Titre(s) et/ou Qualité(s) : Capitaine d'une compagnie de soldats
Note(s) : 11/02/1595 Hérouville : Marie Boucher, fa Jehan Boucher et Marie Jost
p/m : Jehan Harmont « capitaine dune compaignie de soldatz », Anthoinette Benoiste fille de feu George Benoiste et Jehanne Jost fille de feu Pierre
b 30/03/1596 [pénultième jour de mars] Hérouville : Jehanne fille de Jehan Harmont et Anne De Febves
p/m : Anthoinne Chamot, Jehanne Harmont femme de Claude Chamot et Perrette Macquerel de Lardière
L'acte précise : « le pere et la mere dicelluy enfant sont de la paroisse de fosseuse diocese de beauvais ».
NB : Cette mention ne prouve pas que Jehan Harmont soit natif de Fosseuse, mais assurément qu'il y demeure à cause de son mariage avec ladite De Febves.

 

Profession(s) : Marchand
Note(s) : Cler, forme anc. de Clair (acte de son mariage)
Ne sait pas signer, fait sa marque à un acte notarié qui atteste sa filiation paternelle et sa fratrie avec Anthoine Chamot.
SSource : AD 95, 2 E 11/178 - Acte du 21/12/1602, par devant Jehan Levasseur notaire à Pontoise. _ Vente par honnête personne Guillaume Bouticourt, en son nom et comme se faisant fort de Jacqueline Caffin sa femme, par laquelle il a promis et sera tenu faire ratifier et avoir pour agréable le contenu en ces présentes, quand requis en sera, -- à Anthoine Chamot et Clair Chamot, frères, marchands demeurant à Hérouville, présents, acheteurs pour eux, leurs hoirs ; c'est à savoir une pièce de terre contenant un quartier, mesure de roi, assis au terroir de Hérouville lieu-dit « le cloz chamot » audit vendeur appartenant à cause de ladite Jacqueline Caffin sa femme, à laquelle ledit héritage appartient comme héritière de défunt Jacques Caffin son père, auquel ledit héritage appartenait par le moyen de l'acquisition qu'il an avait fait de feu Loys Chamot père desdits acheteurs ; ledit vendeur sera tenu leur livrer plus grande mesure que celle qui a été ou devait être livrée par ledit feu Loys Chamot audit Caffin, tenant d'un côté à Marin Thierry, d'autre côté aux dits acheteurs, d'un bout à Jehan Piot, et d'autre bout au chemin qui conduit à Labbeville, etc. ; et outre moyennant la somme de soixante quinze livres tournois, argent franc audit vendeur, et trois livres tournois au vin du présent marché, etc.
NB : L'en-tête de l'acte est daté du « Samedy vingtiesme Jour de decembre mil six cens deulx apres midy », or ce samedi du mois de décembre 1602 tombait le 21 d'après le calendrier perpétuel ! La date doit donc être ajustée d'un jour : le 21 au lieu du 20.

Le décès de Clair Chamot est survenu avant le 5 avril 1646.
Source : AD 95, 2 E 10/316 - Acte du 05/04/1646, par devant Pierre Dagneaux notaire à Pontoise (voir in Notice biographique de sa femme, Charlotte Bertheuille).

Note(s) : b03/03/1595 Hérouville : Guillemette fille de Nicolas Theuré et Perrette Chamot
p/m : Guillaume Voisin, Collette Legris et Charlotte Bertheuille, femme de Cler Chamot

Ne sait pas signer, fait sa marque à un acte notarié.
Source : AD 95, 2 E 10/316 - Acte du 05/04/1646, par devant Pierre Dagneaux notaire à Pontoise. _ Vente par Charlotte Bertheuille veuve de feu Clair Chamot, dame de soi usant et jouissant de ses droits, demeurant à Hérouville, -- à Nicolas Caffin fils d'Ambroise, laboureur demeurant à Hérouville à ce présent, acheteur et ce acceptant pour lui, ses hoirs ; c'est à savoir un quartier de terre faisant moitié d'un demi arpent, mesure de roi, assis au terroir de Hérouville lieu-dit " le clos Chamot ", tenant d'un côté ledit quartier à Jacques Chamot héritier en cette partie de Claude Chamot son oncle, d'autre côté à Gérard Caffin fils de Nicolas Caffin de Valmondoys, d'un bout les héritiers Jean Caffin, et d'autre bout le grand chemin qui conduit de Pontoise à Labbeville, etc. ; appartenant à ladite « venderesse » à cause de l'acquisition faite dudit demi arpent par ledit défunt Clair Chamot constant le mariage de lui et de ladite Bertheuille, etc. ; et outre moyennant la somme de cent cinquante livres our le sort principal, argent franc à ladite « venderesse », etc.

Note(s) : b26/07/1595 Hérouville : Françoise fille de Hubert Benoiste et Marie Douaire
p/m : Denis Benoiste, Françoise fille d'Eloy Harmont et Anthoinnette fille de Michel Theuré

 

 

Profession(s) : Laboureur
Note(s) : La filation paternelle de Pierre Caffin le jeune est attestée par un acte notarié.
Source : AD 95, 2 E 11/268 - Acte du 01/06/1588, dressé à Hérouville par Jehan Moreau (l'aîné) notaire à Pontoise. _ Inventaire après décès de Claude Le Moyne ; In fine « lectres tiltres pappiers & enseignemens », Cotté H :
« Item une aultre lectre faicte & passée audict ponthoise pardevant lesdictz moreau & le vasseur notaires le XXIIe mars IIII XX VI par laquelle apert pierre caffin le jeune filz de ambroise demourant a herouville avoir # \ (en marge) # transporté / vendu & promis garandir a gautier & claude le moine demourans audict lieu le droict de bail a ferme qui faict auroict esté cy devant a feuz pierre benoiste & collette messier sa femme ses pere & mere par noble homme Jaspart Cinchon seigneur de chens de La moithiée des terres a eulx apartenant siz au terrouer de herouville & es environs a la charge de Lacquiter des charges contenus audict bail & oultre moiennant La somme de Cent vingt six escus sol ainsy quil est au long contenu esdictes lectres Cotté h »

NB : à savoir que, d'après ce qui est mentionné ci-dessus, Pierre Benoiste ne peut avoir été que le beau-père et non le père de Pierre Caffin le jeune ; il faut donc comprendre que Collette Messier, mère de Pierre Caffin le jeune, avait convolé en secondes noces avec ledit Pierre Benoiste.

Pierre Caffin le jeune, signe à un acte notarié.
Source : AD 95, AMP, Série Z - Entrées extraordinaires - Sous-série 31 Z / Fonds Lefèvre, 31Z122 - Acte du 10/07/1593, par devant Jehan Levasseur notaire à Pontoise. _ Constitution de procureurs par Anthoine Caffin, Jehan Caffin, Gautier Le Moyne, Pierre Caffin et Gérard Hauvys, laboureurs demeurant à Hérouville; lesquels sont assignés à la requête de Jhérosme Le Parcheminyer, en la qualité par lui d'intervenir et ce pour accepter la charge de huissier (c.-à-dire garde messier) en la terre et seigneurie de Méry, selon l'usage. Les susnommés laboureurs déclarent leur impossibilité de se rendre au village de Méry, du fait qu'ils doivent passer par Pontoise où d'ailleurs « l'on sçait & est notoire quen ladicte ville de Pontoise il y a garnison & gens de guerre qui tiennent les passages & sans la volonté desquelz il est impossible de passer ou raptisser. Il y a plus l'on sçait que ordinairement et journellement il y a gens de guerre entre ledict villaige de Herouville & la ville de Pontoise qui tiennent les champs, empeschent les chemyns, sereignent & ravagent ung chacun sur les chemyns, tellement que ces povres deffendeurs ne pourroient aller ny venir audict Mery sans danger de leur vie, soict entre ledict Pontoise ou entre ledict Mery & la ville de Pontoise », etc ; « Au reste ces povres deffendeurs ont des excuses particulieres chacun en son regard pour lesquelles outre le general ilz ne sont & ne peuvent estre tenuz accepter lesdictes charges » ; concernant Pierre Caffin l'acte expose que « Ledict Pierre Caffin est un jeune homme qui na point de moiens et sy est chargé de trois enffans et de la tution des enffans de Celestin Certain ».
NB : L'assignation est en fait à l'initiative du seigneur de Méry, à cause de son fief de Fours à Auvers, car en effet, il est précisé dans l'acte : « Et sy le seigneur dudict Mery a ung fief a Auvers duquel les deffendeurs sont vassaux et subjets ». Elle a pour cause le fait que lesdits Caffin, Le Moyne et Hauvys ont tous refusé la charge de huissier de la justice seigneuriale de Méry [c'est à lui qu'incombait le devoir de porter aux justiciables de son village des citations à comparaître devant le juge châtelain ou le bailli], vu que dans l'acte, à propos dudit Gérart Hauvys, il est dit : « et plus , il a une des plus grandes charges du pays dautant quil est huissier estably en la terre et seigneurie de Frouville pour raison de laquelle il a plusieurs affaires et proces tant en la court de parlement que autres ».

 

Note(s) : b25/11/1589 Auvers: Jacqueline Caffin, fa Jasque Caffin, marraine de Perrette Postolle, fa Nicollas Postolle et Thonette Deré
b14/09/1591 Hérouville : Jaclinne Caffin, fa + Jacques Caffin, marraine de Claudinne Caffin, fa Pierre Caffin et Perrette Vilain
b30/11/1591 Hérouville : Jaclinne Caffin, fa + Jacques Caffin, marraine de Andriette Le Moyne, fa Gautier Le Moyne et Perrette Leroux
Signe à des actes notariés.
Jacqueline Caffin eut pour mère Jeanne Douaire.
1) Source : AD 95, 2 E 10/49 - Acte du 05/02/1633, par devant Jacques François notaire à Pontoise. _ Vente par Guillaume Bouticourt laboureur demeurant à Annery, et Jacqueline Caffin sa femme de lui autorisée, -- à honnête personne André Gallois receveur de feu monseigneur de Montmorency en sa terre et seigneurie d'Espies ; c'est à savoir 2 pièces de terre sises au terroir d'Espies, 60 perches lieu-dit " le val " et ½ arpent lieu-dit " le fond du ruz " ; les 2 pièces de terre appartenant à ladite Jacqueline Caffin femme dudit vendeur, de son propre tant par la succession de défunte Jeanne Douaire sa mère, que par la succession de défunt « maître Jean Caffin prêtre curé d'Hérouville, son frère ; et outre moyennant la somme de 100 livres tournois pour le sort principal de ladite « vendition », etc.
2) Source : AD 95, 2 E 10/49 - Acte du 10/11/1633, par devant Jacques François notaire à Pontoise. _ Vente par « honneste personne Guillaume Bouticourt laboureur demourant a Annery et Jacqueline Caffin sa femme de luy aucthorizée pour faire et passer ce qui ensuict », -- à maître Denis Mesnet, commis au greffe civil de la cour de parlement, demeurant à Paris, c'est à savoir une pièce de terre contenant 85 perches, sise au terroir de Hérouville lieu-dit " la coste de Fontenelle ", appartenant à ladite Jacqueline Caffin femme dudit Bouticourt de son propre et par la succession de défunte Jeanne Douaire sa mère, etc., et outre moyennant et au prix de 144 livres pour arpent qui revient en tout pour lesdites 85 perches a la somme de six vingt trois (6 x 20 + 3 = 123) livres cinq sols tournois pour le sort principal de ladite « vendition », etc.

En 1634, Jacqueline Caffin est encore dite héritière de « maistre » Jean Caffin, son frère.
Source : AD 95, 2 E 10/289 - Acte du 21/01/1634, par devant Pierre Dagneaux notaire à Pontoise. _ Vente par Guillaume Bouticourt, laboureur demeurant à Ennery, et Jacqueline Caffin sa femme de lui autorisée, -- à Denis Caffin fils de Denis, laboureur demeurant à Hérouville ; c'est à savoir trois quartiers de terre en une pièce, mesure de roi, assise au terroir de Hérouville lieu-dit " le fond de Livilliers " ; outre charge, quiitte de tous arrérages, à la dite femme appartenant de son propre par la succession de maître Jean Caffin son frère, comme ils ont dit ; et outre moyennant la somme de 100 livres tournois pour le sort principal, argent franc.

En 1639, Jacqueline Caffin est dite séparée de biens de Guillaume Bouticourt, son mari.
Source : AD 95, 2 E 10/299 - Acte du 07/07/1639, par devant Pierre Dagneaux notaire à Pontoise. _ « fut presente Jacqueline Caffin femme separée quand aux biens davec Guillaume Bouticourt demeurant a Ennery, etc. ; promet aussy laditte Caffin faire obliger avec elle sollidairement soubz les renonciations necessaires Louis Leroux laboureur demeurant à Sergy son gendre, pendant huitaine dhuy », etc.

 

Profession(s) : Laboureur
Note(s) : b22/02/1596 Hérouville : Guillaume Bouticourt, parrain de Anthoinne Caffin, fs Denis Caffin et Françoise Dubray
b07/01/1603 Auvers : Guillaume Bouticourt, parrain de Charlotte Le Moyne, fa Quentin Le Moyne et Huguette Bouticourt
Signe à un acte notarié.
Source : AD 95, 2 E 10/289 - Acte du 21/01/1634, par devant Pierre Dagneaux notaire à Pontoise. _ Vente par Guillaume Bouticourt, laboureur demeurant à Ennery, et Jacqueline Caffin sa femme de lui autorisée, -- à Denis Caffin fils de Denis, laboureur demeurant à Hérouville ; c'est à savoir trois quartiers de terre en une pièce, mesure du Roi, assise au terroir de Hérouville lieu-dit " le fond de Livilliers " ; outre charge, quitte de tous arrérages, à la dite femme appartenant de son propre par la succession de maître Jean Caffin son frère, comme ils ont dit ; et outre moyennant la somme de 100 livres tournois pour le sort principal, argent franc.

Note(s) : L'ascendance paternelle et maternelle de Nicolas Bertheuille est connue, selon toute apparence, par un arêt du Parlement de Paris contre les Luthériens.
<< [1547] 3 mai. -- Jehan Bertheville, « patenostrier », natif de Herouville (3) près Pontoise, Catherine Prevost, sa femme, native d'Anneville (4) rès Creulx (sic) en Normandie, Nicolas Bertheuille (leur fils), Jacques Bouctart, Charles Flamel, organiste, et Nicoas le Savatier, à la Conciergerie pour blasphèmes et avoir été trouvés saisis de livres réprouvés, -- seront emprisonnés à Saint-Germain-des-Prés en attendant de faire amende honorable dvant l'église de Saint-Sulpice à Paris, sauf Bouctart qui est élargi. - Prononcé le 7 mai. >>
[NB : Bertheville est une transcription fautive de Bertheuille]
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(3)Hérouville, Seine-et-Oise, ar. de Pontoise, com. de l'Isle-Adam.
(4)Peut-être Anneville-sur-Seine, près de Rouen.

« C'est dans les cachots morbides de la Conciergerie que des milliers de nos ancêtres spirituels attendirent le châtiment, souvent capital, du crime exécrable d'avoir parlé comme le fait l'Evangile, de la Vierge, des Saints, ou de la Messe ! Mais la plus éloquente des quatre tours, c'est la dernière, la seule qui soit pourvue de créneaux. Elle renfermait la célèbre Chambre de torture, et, sans doute, les cris des misérables qui y subirent la question, ordinaire ou extraordianire, perçant les épaisses murailles, l'avaient fait surnommer la Tour Bonbec ! C'est derrière ce donjon que se trouvait la salle du Parlement qu'on appelait la Tournelle. »
Source : N. Weiss, " La Chambre ardente. Etude sur la liberté de conscience en France sous François Ier et Henri II (1540-1550), suivie d'environ 500 Arrêts inédits rendus par le Parlement de Paris de mai 1547 à mars 1550 ". Genève : Slatkine Reprints, 1970, cf. Documents inédits - Arrêts du Parlement de Paris contre les Luthériens d'avril 1547 à octobre 1547, p. 2 et 3.

 

 

Profession(s) : Prêtre chapelain perpétuel en l'église St Germain-L'Auxerrois à Paris
Note(s) : En 1637, Jean Benoiste prêtre, est dit fils et héritier de défunt Hubert Benoiste dans un acte administratif.
Source : AD 95, AMP, Série Z - Entrées extraordinaires - Sous-série 31 Z - Fonds Lefèvre, 31Z10 / Acte du 03/06/1637, par devant Pierre Duvivier garde des sceaux de la ville et châtellenie de Pontoise. _ Bail à titre de ferme et de moisson de grain, du jour St Martin d'hiver 1635 dernier passé, pour le temps et espace de 9 années et 9 dépouilles consécutives, fait par « honorables hommes maistre Nicollas Titollart naguere procureur es sieges royaulx de Ponthoise y demeurant / et maistre Thomas Duvivier greffier en la prevosté mairie de Ponthoise y demeurant », -- à « discrette personne maistre Jean Benoiste prestre chappellain perpetuel en leglise sainct germain lauxerois filz et heritier de deffunct Hubert Benoiste son pere vivant laboureur demeurant au village dherouville & Jean Caffin laboureur demeurant audit herouville », etc. ; à savoir un arpent et demi, un arpent, demi arpent, quartier et demi, et 70 perches de terre sis au terroir de Hérouville, 64 perches de terre sis au terroir de Livilliers, 38 et 58 perches de terre sis au terroir d'Auvers ; moyennant la quantité de 6 setiers de blé froment mesure de Pontoise « y rendu es hostels & greniers desdits bailleurs, scavoir ledit Titollart trois septiers / et pour ledit Duvivier pareille quantitté de trois septiers de bled le tout fourment (= froment) », etc.

 

Note(s) : b13/10/1597 Hérouville : Louys Chamot, fs Anthoine, parrain de Marie Dupré, fa Clair Dupré et Louyse Caffin

 

Profession(s) : 'Marchand porcherot (c.-à-d. de porcs)
Note(s) : Signe avec paraphe, à un acte notarié.
Source : AD 95, 2 E 8/19 - Acte du 21/05/1643, par devant Claude Roamru notaire à Auvers-sur-Oise. _ Vente, cession et transport par Jacque(s) Chamot marchand porcherot demeurant à Hérouville, -- à François Maistre tailleur d'habits demeurant à présent à Hérouville et ce acceptant pour lui, ses hoirs et ayants cause au temps à venir ; c'est à savoir cinq perches de jardin planté en arbres fruitiers, assis au terroir de Hérouville lieu-dit " le Clos Chamot ", tenant d'un côté audit vendeur, d'autre côté à Nicollas Nouvelon, d'un bout à Pierre Jarbée le jeune, et d'autre bout à la ruelle qui conduit dans le Clos Chamot ; audit vendeur appartenant par succession de Clair Chamot son oncle ainsi qu'il a dit, etc. ; moyennant la somme de soixante livres tournois de principal, laquelle somme ledit acheteur sera tenu payer dans le jour saint Rémy prochain venant et à faute de paiement le présent contrat demeurera nul si bon semble audit vendeur, et néanmoins ledit vendeur jouira de « ladite héritage » et des fruits qui y seront, jusque audit jour saint Rémi prochain venant sans diminution de ladite somme, et ne pourra ledit vendeur faire aucune dégradation aux arbres jusque audit jour, etc. ; en présence de Antoine Desmares et Guillaume Leschauguette, témoins demeurant audit Auvers ; ledit achetaur a payé quarante sols tournois au vin du marché

Jacques Chamot est cité dans un acte notarié comme héritier de Claude Chamot aussi son oncle.
Source : AD 95, 2 E 10/316 - Acte du 05/04/1646, par devant Pierre Dagneaux notaire à Pontoise. _ Vente par Charlotte Bertheuille veuve de feu Clair Chamot, dame de soi usant et jouissant de ses droits, demeurant à Hérouville, -- à Nicolas Caffin fils d'Ambroise, laboureur demeurant à Hérouville à ce présent, acheteur et ce acceptant pour lui, ses hoirs ; c'est à savoir un quartier de terre faisant moitié d'un demi arpent, mesure de roi, assis au terroir de Hérouville lieu-dit " le clos Chamot ", tenant d'un côté ledit quartier à Jacques Chamot héritier en cette partie de Claude Chamot son oncle, d'autre côté à Gérard Caffin fils de Nicolas Caffin de Valmondoys, d'un bout les héritiers Jean Caffin, et d'autre bout le grand chemin qui conduit de Pontoise à Labbeville, etc. ; appartenant à ladite « venderesse » à cause de l'acquisition faite dudit demi arpent par ledit défunt Clair Chamot compté le mariage de lui et de ladite Bertheuille, etc. ; et outre moyennant la somme de cent cinquante livres pour le sort principal, argent franc à ladite « venderesse », etc.

 

Créé par Gedail V2.11 le 25/1/2024