Note(s) : Occurrence : Turpin, graphie aléatoire selon les documents

" (en marge droite) Arrest qu'en eschange de rentes deues par particuliers faut discussion....
Entre autres par arrest donné entre messire Arnoul Boucher Chevalier Seigneur Dorsay, premier President au grand Conseil , & Dame Elisabel Malon son espouse demandeurs & intimez d'une part, Et Damoiselle Anne Turpin , vefve de feu maistre Nicolas le grand vivant Medecin ordinaire du Roy , deffenderesse & appellante de Messieurs des Requestes du Palais, d'autre : prononcé le trentiesme May ; mil cinq cens quatre vingt & douze. Le faict du proces estoit , Que ledit deffunct le grand, mary de l'appellante , ayant cedé & transporté à feu maistre Claude Malon, Seigneur de Bercy predecesseur des intimez , plusieurs rentes en contreschange d'une grande maison sise en ceste ville de Paris, ruë Saincte-Croix de la Bretonniere. Mesmes six vingts trois escus, un tiers de rente, qui estoit deuë audit le grand , & luy avoit esté constituee par quelques Seigneurs & Bourgeois de ceste ville de Paris , payable aux quatre termes en l'an à Paris accoustumez , avec promesse de garantir fournir & faire valoir ladicte rente, tant en sort principal arrerages que rachapt. Les intimez n'estans payez des arrerages de ceste rente, ils mettent en procez l'appellante , veufve dudict deffunct le Grand, à ce qu'elle soit condamnee leur payer ou faire payer dedans certain temps les arrerages qui estoient deuz & escheuz à cause d'icelle rente, & ceux qui cy apres escherroyent, etc... ".
Source : Jean Bacquet, "Oeuvres : des droicts du domaine de la couronne de France. Augmentées en ceste dernière édition du traicté des rentes par le mesme autheur". Pierre Aubert, Genève, M. DC. XXV., "Seconde partie du présent traicté concernant les transports faicts des Rentes deuës par particuliers", t. I, p. 61.

Note(s) : Occurrence : Legrant (Cm de sa fille Margueritte)
Source : AN, ET/XVII/214 - Acte du 09/08/1610, par devant Nicolas Nourry notaire au Châtelet de Paris. _ Inventaire après décès de Claude Legrand, jadis femme de Guillaume Rebours, conseiller du roi en ses Coneils d'Etat et privé, et président en sa Chambre des Aides, seigneur de Berthrand fosse et de Plailly en partie, demeurant rue des Mathurins à Paris, - à la requête dudit Guillaume Rebours, tant en son nom que comme ayant la garde noble de damoiselle Margueritte Rebours, fille mineure d'ans de lui et de ladite défunte dame Claude Legrand, -- à la requête de nobles hommes Allexandre Rebours, avocat en Parlement, en son nom, Mre Joseph Charlot sieur de Prinssey, conseiler du roi, au Châtelet de Paris, damoiselle Anne Rebours sa femme, en leurs noms à cause de ladite damoiselle, --- à la requête aussi de damoiselle Claude Rebours, veuve de noble homme Me Mre Estienne de Naviers, vivant conseiller du roi en sa cour de Parlement et commissaire des requêtes du Palais à Paris, aussi en son nom, ---- et encore ledit Charlot subrogé tuteur de ladite damoiselle Margueritte Rebours. In " tiltres trouvés " :
Item vues lectres par brevet dudit Chastelet passées pardevant de Sainct Leu et Le Camus notaires, dattées du vingt neufviesme jour de decembre mil Vc IIII XX quatorze signé desdits notaires contenant ung partaige faict entre ladite dame Anne Touppin, veufve [rayé : dudict feu noble homme Me nicole] dudit deffunt sieur Legrand, dudit Mr Mre Allexandre Legrant, sieur de Troux & de Montabbé, conseiller du roy en sa court de parlement, en son nom, desdits sieur Rebours, dame Claude Legrant sa femme, Françoys de Launay, sieur de Nogent les vierges & de Mortefontaine, et damoiselle Marye Legrant sa femme, chacuns Mrs acause dicelles damoiselles seurs dudit sieur de Troux, tous enffans & heritiers seuls dudit deffunt sieur Legrant & de ladite dame Anne Touppin, daultre part des maisons, heritages & choses y mentionnez, que ladite dame Anne Touppin leur avoir quittez & dellaissez pour estre partiz esgallement entre eulx, par lequel partage le second lot est advenu a ladite dame Claude Legrand qui consiste en une maison assize a Paris, rue des Mathurins, ou ledit sieur president Rebours est a present demourant et si auroict de supplement & soulte, la somme de mil escuz dor soleil que le premier lot estoit tenu rapporter au second lot, selon & ainsy que le contiennent plus au long lesdites lectres au marge desquelles est ung escript signé desdits Lecamus & Denetz, par lequel appert ladite somme de mil escuz sol de soulte avoir esté paiée audit sieur president & dame sa femme par lesdits sieur & damoiselle de Launay ensemble, les proffits dicelle le quatriesme jour de juillet mil Vc IIII XX dix huit, inventorié au dos desdites lettres ./. quatre

Titre(s) et/ou Qualité(s) : Chevalier, seigneur de Bertrandfosse, Châtillon, Prunelé, etc, reçu Conseiller au Parlement de Paris (05/12/1572), puis Président ès enquêtes en la même Cour, ensuite Président en celle des Aides (1578), et Conseiller d'Etat
Note(s) : Source : François Alexandre Aubert de La Chesnaye des Bois, " Dictionnaire de la noblese, contenant les généalogies, l'histoire et la chronologie des familles nobles de France ". Seconde édition. La veuve Duchesne, Paris, M. DCC. LXXI., t. 12, p. 16.

Titre(s) et/ou Qualité(s) : Sieur de Saint-Sorlin; Conseiller du roi Louis XIII; Contrôleur général de líextraordinaire des guerres; Commissaire de la marine et des galères; Secrétaire général de la marine du Levant; Poète et dramaturge français et l'un des premiers de l'Académie française
Note(s) : « Jean Des Marets, ou plutôt Desmarests, seigneur de Saint-Sorlin, descendait de ce fameux Jehan Desmarests, avocat général au parlement de Paris, qui fut injustement décapité en 1383. »
D'après Borel de Hauterive (Annuaire de la noblesse de France - 1886) : Jean Desmaretz, sieur de Saint-Sorlin, né à Paris en 1595, frère puiné de Roland, avocat...
Voir sa biographie, via Wikipédia : http://fr.wikipedia.org/wiki/Jean_Desmarets_de_Saint-Sorlin ou via le site de l'Académie française : http://www.academie-francaise.fr/immortels/base/academiciens/fiche.asp?param

Ecrivain de líAcadémie française, protégé de Richelieu. Il est líauteur de la comédie des Visionnaires, et fut líadversaire acharné des jansénistes...

« Jean Desmarestz -- DESMARESTZ de SAINT-SORLIN -- mourut en 1676 ; il laissait un fils, Pierre DESMARESTZ, capitaine au régiment du roi-cavalerie, et trois vieilles filles acariâtres, Marie, Françoise-Dorothée et Madeleine, qui étaient dames de la maison de la duchesse de RICHELIEU (la duchesse était à ce moment Mlle d'ACIGNÉ, la mère du maréchal de RICHELIEU). »

Source : Bulletin de la section de géographie. Paris : Ernest Leroux, 1923, t. 37, p. 101.

Note(s) : A propos de Roland et Jean Desmaretz, sieur de Saint-Sorlin, il est dit :
« Une de leurs soeurs (Marguerite), qui se maria et mourut jeune, laissa une fille plus tard célèbre Marie Dupré, dont l'éducation resta à la charge de ses oncles. Elle apprit le latin, le grec, l'italien, la rhétorique et la philosophie, fit des vers français, entretint commerce de littérature et d'amitié avec les principaux écrivains de son temps. On la surnommait la cartésienne. Je serais bien curieux de savoir, si après avoir fait d'elle, à sa propre image, une encyclopédie vivante, l'oncle Jean apprit aussi à Marguerite-Marie Desmarets ù pia admodum femina ù l'oraison de quiétude. La chaude maison paternelle près du Luxembourg et, plus tard, le bel hôtel de la rue du Roi-de-Sicile, dessiné par notre contemplatif en personne; à deux pas, l'église Saint-Paul où les deux frères font leurs dévotions, et où ils dormiront leur dernier sommeil ; une bibliothèque magnifique; Jean et Roland aussi frères que Pierre et Thomas Corneille : la gentille orpheline, bourrée par eux d'érudition, et, je l'espère aussi, de friandises ; sautant, si j'ose dire, sur les genoux de la jeune académie française, qui logea d'abord, non pas chez Mazarin, mais chez Desmarets. »
Source : Henri Brémond, " Histoire littéraire du sentiment religieux en France". H. Odelin, Paris, 1915, p. 449-450.
via http://www.abbaye-saint-benoit.ch/histoiredusentimentreligieux/volume06/tome06011.htm

Titre(s) et/ou Qualité(s) : Conseiller, médecin ordinaire du Roi et docteur régent en la faculté de médecine
Note(s) : Cohabitation à Paris entre gens de la même génération.
« Ainsi chez les Dupré : alors qu'ils étaient encores jeunes mariés, Guillaume Dupré et Marguerite Desmaretz vivaient dans la même maison, et peut-être à la même table, que leur belle-soeur, Anne
Source : Françoise Lehoux, " Cadre de vie des médecins parisiens aux XVIe et XVIIe siècles ". Paris : A & J. Picard, 1976, p. 105.

Le décès de Guillaume Dupré est survenu avant le
« 27. 1er mai 1641. La veuve de Guillaume Dupré, MargueriteDesmaretz, agit " tant en son nom que comme tutrice et ayant la garde noble des enfants mineurs dud. défunt et d'elle ". CXVIII, 3. »
Source : Françoise Lehoux, " Cadre de vie des médecins parisiens aux XVIe et XVIIe siècles ". Paris : A & J. Picard, 1976, p. 61.

Profession(s) : Littératrice et versificatrice
Note(s) : Marie Dupré surnommée " La Cartésienne ", à cause de son zèle pour la philosophie de Descartes, était nièce de Roland Desmarests et de Jean Desmarets de Saint-Sorlin, qui prirent soin de l'élever...

Titre(s) et/ou Qualité(s) : Conseiller et médecin du roi, et docteur régent de la Faculté de médecine
Note(s) : Source : AN, MC/ET/XXIV/331, fol. LIX - Acte du 23/01/1631, par devant Jean Chappellain notaire au Châtelet de Paris. _ Constitution d'une rente de 450 livres, moyennant 4200 livres, par Simon Repérant et Marguerite de Neufbourg sa femme, et Jean Merlet conseiler et médecin du Roi, docteur en la Faculté de médecine de Paris, -- à Noël Pinchon maître tailleur d'habits à Paris. (Acte suivi de la quittance de rachat faite à Jean Merlet, le 23 avril 1646).

Note(s) : Occurrence : Desmaraitz (acte d'adjudication, infra)
Le décès de Philippes Desmarretz est survenu avant le 2 septembre 1595, comme il appert d'un acte des insinuations du Châtelet de Paris.
Source : AN, Y//3380 - Acte du 02/09/1595. _ Adjudication : « Du Samedy deuxiesme septembre M V c IIII XX XV - - Troys Maisons et La Moityé dune Maison scizes Rue pavée Montorgueil & Rue Tireboudin Saysies A La Requeste de Me Jehan desmarets Commissaire examinateur au chastellet de paris et Jehan Lombard vendeur de poisson de Mer, Sur Jehan Poncellet Curateur aux biens vaccantz de deffunct Me Philippes Desmaretz Adjugez A Me Louis Lirault Comme procureur dudict Lombard Asscavoir La Roze Rouge rue de Montorgueil A Neuf cens escuz cy ... IX. C ù (= écus) Laultre Maison de la Rue pavée A trois cens Cinquante escuz cy ... III. C L. ù Laultre Maison [...] Lesdictz troys Croissans a deux cens Cinquante escuz cy ... II. C L. ù Et Ladicte Moityé de Maison scize Rue tireboudin A soixante escuz sol cy ... LX ù ».
NB : Jehan Desmarets commissaire examinateur est le frère de Philippes, et Jehan Lombard n'est autre que son gendre à cause de Claude Desmaretz sa fille...

Source : AN, Y//3380 - Acte du 26/02/1597. _ Adjudication : « Du Mercredy XXVIe dudict mois de febvrier M V c IIII XX XVII -- La proprieté de trois Rentes deues Sur Lhostel de la ville de Paris qui furent a feu Philippes desmaraitz Saysies a La Requeste de Jehan Lombard vendeur de Poisson de mer a Paris Sur Jehan Poncelin Curateur aux biens vaccantz dudict deffunct desmaraitz Adjugées A Me Louis Le Comte procureur au chastellet de Paris Comme procureur dudict Lombard A La Somme de huict vingtz dix escuz cy ... VIII XX X. ù ». [NB : 8 x 20 +10 = 170 écus]

Note(s) : Source : AN, Y//3891 - Acte du 23/10/1627 _. Bénéfice d'inventaire : « Veu les lettres royaulx en forme de benefice dinventaire donnés à Paris le vingt deuxiesme jour doctobre mil VI c XXVII signées par le conseil de la garde & scellées sur simple queue de cire jaulne obtenus & impetrés » par damoiselle Suzanne De Voulges femme autorisée par justice au refus de maître François Le Grand, conseiller du roi et receveur du taillon en Normandie, par lesquelles et pour les causes y contenues « sa majesté lui auroit octroyé que par benefice d'inventaire bien & deuement faict » des biens demeurés après le décès de défunt Louis de Voulges son père, vivant « marchant appothicaire & espicier », bourgeois de Paris, duquel elle est « presumptifve heritiere », etc. : Me jeahn Quioult commissaire et contrôleur pour le Roi à la porte St Honoré, demeurant rue et proche la porte St Victor, paroisse St Nicolas du Chardonneret, pour ce présent en personne, s'est constitué caution pour ladite impétrante, pour la valeur des biens contenus en l'inventaire, etc.

Source : AN, Y 3907 - Acte du 21/07/639, par devant Louys Damours, Conseiller du Roi en son Châtelet de Paris. _ Requête présentée par damoiselle Suzanne De Voulges, veuve de feu Mre François Legrand, vivant Conseiller du Roi et receveur du taillon en Normandie, au nom et comme tutrice des enfants mineurs dudit défunt et d'elle, créancière de ladite succession au moyen de la renonciation par elle faite de ladite succession, que pour obvier aux frais des criées encommencées par elle, à sa requête, sur une maison appartenant aux dits mineurs, sise à St Denis en France, laquelle est vieille, caduque et en tout en ruine et péril imminent, comme aussi sur l'office de capitaine des foires de la ville de St Denis, lequel pourroit aussi dépérir étant sous un nom emprunté, et de trente quatre livres sept sols six deniers dus par Louis Blondeau ; elle a fait appeler par devant nous les parents et amis desdits mineurs, à savoir si on laissera parfaire les criées encommencées sur ladite maison, office et rente, ou si pour obvier aux frais de scellés, lesdites maison office et rente due par ledit Blondeau, seront vendus à l'amiable, pour des deniers provenant de ladite vente être baillés à ladite damoiselle veuve comme première créancière, jusqu'à la concurrence de son dû, et aussi pour donner leur avis sur le déguerpissement d'une maison sise audit St Denis, baillée par Mre André Legrand moyennant vingt cinq livres tournois par chacun an auu profit dudit défunt, attendu que les loyers ne sont suffisants pour payer ladite rente et qu'il convient faire de grandes réparations. Lesquels parent et amis sont comparus, savoir ladite damoiselle mère, présente en personne, noble homme André Legrand, Conseiller du Roi et receveur général du taillon de Paris, noble homme Jean Philippes, Conseiller et secrétaire du Roi et receveur des tailles en la généralité de Paris, noble homme Claude Morot, cy devant trésorier de France à Rouen, Anthoine Hardin (sic, pour Hureau) écuyer, seigneur de Rubelle, noble (blanc) Mangot, Conseiller et secrétaire du Roi, et Mre Charles Bardin, avocat au Conseil, tous parents desdits mineurs, etc.

Source : AN, Y 3909A - Acte du 23/02/1641, par devant Ysaac de Laffemas, conseiller du Roi en ses conseils d'état et privé, maître des requêtes ordinaire de son hôtel et lieutenant civil de la ville, prévôté et vicomté de Paris. _ Avis de parents et amis : Est comparu maître Marc Treton procureur au Châtelt et procureur de damoiselle Suzanne De Voulges, veuve de noble homme maître François Legrand, vivant conseiller du Roi et receveur généaral du taillon en Normandie, créncière de la succession dudit défunt, laquelle suivant la sentence et demande par elle faite à l'encontre de noble homme maître François Tardif, conseiller du Roi et trésorier général de France à Orléans, à cause de damoiselle Catherine Legrand sa femme, héritère présomptive dudit défunt son père, -- a requis qu'il nous plaise prendre l'avis des parents et amis de ladite damoiselle Catherine Legrand pour lui élire et nommer un tuteur, à l'effet de la demande et conclusion contre elle prises par ladite damoiselle sa mère, qui sont pour la condamnation du payement de ses conventions, douaire et préciput et remploi de ses propres, et pour faire déclarer les sentences par elle obtenues, exécutoires sur elle en ladite qualité, même les saisies et criées par elle faites en conséquence avec condamnation de ses dommages et intérêts ; lesquels parents seraient comparus ci-après nommés à savoir ledit sieur Tardif mari de ladite damoiselle Catherine Legrand, Maître André Legrand commis aux parties casuelles, frère, noble homme André Legrand conseiller du Roi et receveur général des finances à Paris, oncle paternel, maître Charles Bardin avocat au conseil privé du Roi, cousin paternel à cause de damoiselle Marie Legrand sa femme, maître André Hureau prieur de Mamet, cousin paternel, noble homme Claude Morot conseiller du Roi et trésorier général de France à Rouen, cousin paternel à cause de damoiselle (blanc) Hureau sa femme, monsieur maître Noël Morot conseiller du Roi en sa cour des aides, cousin paternel, comparant par maître Philippes Barbier procureur audit Châtelet, etc.

Source : .AN, Y 191, fol. 88 v° - Acte du 30 avril 1654. _ Suzanne de Voulges, veuve de François Le Grand, conseiller du Roi et receveur général du taillon à Rouen, demeurant Vieille rue du Temple, paroisse Saint-Gervais : donation à André Le Grand, avocat en Parlement son fils, de tous les biens meubles et immeubles qui lui appartiennent et lui appartiendront lors de son décès.
Cf. Registres des insinuations du Châtelet de Paris (1654-1657) - Inventaire analytique (Y//191-Y//193) par E. Campardon, Ch. Samaran, M.-A. Fleury et G. Vilar.

Titre(s) et/ou Qualité(s) : Bourgeois de Paris
Profession(s) : Marchand apothicaire et épicier; Apothicaire du Roi en son artillerie
Note(s) : Louis De Voulges fut aussi apothicaire du Roi en son artillerie.
Source : AN, MC/ET/CXXII/1554, fo. IIII XX VI - Acte du 27/08/1605. _ Quittance de Louis de Voulges, apothicaire du Roi en son artillerie, agissant comme procureur de Joachim d'Interville, chevalier des ordres du Roi, à Benoît de Saint Jullien Bayart.

A propos de Louis Hébert, premier colon français du Canada :
« Le 7 novembre 1585 (18) , il vend à Guillaume Cornu, les Trois Piliers, magazin qui flanque de l'autre côté ce même Mortier d'Or (19). Signalons qu'en 1636 cette maison aura pour propriétaire Suzanne de Voulges, veuve de François Legrand et fille de Louis de Voulges, apothicaire de l'artillerie. Celui-ci, alors décédé, avait d'ailleurs été installé à l'Aigle d'Or (20), entre les Trois Pilliers et la rue des Poulies (21), où il avait remplacé son beau-père, le célèbre apothicaire Pierre Dusseau. »
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(18) A.N., S. 585.
(19) Du côté de la rue des Poulies.
(20) A.N., S. 585 ; B.N., ms fr. 18790.
(21) A.N., S. 71.
Source : Maurice Bouvet, " L'apothicaire Louis Hébert, premier colon du Canada ", in Revue d'Histoire de la Pharmacie, t. XLII, No 142, p. 332.

Créé par Gedail V2.11 le 25/1/2024