Louise Mallet
°
+

x ~ Fin 1623
Pierre Aubert
Henry Aubert  Margueritte Aubert  Françoise Aubert  
Note(s) : Occurrence : Caignet, par erreur grossière (acte de baptême de sa fille Françoise)

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François VincentFrançoise Boutroye
Nicolas Vincent
°31 mai 1577
Bréançon (Val-d'Oise)
+
Note(s) : Année 1577 - Acte de baptême en latin
die ultima maij fuit baptisatus nicolas fillius franscisii vincent
cuius patrinii sunt nicolay estienne et fransciscus volant matrina vero
crispina uxor petri estienne

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Olivier Descalles? X.Hector CaffinNicolle Damesme
Abel DescallesFrançoise Caffin
Marie Descalles
°22 juillet 1605
Bréançon (Val-d'Oise)
+

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Antoine MynardCatherine BouchardJean LaguetteMarie Saligot
Pierre MynardClaude de Laguette
Antoine Mynard
°
+

x 1598
Marguerite de Beaulieu
Titre(s) et/ou Qualité(s) : Chevalier, seigneur de Villemain et de La Guette; Gentilhomme de la Maison et suite de Monseigneur, frère du Roi
Note(s) : Mynard / Minard
Source : AN, Y//125, fol. 118 - Acte du 24/10/1583. _ Antoine Minard, seigneur de Villemain et de la Guette, gentilhomme de la maison et suite de Monseigneur, frère du Roi, demeurant à Villemain et momentanément logé à Paris en sa maison rue du Roi de Sicile, paroisse Saint-Paul : donation à Thomas de Barbanson, seigneur de Bailly, son cousin, de ses droits sur une rente.

Source : AN, MC/ET/CIX/73, fol.259 - Acte du 25/05/1585, par devant Henri Goguier notaire au Châtelet de Paris. _ Constitution de 50 écus de rente par Antoine Mynard, écuyer, sieur de Villemain et de Laguette, à Jean-Jacques Blancquet, notaire, sur ses terres de Villemain et Laguette, moyennant 600 écus.

Source : AN, Y//137, fol. 362 v° - Acte du 10/10/1598. _ Ratification de leur contrat de mariage : Antoine Minard, chevalier, seigneur de Villemain, et Marguerite de Beaulieu, sa femme.



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Antoine MynardCatherine BouchardJean LaguetteMarie Saligot
Pierre MynardClaude de Laguette
Ysabelle Mynard
°
+

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Antoine Guillaumé
°
+

x > 1666 { ap. 29/05/1666} Paris (Seine)
Françoise de Nicolas
Titre(s) et/ou Qualité(s) : Ecuyer, sieur de Saint-Germain; Chevalier de l'Ordre de Notre-Dame du Mont-Carmel et de Saint-Lazare de Jérusalem; Capitaine d'une compagnie de chevaux-légers entretenus pour le service du Roi et lieutenant pour Sa Majesté des ville, château et gouvernement d'Honfleur; Conseiller et Maître d'Hôtel de Mademoiselle, fille de Monsieur, oncle du Roi, duc d'Orléans

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Jehan de BerbisyClaude de Sansac
Jehan François de Berbisy? X.
Claude François de Berbisy
°~ 1582
+
Note(s) : Occurrence : de Barbizy (insinuations du Châtelet de Paris)
Source : AN, Y//124, fol. 578 - Acte du 30/05/1583. _ Donation par Jean-François de Barbisy, seigneur de Hérouville, d'une rente viagère de 50 écus d'or soleil, -- à Claude François de Barbisy son fils naturel.

Source : AN, Y//130, fol. 386 v° - Acte du 29/08/1588. _ Donation à Claude François de Barbisy, fils naturel de Jean François de Barbizy, seigneur d'Hérouville, d'une rente de 16 écus deux tiers, -- par Jérôme de Marle, chevalier de l'Ordre du Roi, conseiller et maître d'hôtel ordinaire de sa Majesté, et Madeleine de Barbizy, sa femme.

b28/02/1590 Hérouville : Jehan François Caffin filz de Pierre Caffin le jeune, et de Françoise Gérard
ses perrains (sic) sont Jehan François de Barbeisy seigneur dudict Hérouville en partye laultre perrain Claude filz de feu Jacques, sa marraine Marie Chéron fille de feu Guérin Chéron
b26/03/1596 Hérouville : Claude fils de Nicolas Boucher et Jehanne Benoiste
les parrans sont nommez lun Claude filz de monsieur de Hérouville laultre Michel Boucher, la maraine Nicole Blondis fille de deffunct Enoch

Sa naissance peut être estimée en 1582, des suites d'une liaison adultérine avant le décès de Claude de Laguette, ou d'une liaison libre après son décès, et ce juste avant son remariage avec Edmée Dauvet.
La liaison libre ne peut être totalement écartée, car il ne faut pas oublier que la filiation naturelle est la filiation (transmission de la parenté) qui caractérise les enfants nés de parents libres. C'est une filiation divisible, c'est-à-dire qu'elle est établie séparément à l'égard de chacun des deux parents, et, le cas échéant, un enfant peut avoir juridiquement un seul parent. Qui plus est, un enfant naturel était privilégié sur un enfant adultérin, puisqu'il pouvait succéder aux noms et aux biens de ses parents, entièrement en l'absence d'enfants légitimes nés de mariage précédent ou postérieur des parents, ou partiellement s'ils en avaient.
Toutefois, le fait de lui voir constituer deux rentes, l'une en 1583 par son père, et l'autre en 1588 par ses oncle et tante... laisse davantage penser à un enfant naturel adultérin. En pareil cas, le droit des collatéraux aurait été de faire réduire le legs du père au taux d'une pension alimentaire (d'où peut-être la raison du legs supplémentaire fait 5 ans plus tard par les oncle et tante). Ces bonnes dispositions n'eurent pas de suite, puisque selon toutes apparences Claude François de Berbisy mourut préadolescent.
En 1596, il devait être âgé d'environ 14 ans, ce qui correspondrait au squelette le plus jeune, mis à jour dans le caveau des Berbisy, lors de la fouille préventive de l'église Saint-Clair d'Hérouville, en 2003 (cf. Roger Descamps, " Hérouville en Vexin français au temps jadis : compléments et correctifs à l'histoire de la seigneurie (village, terre, château) et de l'église ". Aix-en-Provence : DFS Plus, éd. ASE Hérouville, 2015, p. 87).



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Olivier de Pirou? X.
Gratien LaguetteEstiennette de Pirou
Jean Laguette
°
+10 décembre 1552
Tourlaville (Manche)

x
Marie Saligot
Jean Laguette   Claude de Laguette*  
Titre(s) et/ou Qualité(s) : Seigneur de La Guette (château à Villeneuve-Saint-Denis, 77), Montceaux [lès-Meaux], Fontenelle-en-Brie, Gonneville et Fermanville [et autres lieux (Jossigny, Fresnes, et de fiefs à Montger et à Mantes]; Conseiller du Roi; Notaire et secrétaire du Roi, receveur et trésorier de ses finances extraordinaires et des parties casuelles
Note(s) : Source : AN, MC/ET/XIX/160 - Acte de 1542, par devant Jean Trouvé notaire au Châtelet de Paris. _ Cession de rente concernant Jean Laguette, seigneur de Monceaux et de Fonteneilles en Brie, conseiller du roi, trésorier et receveur général de ses finances extraordinaires et parties casuelles, et Marie Salligot, sa femme. (succession des parents de ladite dame)

Source : AN, MC/ET/XIX/92 - Acte du 28/08/1547 par devant Guillaume Payen notaire au Châtelet de Paris. _ Rente constituée par Robert de Beauvais, écuyer demeurant à Sarris en Brie (= Serris), au profit de Jean Laguette, conseiller du roi, receveur et trésorier de ses finances et parties casuelles, absent, présent Pierre Langlois, son clerc, assise sur une maison et des terres à Sarris, tenant à celles dudit Laguette, et ce moyennant 72 livres tournois de sort principal.

Source : AN, MC/ET/XIX/100 - Acte du 27/05/1551 par devant Guillaume Payen notaire au Châtelet de Paris. _ Procuration par Jean Laguette, seigneur de Gonneville et Fermanville, Montceaux, à Thomas Laguette, son frère, seigneur de Quineville, vicomte de Valogne, pour régir ses terres de Gonneville et Fermanville et tous les pays, terres et revenus qu'il a au baillage de Cotentin, en remplacement de Jean Moustier.

Source : AN, MC/ET/XIX/99 - Acte du 02/12/1555 par devant Guillaume Payen notaire au Châtelet de Paris. _ Déclaration de fiefs à Jossigny et Fresnes, dépendant du comté de Dampmartin concernant Jean Laguette, seigneur de Jossigny et de Fresnes (à Montger et à Mantes).

En 1555, Jean Laguette est accusé de malversations et doit céder au roi Henri II le château de Montceaux [-lès-Meaux] à peine achevé.
Source : AN, MC/ET/XIX/199 - Acte du 29/11/1555 par devant Jean Trouvé notaire au Châtelet de Paris. _ Déclaration des revenus de la terre de Montceaux, par Jean Laguette, notaire et secrétaire du roi, et Marie Saligot, sa femme, dont ils ont fait cession le même jour au roi, pour un montant de 3000 livres tournois par an.

« MONCEAUX. Par contrat du 29. Novembre 1555. le Roy Henry II. stipulant pour sa Majesté M. Denis Riant Advocat dudit Seigneur en la presente , & par l'autorité du Chancellier Bertrandi , & de l'avis de M. Jean Prevost Advocat du Roy en la Chambre des Comptes , fit un échange avec Damoiselle Marie Salligot, femme soy disant autorisée par M. Jean Laguette Secretaire du Roy son mary. Le Roy donna à laditte Salligot les terres de la Guette , de Fontenelle , & autres , & de rentes specifiées audit contrat : & ladite Salligot cede au Roy le chastel terre & seigneurie de Monceaux , appartenances & dépendances à elle appartenant de son propre. Le mesme jour contract de vente fait par ledit Jean Laguette au Roy , de ce qu'il avoit acquis audit Monceaux , & aux environs depuis son mariage avec ladite Salligot sa femme. »
Source : Dupuy, " Traitez touchant les droits du Roy tres-chrestien sur plusieurs estats et seigneuries possedées par divers Princes voisins : et pour prouver qu'il tient à juste titre plusieurs Provinces contestées par les Princes Estrangers ". Nouvelle édition. Rouen : Laurens Maurry, M. DC. LXX. (1670), p.577-578.

Source : AN, MC/ET/XIX/201 - Acte du **/08/1556, par devant Jean Trouvé notaire au Châtelet de Paris. _ Cession et transport à la reine, Catherine de Médicis, de la terre et seigneurie de Montceaux, acquise par Henri II, -- de Jean Laguette et Marie Saligot, son épouse, pour compenser la perte des droits forains de Carcassonne, supprimés, et dont la reine avait le revenu.

Source : AN, MC/ET/XIX/108 - Acte du 28/09/1556 par devant Guillaume Payen notaire au Châtelet de Paris. _ Procuration de Jean Laguette, notaire et secrétaire du roi, à Cosme Clausse et Claude de Laubespine, pour résigner aux mains du roi son office de notaire et secrétaire du roi au profit de Gilles Dancel, son neveu, avocat au Parlement de Paris.

Le décès de Jean de Laguette est survenu après le 28/09/1556 (cf. supra) et le 04/01/1557,(cf. infra).
Source : AN, MC/ET/III/93 - Acte du 04/01/1557, par devant Pierre Thuret notaire. _ Procuration de Marie Saligot, veuve de Jean Laguette, notaire et secrétaire du roi, pour déclarer devant les gens tenant les requêtes du Palais, qu'elle n'est tutrice des enfants mineurs du défunt et d'elle, et qu'elle n'est détentrice d'aucuns biens meubles ni immeubles ayant appartenu au défunt, lesquels ont été saisis et mis en criée à la requête du procureur du roi avant le décès dudit Laguette, et qu'à ce moment, et même avant, elle était séparée de biens d'avec lui.


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Michel SaligotMarguerite de Vaudétar
Arthus. SaligotClaude Foucault
Marie Saligot
°
+

x
Jean Laguette
Jean Laguette   Claude de Laguette*  
Note(s) : Occurrence : Salligot (actes notariés)
Source : AN, MC/ET/XIX/70 - Acte du 2501/1532, par devant Guillaume Payen notaire au Châtelet de Paris. _ Accord entre Jean Laguette, seigneur de Gonneville, notaire et secrétaire du roi, et Marie Saligot, sa femme, fille unique de feu Artus Saligot, seigneur de Monceaux, et scribe de la conservation de l'Université de Paris, et Claude Foucault, veuve dudit Arthus Saligot, et mère de Marie Saligot, pour le partage des biens, terres, bois, acquis par ledit Arthus Saligot et son épouse durant leur mariage, et qu'ils possédaient jusqu'ici indivis par moitié (il s'agit surtout de terres autour de Montceaux), avec Marie Saligot, leur fille.

En 1555, Marie Saligot requiert la séparation de biens d'avec Jean de Laguette, son mari.
Source : AN, MC/ET/III/89 - Acte du 15/03/1555, par devant Pierre Thuret notaire. _ Procuration de Marie Saligot, femme de Jean Laguette, notaire et secrétaire du roi, pour requérir devant le prévôt de Paris, la séparation des biens entre elle et ledit Laguette, son mari, renoncer à la communauté de biens d'avec lui, et requérir à l'encontre de son mari qu'elle doit jouir tant en propriété qu'en usufruit de tous ses biens propres, notamment des terres de Morceaux, Fontenelles et la maison sise rue Vieille du Temple à Paris, où elle demeure à présent, et requérir encore que son mari soit condamné à faire assiette et assignation à la constituante, tant de sa dot et douaire que autres conventions matrimoniales, et que pour ce faire, tous les biens dudit Laguette soient dits et déclarés à ce hypothéqués, et à défaut de paiement qu'ils soient saisis et criés.

Source : AN, MC/ET/III/93 - Acte du 04/01/1557, par devant Pierre Thuret notaire. _ Procuration de Marie Saligot, veuve de Jean Laguette, notaire et secrétaire du roi, pour déclarer devant les gens tenant les requêtes du Palais, qu'elle n'est tutrice des enfants mineurs du défunt et d'elle, et qu'elle n'est détentrice d'aucuns biens meubles ni immeubles ayant appartenu au défunt, lesquels ont été saisis et mis en criée à la requête du procureur du roi avant le décès dudit Laguette, et qu'à ce moment, et même avant, elle était séparée de biens d'avec lui.

Source : AN, MC/ET/XLIX/56 - Acte du 26/02/1557, par devant François Crozon notaire au Châtelet de Paris. _ Quittance par Martin Fumée, seigneur des Roches Saint-Quentin, et Marie Salligot, veuve de Jean Laguette, notaire et secrétaire du roi, de la somme de 2.108 livres tournois que lui devait ledit Laguette ; obligation donnée par ladite veuve à Martin Fumée pour la somme restant à payer et se montant à 1.108 livres tournois.

Source : AN, Y//114, fol. 261 - Acte du 06/07/1573. _ Donation par Jean-François de Barbizey, chevalier de l'Ordre du Roi et bailli de Valois, Claude de La Guette sa femme et Jean de La Guette, seigneur dudit lieu, demeurant tous à Paris, -- à Guillaume Godefroy, avocat en la cour de Parlement à Rouen et principal commis au greffe civil de ladite cour, à Thomas Godefroy, prêtre et chanoine de Bayeux, à Gilles Godefroy, seigneur de Grand-Camp et à Marin Godefroy, seigneur de la Saussaie, frères, des droits et actions rescindentes et rescisoires qu'ils peuvent avoir pour faire casser et annuler un contrat passé le 24 octobre 1565 par Marie Salligot, leur belle-mère et mère relativement aux terres du Molay-Bacon (près Balleroy), de Quetteville (près Houfleur) et de Saon (près Trévières).

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Pierre du Plessis
°
+< 25/10/1634

x 1603 {Cm du 19/06/1603}
Catherine Boué
Balthazar du Plessis   Anne du Plessis*  
Titre(s) et/ou Qualité(s) : Noble homme; Ecuyer, seigneur de La Saulsaye, de Gelainville et de La Houssaye; Maître; Conseiller du roi au siège présidial du Châtelet de Paris
Note(s) : 1636. « Maître Pierre du Plessis dès l'an 1597 étant pourvu d'un office de conseiller au châtelet de Paris, en 1603 contractant mariage avec demoiselle Catherine Boué , convint que l'office entreroit en la communauté en cas du prédécès du mari , qui par son testament légua cet office à Baltazar du Plessis son fils , moyennant la somme de 20000 livres. Dame Catherine Boué voulut empêché l'effet de la délivrance de ce legs , sous prétexte que l'office valoit 50000 liv. au lieu qu'il n'étoit apprécié qu'à 20000 livres.», etc.
Source : M. C. N. Lalaure, " Recueil d'arrêts du Parlement de Paris, depuis l'année 1617 jusqu'en 1643 ". Seconde édition. Avignon : P.-J. Roberty, M. DCC. LXXIII. (1773), t. II, p. 232.

Pierre du Plessis, seigneur de Gellainville, 1633.
Source : AD 28, Hôtel-Dieu de Chartres, I B 279.

Le décès de Pierre du Plassis est survenu avant le 25/10/1634 comme il appert d'un Arrêt du Conseil d'Etat mentionné dans un acte extrait des registres du Châtelet de Paris.
Source : AN, Y// 3902A - Acte du 28/02/1635. _ Avis de parents et amis : L'an mil six cent trente cinq, le mercredi vingt huitième jour de février, par devant nous Michel Moreau, conseiller du Roi en ses conseils d'Etat et privé, lieutenant civil et prévôt des marchands de la ville, prévôté et vicomté de Paris, vu la requête à nous présentée par Messire Estienne de Berbisy, chevalier, seigneur d'Hérouville et d'Auvers, père et tuteur de François de Berbisy fils mineur de lui et de défunte dame Anne du Plessis jadis sa femme, ledit mineur habile à se dire et porter héritier de feu noble homme Me Pierre du Plessis, vivant conseiller en la cour de céans, tendante à ce qu'il lui fut permis faire convoquer en assemblée par devant nous, les parents et amis dudit mineurs pour donner leur avis, savoir si pour le profit d'icelui mineur il serait bon de vendre la quantité de sept arpents quatre perches de terre labourable, en trois pièces, assis aux voieries St Marcel lès Paris, faisant partie de trente deux arpents ou environ de terre labourable assis audit terroir, appatenant à la succession dudit défunt sieur du Plessis et à damoiselle Catherine Boué jadis sa femme ; attendu qu'il se présente personne qui veut acheter icelles à raison de quatre cent livres l'arpent ; aussi que ladite damoiselle et Balthazard du Plessis, écuyer, fils dudit défunt sieur du Plessis, à accepté ledit marché ; lesquels sont comparus ainsi qu'il ensuit, à savoir ledit sieur d'Hérouville, père, Messire Henri Le Picard, chevalier, seigneur de Villeron, abbé commandataire de l'abbaye de Trois Fontaines, Eustache Le Picard de Vileron, chevalier, gentilhomme de la Chambre du Roi, sieur du Bois Bouschart, de Louis Le Picard de Villeron ausi chevalier, gentilhomme de la Chambre du Roi, sieur d'Eambours, tous cousins paternels comparant par Maître Estienne Debas procureur en la cour de céans, fondé de procuration passée par devant Carron et son compagnon, notaires en ladite cour de céans, datée de ce jourd'hui, ladite damoiselle Catherine Boué, veuve dudit du Plessis, aëule maternelle, Balthazard du Plessis, écuyer, sieur de Gelainville et de La Saussaye, oncle maternel, Maître Balthazard Gobelin, conseiller du Roi en ses conseils d'Etat et privé, et président en sa Chambre des comptes à Paris, Monsieur Maître Thomas Gobelin, conseiller du Roi et Maître ordinaire en ladite Chambre des comptes, et Monsieur Maître Pierre Gobelin , ci-devant conseiller du Roi et Maître ordinaire des requêtes de son Hôtel, cousins maternels comaprant par ledit Debas, foné de procuration passée par devant Fieffé et Bigeon notaires, le onzième jour de janvier dernier passé, etc., [tous les susdits parents] sont d'avis que les parts et portion qui appartiennent audit minieur, lesdits sept arpents quatre perches de terre ou environ, sis audit terroir de Saint Marcel au lieu-dit " Le Champtier des voieries dud. St Marcel ", faisant partie de plus grande quantité, étant de la succession dudit défunt sieur du Plessis et appartenant à ladite damoiselle sa veuve, soient vendus à Maître François Sabathier, conseiller du Roiet commissaire ordinaire des guerres de l'artillerie de France, moyennant et à raison de quatre cnt livres tournois l'arpent, suivant et en conséquence de l'arrêt du Conseild'Etat, du vingt cinquième octobre M VIc trente quatre, et signifié à ladite damoiselle le quatrième novembre audit an, et que les deniers qui proviendont de ladite vente dmeureront ès mains de ladite damoiselle veuve dudit sieur du Plessis, à la charge d'en tenir compte par elle audit mineur lors qu'il appartiendra, etc.

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Geoffroy BouéGeneviève Desprez
Catherine Boué
°
+

x 1603 {Cm du 19/06/1603}
Pierre du Plessis
Balthazar du Plessis   Anne du Plessis*  
Note(s) : Le décès de Catherine Boué est survenu après le 3 novembre 1643, date où elle fait son testament.
Source : AN, Y// 3920A - Acte du 06/09/1647. _ Est comparu au greffe du Châtelet de Paris, Messire Estienne de Berbisy, chevalier, seigneur d'Hérouville, père et tuteur de François de Berbisy fils de lui et de défunte dame Anne du Plessis, sa femme ; lequel pour satisfaire à l'arrêt du premier septembre M VIc quarante six, qui donne audit sieur d'Hérouville, audit nom, le choix et option de prendre les biens délaissés par défunte damoiselle Catherine Boué, aïeule maternelle dudit François de Berbisy, à la charge de les restituer au cas de la substitution portée par le testament fait par ladite Boué, le trois novembre M VIc quarante trois, ou bien de tenir à la légitime et renoncer au surplus desdits biens pour en avoir la moitié d'iceux franchement et jouir de l'autre moitié en baillant caution ; à déclarer que entend prendre et accepter comme de fait il prend et accepte audit nom de tuteur, la + \ (en marge) + la succession de Berbisy / de ladite demoiselle Catherine Boué, tant mobilière qu'immobilière pour la part et portion qui en appartient audit François de Berbisy son mineur, et ce aux charges de la substitution contenue audit testament de ladite damoiselle Catherine Boué, dont a requis acte. Signé Estienne de berbisy hérouville
[Transcription en français moderne]

Cf. aussi à P. Marlier, " Généalogie de quelques familles parisiennes ". 2015, p. 484. [En Ligne] https://www.geneanet.org/archives/ouvrages?actionŞtail&book_type=livre&livre_idP81257&pageH5&nameŞ+BARBIZY+d%27H %C3%89ROUVILLE&with_variantes=1

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Geoffroy BouéGeneviève Desprez
Pierre du PlessisCatherine Boué
Balthazar du Plessis
°
+
Titre(s) et/ou Qualité(s) : Ecuyer, sieur de La Saussaye et de Gellainville
Note(s) : « Du Plessis (Balthazar), écuyer, sieur de La Saulsaye et de Germainville, 742. »
Source : Madeleine Jurgens, " Documents du minutier central concernant l'histoire de la musique (1600-1650) ". Paris : S.E.V.P.E.N., 1967-1974, t. II, Index p. 940, 951.
NB : Germainville est une erreur, il s'agit de Gellainville.

Baltazard du Plessis, escuyer, seigneur de la Saussaye et de Gellainville, 10 février 1648.
Source : AC Gellainville, GG 2)


François de Berbisy, seigneur de Gellainville, 1633.
Source : AD 28, Hôtel-Dieu de Chartres, I B 279.

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Pierre RegnaultFrançoise Allegrain
Jacques de NicolasMadeleine Regnault
Jacques de Nicolas
°~ 1592
+29 octobre 1655
Auvers-sur-Oise (Val-d'Oise)

x
Françoise Mariette
Françoise de Nicolas*   Jacques de Nicolas  
Titre(s) et/ou Qualité(s) : Chevalier, seigneur de Montmort (paroisse d'Auvers) et de Chars (fief Jean de Chars à Butry, paroisse d'Auvers), à partir de septembre 1623; Conseiller et maître d'hôtel ordinaire du Roi; Capitaine et gouverneur de la ville et château de Château-du-Loir
Note(s) : Nicolas / Nicollas / de Nicolas
Jacques Nicolas, sieur de Montmort et de Chars.
« ...Paul Fréard, écuyer, sieur de Chanteloup, cousin germain ; de Jacques Nicolas, écuyer, sieur de Montmort et de Chars, cousin germain, et de noble Didier Mesnard, conseiller au bailliage et siège présidial de Blois, beau-frère à cause de Guillemette Brossier, sa femme. (Contrat original aux archives de la famille) »
Source : Institut héraldique, " Le nobilaire universel ", 1892, Vol. 21, p.

Jacques de Nicolas, chevalier, seigneur de Montmort, gouverneur de la ville et château de Château-du-Loir.
Source : AN, Y// 193, fol. 214 - Acte du 06/03/1656 (voir in Notice biographique de Françoise Mariette, sa femme).

« Sur sa pierre tombale conservée dans l'église d'Auvers, il est dit : chevalier, et gouverneur des ville et château de Château-du-Loir. »
Henri Mataigne, " Histoire de la paroisse et de la commune d'Auvers-sur-Oise ". Paris : éd. du Valhermeil, 1985; p. 103.

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François MarietteFrançoise Gautier
Françoise Mariette
°09 décembre 1610
Le Mans / La Couture (Sarthe)
+> 14/02/1676

x1
Jacques de Nicolas
Françoise de Nicolas*   Jacques de Nicolas  

x2 20 mars 1656 Paris / St Germain-L'Auxerrois (Seine)
Paul Fréard de Chantelou

x3
René Le Roy
Note(s) : Françoise Mariette épousa successivement René Le Roy, Jacques de Nicolas, et Paul Fréard de Chantelou, comme il appert des registres des Insinuations du Châtelet de Paris.
Source : AN, Y// 192, Fol. 6 v° - Acte du 03/10/1654. _ Exérédation : Françoise Mariette, veuve de René Le Roy, conseiller du Roi et receveur des tailles et taillon en l'élection de Château du Loir, et à présent femme de Jacques de Nicolas, chevalier, seigneur de Montmort, actuellement logée à Paris, rue Saint-Thomas du Louvre, paroisse Saint-Germain l'Auxerrois, exhéréde Françoise Le Roy, sa fille qui avait, contre son gré, contracté mariage avec François Gouin, sieur du Chapuiseaux.

Source : AN, Y// 193, fol. 214 - Acte du 06/03/1656. _ Contrat de mariage entre Paul Fréard de Chantelou, conseiller du Roi aux conseils, maître d'hôtel ordinaire de la maison de Sa Majesté, intendant des maison domaine et finances de Monsieur, frère unique du Roi, duc d'Anjou, et gouverneur de la ville et château de Château du Loir, demeurant à Paris, rue Saint-Thomas du Louvre, paroisse Saint-Germain l'Auxerrois, -- et Françoise Mariette, veuve de Jacques de Nicolas, chevalier, seigneur de Montmort, gouverneur de la ville et château de Château-du Loir, demeurant rue de Matignon, même paroisse ; passé en présence du duc d'Anjou, frère du Roi, de... (sic) Fouquet, Vicomte de Melun, seigneur de Vaux, surintendant des finances, de Jean-Baptiste Colbert conseiller du Roi ordinaire aux conseils et intendant général des maison et affaires du cardinal de Mazarin, et de ...(sic) Cureau, sieur de la Chambre, médecin ordinaire du Roi.

Source : AN, Y// 231, fol. 117 v° - Acte du 14/02/1676. _ Donation d'une somme de 15 000 livres tournois par Françoise Mariette, femme de Paul Fréard de Chantelou, chevalier, seigneur de Fontenailles, conseiller et maître d'hôtel ordinaire du Roi et gouverneur de la ville et château de Château-du-Loir, demeurant ordinairement à Paris, rue de Richelieu paroisse Saint-Roch, se trouvant actuellement audit Château-du-Loir, à Roland Fréard de Chantelon écuyer, conseiller du Roi, commissaire provincial des guerres en Champagne, Lorraine et Allemagne.


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Jehan François de BerbisyElisabeth FergonGermain Le ReboursMarie-Madeleine Pasquier
Estienne de BerbisyMarie Le Rebours
Marie-Madeleine de Berbisy
°~ 1632 {lacunes : 1630-1633}
Auvers-sur-Oise (Val-d'Oise)
+> ** mai 1695
Titre(s) et/ou Qualité(s) : Dame d'Auvers et de Villiers-le-Jard en partie, paroisse de Chauny (1663), mais elle est contrainte de rentrer au couvent de l'abbaye de Gomerfontaine, par sentence rendue au Châtelet de Paris le 18 septembre 1666, ce à quoi, malgré les termes de l'arrêt du 19 mars 1669, elle n'y a point satisfait, au contraire ; par jugement du 3 décembre 1672 elle doit être mise dans le couvent des religieuses de Notre Dame de Meaux avec 1200 livres de pension par an
Note(s) : Le moins que l'on puisse dire c'est que Marie Magdeleine de Berbisy avait du caractère et qu'elle était prête à tout pour n'en faire qu'à sa tête ! Selon toutes apparences, c'était une manipulatrice, et elle détestait son père comme il appert d'un acte des Registres du Châtelet.
Source : AN, Y//3937 - Acte du 04/03/1656, par devant Dreux D'Aubray. _ Avis de parents et amis : « La Requeste a nous presentée par damoiselles Marye Magdelaine de Berbizy aagée de vingt VI ans ou environ Elisabelle de Berbizy aagée de dix sept ans & demy ou environ filles de Messire Estienne de Berbizy Chevalier seigneur de Rouville & de dame Marye le Rebours son espouse leurs pere & mere Contenant que lesdites damoiselles Marye Magdeleine & Elisabelle de Berbizy sont enfans diceux sieur de Rouville & de ladite dame Marye de Rebours (sic) sa seconde femme avant Icelluy sieur de Rouville son fils de son premier lit le sieur francois de Berbizy Chevalier seigneur de rouville lieutenant aux gardes de sa Majesté & depuis le decedz de ladite dame le Rebours arrivé y a environ seize ou dix sept ans lesdites damoiselles de Berbizy sont demeurées soubz la puissance & tutelle dudit sieur de Rouvile leur pere & a cause de ce que ledit sieur de Rouville a convollé en troisiesme Nopces Il a esté presque Impossible ausdites damoiselles marye magdeleine & elisabelle de berbizy de souffrir la maison de leur dit pere en laquelle veritablement elles ont esté lors mal soignées & assistées et mesme au moyen des violences a eux faites elles ont esté necessitées d'avoir recours audit sieur de Rouville leur frère auquel ayant addressé leur missive Contenant leur plainte Il les a assistées & retirées de la maison de leur pere & belle mere elles sont a present en la maison de la dame de Cormeilles rue St Thomas Et d'aultant que lesdites damoiselles de Berbizy ont esté conseillées dobtenir des lettres demancipation affin de se faire rendre Compte & raison de leur tutelle Ce quelles ont faict et obtenu Icelles en datte du vingt troisiesme jour de febvrier dernier signé par le Conseil Pucelle & scellées par lesquelles lettres & pour les Causes y Contenues sa Majesté avoit mandé qu'apellez par devant nous les parents & amis desdites damoiselles de Berbizy sy par leurs avis Il nous apparoissoit quelles fussent Capables de gouverner leur bien & eussent atteint lesdits aages en ce cas eussions a leur donner ladministration Comme sy elles avoient atteint laage de Majorité », etc.

Assurément, ensuite elle a berné toute sa famille ! Dépensant sans compter elle a dilapidé en peu de temps sa part d'héritage, et croulant sous le poids des dettes, elle fut Interdite de l'administration de ses biens par le conseil de famille. Son frère François est élu son curateur, et il est autorisé à placer sa soeur dans une maison religieuse par lui choisie, avec une servante, jusqu'à ce qu'elle soit autrement pourvu par les sieurs ses parents.
Source : AN, Y//3958A - Acte du 09/09/1666, par devant Charles du Jour, conseiller du Roi en Châtelet de Paris. _ Avis de parents et amis de damoiselle Marie Magdeleine de Berbizy.
Source : AN, Y//3958A - Acte du 18/09/1666. _ Pour l'éxécution de la sentence rendue par l'avis des parents et amis de damoiselle Marie Magdeleine de Berbizy, fille majeure usant de ses droits, le neuf du présent mois, portant auparavant que faire droit sur l'interdiction de ladite damoiselle, qu'elle sera par Nous ouïe et interrogée, Nous Charles du Jour, conseiller du Roi en son Châtelet de Paris avec Me Jean Sagot, greffier de la chambre civille dudit Châtelet, et Me Samuel Lucas procureur de messire François de Berbizy, seigneur d'Hérouville, et de messire Roger de Sailly, seigneur de Saint Cyr, se sont transportés au village d'Auvers, près Pontoise, où étant en la maison du sieur prieur curé dudit Auvers, nous nous sommes enquis dudit sieur prieur, de la conduite et mauvaise vie de ladite damoiselle de Berbizy dame dudit Auvers, après lui avoir fait entendre le sujet de notre arrivée en ce lieu pour l'éxécution de notre dite sentence, etc.

Elle continue, persiste et signe, et malgré les termes de l'arrêt du 19 mars 1669, l'obligeant d'entrer dans une maison religieuse, elle n'y a point satisfait, au contraire. Quelque temps après, elle s'est retirée en la maison du sieur Grenet, receveur des décimes de Chartres, où elle s'est comporté avec tant d'emportement qu'il fut obligé de la faire sortir de chez lui, dans l'appréhension qu'elle mis le feu chez lui, comme ladite demoiselle l'en menaça. Ensuite elle est allé loger chez la veuve Brunet, grenetière dans la rue de la Mortellerie, dans un chambre sans aucun meubles ni tapisserie, ce qui a donné lieu à ses parents de la plaindre et de s'ériger de la mettre dans un lieu et dans un état convenable à sa naissance et à sa condition, outre qu'il y a necessité de pouvoir à la sureté du peu de biens qu'il lui reste, pour en empêcher la consommation, par ce que depuis ledit arrêt du 19 mars 1669, au lieu par ladite demoiselle de Berbizy de donner un meilleur ordre à ses affaires et d'acquitter ses dettes du moins payables, et arrérages, elles les a laissé accumuler en sorte que s'il n'y est promptement pourvu, ce qui lui reste de bien sera consommé par les saisies et poursuites des créanciers. Au décès de son père, elle avait 100.000 livres de bien, lui conservant de quoi subsister et s'entretenir comme une fille de sa qualité le reste de sa vie.
Source : AN, Y//3970A - Plusieurs actes passés après le 14/10/1672, faisant état de sentences et arrêts antérieurs, et contenant des copies collationnées. Le premier acte, sans date, est intitulé en marge : « Advis et interdiction De Berbizy jugé le 3 decemb. 1672 ».


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