fils aîné, Me Jean Boiscourgeon aussi bourgeois de Paris, frère, Me Nicolas Deshaies docteur en médecine de la faculté de Paris, beau frère à cause d'Elizabeth Boiscourjon sa femme, Me Claude Boiscourjon premier huissier ordinaire du Roi en son grand Conseil et huissier en la chancellerie de France, oncle paternel, Nicolas Paillet avocat en parlement et au conseil du Roi, cousin paternel, Me Charles Poullet conseiller du Roi et auditeur en sa chambre des comptes, cousin paternel, Me (blanc) Girard avocat au grand conseil, cousin maternel, Me Estienne Bardin bourgeois de Paris, aussi cousin maternel, curateur créé par justice aux causes et actions desdits mineurs à cause de leur émancipation, et tuteur à l'effet du partage ; tous comparant par Me Jacques De Courcelles procureur en cette cour, fondé de leur pouvoir sous seing privé du vingtième dudit mois et an ; lequel après serment par lui fait audit nom de nous donner bon et fidèle avis sur ce que dessus, etc.

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François RossignolMarie Le Moyne
Jean BoiscourjonMarie Rossignol
Charles Boiscourjon
°
+< 21/07/1654

x
Elisabeth Legrand
Nicolas Boiscourjon  Jean Boiscourjon  Claude Boiscourjon  Elisabeth Boiscourjon*  Catherine Boiscourjon  Geneviève Boiscourjon  Marie Boiscourjon*  
Titre(s) et/ou Qualité(s) : Bourgeois; Maître; Procureur en Parlement
Note(s) : Occurrence : Boiscourgeon
La filiation paternelle et maternelle de Charles Boiscourjon se déduit à l'évidence, en comparant deux actes insinués au Châtelet de Paris.
1) Source : AN, Y//110, fol. 369 - Acte du 17/07/1569. _ Contrat de mariage entre Jean Boiscourjon, praticien au Palais à Paris, - et Marie Rossignol fille de François Rossignol, notaire au Châtelet de Paris et de Marie Le Moyne, sa femme, lesquels promettent de payer aux futurs époux, la veille de leur mariage 600 livres tournois, de lui donner une rente de 50 livres tournois, de fournir à leur fille des habillements conforme à son état. A la suite, acte du 21/11/1569. _ Quittance par Jean Boiscourjon, de la somme de 600 livres tournois et de la rente de 50 livres tournois mentionnés au contrat.
2) Source : AN, Y//130, fol. 410 - Acte du 10/09/1588. _ Donation d'une rente de 33 écus un tiers par Charles Le Moyne, ancien huissier en la Cour de Parlement, demeurant à Paris rue Guillaume Josse, paroisse Saint-Jacques de la Boucherie, -- à Charles Boiscourjon, écolier étudiant en l'université de Paris, son petit-neveu et filleul.

Autre relation.
« Plus significative que l'achat de vastes domaines, l'acquisition, pour liquidation de créances irrecouvrables sur des laboureurs endettés, de parcelles isolées et patiemment regroupées témoigne de la volonté et des efforts de la bourgoisie : négociants enrichis, plus encore conseillers au Parlement, gens des cours souveraines, voire simples receveurs de tailles ou de gabelles, médecins... pour se donner un domaine foncier cohérent. »
Source : Vital Chomel, " Bibliothèque de l'école des chartes ". Année 1960, No 118, p. 278. [ Analyse de l'ouvrage de Marc Venard, cité in fine ].

« Ce mouvement de rassemblement des terres en effet n'est pas continu au long du siècle ; il va par périodes et comme par générations. Ainsi, à Thiais, de 1625 à 1648, nous assistons à l'action fébrile de Charles Boiscourjon, procureur en parlement (41 actes d'achats entre 1622 et 1652)... », etc. [p. 40].
« Même quand le rassembleur a déjà commencé son oeuvre, de tels achats lui donnent un coup de fouet : ainsi quand Boiscourjon achète en 1629 à François Choullier, procureur en parlement, 20 arpents 69 perches à Thiais... », etc. [p. 41].
« Même opération en 1666 quand Le Juge acquiert, en vertu d'une " adjudication par décret faite à la barre de la Cour... des héritages saisis sur Jean Vignot et Nicole Buisson sa femme à la poursuite et diligence d'Elisabeth Legrand veuve de feu M. Charles Boiscourjon procureur en ladite Cour, subrogée au lieu de Georges Vivon marchand de vin à Paris " (2), le tiers de deux maisons " en masures inhabitées " et le tiers d'une grange à Thiais, 4,54 arp. de vigne (en 22 pièces), 15,10 arp. de terre en 27 pièces à Thiais et Vitry, un jardin à Orly et une rente de 24 l. rachetable pour 480 l. Le tout au prix de 4020 l. Ce sont de véritables affaires que fait là notre Le Juge... », etc. [p. 45-46].
« Ce sont également de petits domaines, aux dimensions de Thiais, que se créent des bourgeois comme Charles Boiscourjon et Guillaume Le Juge. La veuve de Boiscourjon déclare en 1658 quatre maisons à Thiais, 62,63 arp. de terre labourable en multiples pièces, 16 perches de saussaie et 75 perches de vignes... », etc. [p. 53].
Source : Marc Venard, " Bourgeois et paysans au XVIIe siècle. Recherche sur le rôle des bourgeois parisiens dans la vie agricole au Sud de Paris au XVIIe siècle ". S. E. V. P. E. N., Paris, 1957 - 126 pages [Ecole pratique des Hautes-Etudes, Vie section. Centre de recherches historiques. " Les hommes et la terre ", III.], p. 40, 41, 45-46 et 53.

[Parmi les maisons autour du Collège des Bernardins à Paris]
« N° 4. -- Maison saisie sur le collège de Laon et adjugée, le 11 avril 1615, pour 5400 livres, à François Chalumeau, avocat (2), déjà rencontré (p. 38), et revendue par sa fille Marguerite, le 17 janvier 1641, pour 9000 livres, à son oncle Charles Boiscourjon, procureur (3), lequel la laisse à ses enfants, qui la vendent, le 15 avril 1662, à Aimé Gouret, avocat. »
______
2. Arch. nat., S 1656, fol. 170.
3. Arch. nat., S 1657, 2e partie, fol. 269.
Source : Bulletin de la Société de l'histoire de Paris et de l'Ile-de-France. Paris : H. Champion, 62e année, 1935, p. 91.



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Jehan LegrandJeanne Maugarny
Nicolas LegrandAnne Touppin
Alexandre Legrand
°
+1620

x 1575 {Cm du 29/03/1575} Paris (Seine)
Marthe Suzanne Canaye
Marie Legrand   Henri Legrand*  
Titre(s) et/ou Qualité(s) : Noble homme, seigneur des Troux & de Montabbé près Chevreuse; Conseiller du roi en sa cour de Parlement de Paris (reçu le 18/09/1573); Maître des requêtes
Note(s) : Alexandre Le Grand. ù Lai. Fils de Nicolas, médecin du roi, et d'Anne Touppin, beau-frère du cons. Guillaume Rebours. Reçu, 18 sept., par résignation de Loys II de Besançon. V. Parlement d'Henri III. Epoux de Marthe Suzanne Canaye, fille de Jacques, sieur de Fresne.
Source : Edouard Maugis, " Histoire du Parlement de Paris de l'avènement des rois Valois à la mort d'Henri IV : Rôle de la cour par règnes, 1345-1610 ". Paris : A. Picard, 1916, t. III, p. 245.
Conseiller au Parlement, reçu le 18 septembre 1573.
Source : François Alexandre Aubert de La Chesnaye des Bois, " Dictionnaire de la noblese, contenant les généalogies, l'histoire et la chronologie des familles nobles de France ". Seconde édition. Paris : la veuve Duchesne, 1771, t. III, p. 464.
Autrement qualifié Conseiller de Grand'Chambre au Parlement de Paris.
Source : Idem La Chesnaye des Bois. Seconde édition. Paris : Antoine Boudet, 1768, t. XII, Additions, p. 887.

En 1575, Alexandre Legrand épouse Suzanne Canaye, par contrat du 29/03/1575, par lequel il reçoit de ses parents la terre et seigneurie de Saint-Jean des Troux, près de Limours).
Source : AN, Y//116, fol. 278 v° - Acte du 14/05/1575. _ Extrait du contrat de mariage, en date du 29 mars 1575, entre Alexandre Le Grand, seigneur de Saint-Jean des Troux, conseiller du Roi en la cour de Parlement et Suzanne Canaye, sa femme ; par lequel contrat Nicolas Legrand, conseiller et médecin ordinaire du Roi et Anne Toupin, sa femme, père et mère d'Alexandre Le Grand donnent à leur fils la terre et seigneurie de Saint-Jean des Troux .

« Le 5 juillet 1588, les ligueurs déposent Alexandre Le Grand, capitaine de sa dizaine " mal venu des mutins et de tous ceux de la Ligue à cause du nom de Me Jacques Canaie, son beau-pere, tenu pour huguenot de la commune de Paris... »
Source : René Radouant, " Guillaume du Vair, l'homme et l'orateur jusqu'à la fin des troubles de la Ligue ( 1556-1596) ". Genève : Slatkine-Reprints, 1970, p. 342 - In Note 3 (source Pierre de Lestoile, "Registre-journal de Henri III").

Maître des Requêtes :
« Guillaume Le Rebours, etc... il avoit épousé Claude le Grand , soeur d'Alexandre le Grand , Maître des Requêtes , & fille de Nicolas le Grand , Seigneur d'Esgrefoin, & de Saint-Jean-des-Broux (1) , premier Médecin ordinaire du Roi , & d'Anne Turpin. Elle mourut à Paris au mois de juin 1610 , suivant les Mémoires de Lestoille , édition de 1719 , Tome II, p. 333 , & son mari le 2 Août 1619. »
Souce : François Alexandre Aubert de La Chesnaye des Bois, " Dictionnaire de la noblese, concenant les généalogies, l'histoire et la chronologie des familles nobles de France ". Seconde édition. Paris : la veuve Duchesne, 1771, t. XII, p. 16.

(1) Sant-Jean-des-Broux, est une coquille pour Saint-Jean-des-Troux ; la paroisse des Troux était placée sous le vocable de Saint-Jean l'évangéliste.
« Guillaume Dugué, seigneur de Bagnols... acheta proche Chevreuse un château appelé Saint-Jean-des-Trous (ou tout simplement les Trous). »
Source : Charles-Augustin Sainte-Beuve, " Port-Royal ". Troisième édition. Paris : L. Hachette & Cie, 1867, t. II, p. 296.

« ...Charles de Lorraine, duc de Guise et de Chevreuse, concéda à Alexandre Legrand, seigneur des Trous(, le 6 mars 1602, la haute justice sur les fiefs de Méridon et Montabbé, qu'il démembra de son duché et châtellenie de Chevreuse (6). »
Source : Auguste Moutié, " Chevreuse : Recherches historiques, archéologiques et généalogiques ". Rambouillet : impr. de Raynal, 1874, Vol. 1, p. 247.




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Jean CanayeMarguerite GobelinPhilippes de FlessellesAntoinette Bonnot
Jacques CanayeMarie de Flesselles
Marthe Suzanne Canaye
°
+

x 1575 {Cm du 29/03/1575} Paris (Seine)
Alexandre Legrand
Marie Legrand   Henri Legrand*  
Titre(s) et/ou Qualité(s) : Dame de Moulineaux
Note(s) : Occurrence : de Canaye

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?... Legrand? X.
Estienne Legrand
°
+

x
? X.
Marie Legrand   André Legrand*  
Titre(s) et/ou Qualité(s) : Maître
Note(s) : Estienne Legrand est dit être oncle maternel de Marguerite Legrand, veuve d'Adrien de La Morlière.
Source : AN, Y//3891, Acte du 12/11/1622, par devant Nicolas de Bailleul, sieur de Vattetot [-sur-Mer] et de Soisy [-sur-Seine], conseiller du roi en ses conseils d'Etat et privé, lieutenant civil de la ville et prévôté de Paris _ Avis de parents et amis (voir in Notice biographique de Marguerite Legrand, sa nièce)

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?... Legrand? X.Philippes Desmaretz? X.
Jehan LegrandMarie Desmaretz
Jehan Legrand
°
+** mai 1624
Paris / St Nicolas-des-Champs (Seine)

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?... Legrand? X.
Estienne Legrand? X.
André Legrand
°
+

x
Catherine Avril
Marie Legrand* 
Titre(s) et/ou Qualité(s) : Noble homme; Conseiller et receveur général de ses finances à Paris, puis conseiller secrétaire du roi, maison et couronne de France et de ses finances
Note(s) : Signe à l'inventaire après décès de sa soeur Elisabeth...
Richelieu (Indre-et-Loire), ville nouvelle du XVIIe siècle :
Armand-Jean du Plessis, cardinal et duc de Richelieu a donné son nom à cette ville créée en 1631 comme une cité idéale. Le projet de la ville conçue comme une opération immobilière, novatrice pour líépoque, est confié à Jacques, Pierre et Nicolas Lemercier, architectes du roi. Les parcelles constructibles sont données aux futurs acquéreurs qui síengagent, moyennant finances, à construire dans les deux ans un « pavillon » ou une maison selon les « plans et devis déposés au greffe » de la ville. Le financement est suivi par Alphonse de Lopez. Monseigneur de Sourdis, archevêque de Bordeaux surveille les travaux. Les entrepreneurs de la ville sont Jean Thiriot, Jean et Denis Bardet, Nicolas Durand, Jean Lamoureux et Gilles Barthélémy.
Liste des propriétaires de la Grande Rue en 1640 :
30 Grande Rue (place des Religieuses) :
Terrain donné par le Cardinal, une première fois, le 11 février 1633, à Estienne Bryois, seigneur de Bagnolles, conseiller et secrétaire du Roi, puis une seconde fois, le 17 mars 1636, à André Legrand, conseiller du Roi et receveur général des Finances, à construire dans les six mois.
Sources :
1) http://www.geneanautes.typepad.fr/richelieu.pdf
2) Les Cahiers des Dix [ i.e. les dix historiens les plus réputés du Québec ]. Caron Canadiana, Saint-Malachie, QC, Canada, 1951, No 16 - 282 pages,, p. 106.

André Legrand résigne sa charge le 7 novembre 1680 à Guillaume de Saint-Amans (d'abord passementier et marchand de soie, bourgeois de Montpellier, passe par toutes les charges publiques : consul, échevin, directeur des hôpitaux de la Charité, receveur de la patente du Languedoc à Montpellier 1660-1680, et différents emplois pour le service du roi, mort en charge en 1700) :
« ...le sieur Guillaume de Saint-Amans avait fait emplette, le 7 novembre 1680, de la charge de conseiller secrétaire du Roi, maison, couronne de France et de ses finances, vacante par la résignation d'André Le Grand... »
Source : Frédéric Masson, " Le Marquis de Grignan, petit-fils de Madame de Sévigné ". 1903 - 321 pages, p. 177.

« ...Nicolas Turgis, conseiller et aumônier du roi, confie 6.000 livres aux fermiers des aides André et François Legrand, Etienne Briois, Jean Philippes, Jean Favarel, André Duret et Samuel Gaudon. Mais Jean de Choisy, sieur de Balleroy, conseiller du roi en ses conseils d'Etat, leur en procure 102.000 et Jean Habert, sieur du Mesnil, 252.000 en espèces sonnantes (testons, francs, demi-francs, demi-quarts et douzains). Ces emprunts sont le fondement même de l'état monarchique français : sans eux il n'existerait pas... »
Source : Henry Méchoulan et Joël Cornette, " L'Etat classique 1652-1715 : réunion de textes ". Paris : J. Vrin, 1996 - 504 pages, p. 207.




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