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Titre(s) et/ou Qualité(s) : Maître
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Titre(s) et/ou Qualité(s) : Seigneur de Cormes; Généaral des finances; Notaire et secrétaire du Roi
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Note(s) : Occurrence : Compaings
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Titre(s) et/ou Qualité(s) : Seigneur de Brach
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Note(s) : Voir in Notice biogaphique d'André de Barbisy.
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Titre(s) et/ou Qualité(s) : Sire (1421); Bourgeois de Dijon, Valet de chambre du duc de Bourgogne, anobli en 1378; Clerc des offices de l'hôtel ducal de 1394 à 1402; Valet de chambre du duc de Bourgogne à partir de 1409; Vicomte maïeur de Dijon de 1410 à 1413 et en 1415-1416
Profession(s) : Epicier et marchand d'envergure
Note(s) : Occurrence Prénom : Guillemin
Occurrence Nom : Poissenier (Cm de mariage de sa fille Marguerite)
Sire Guiot Poissonnier.
Source : AM, Dijon, B 148, fol. 65 [1421].
NB : Le titre ou qualité de « sire » distinguait le riche marchand bourgeois d'une ville ; c'était pour lui faire honneur, pour l'égaler à ces anciens marchands appelés « syri », parce que c'était des Syriens qui faisaient le plus considérable trafic de tout l'Occident (cf. Satyre Ménippée de la vertu, du catholicon d'Espagne, et de tenue des Estats de Paris. Nouvelle édition. Ratisbonne : Mathias Kerver, 1699, p. 360-361).
Guiot Poissonnier, épicier et valet de chambre du duc de Bourgogne.
Source : Cécile Becchia (Paris-Sorbonne- Gand, Ater à Lille III) : « La société dijonnaise et la cour de Bourgogne à la fin du Moyen Âge », p. 8.
Fondateur d'une chapelle dans l'église Notre-Damme de Dijon.
« V. La chapelle de la Nativité Notre-Seigneur , vulgairement appelée de Notre-Dame la Gisant. ( B. V. Maria in puerperio Jacentis ) fondée par Guiot Poissonnier Maire de Dijon : : On voit par les anciennes présentations qu'il en a laissé le droit de Patronage à ses héritiers & descendans ; elle est presentement transferée à la Chapelle du Château de Vantoux près de Dijon ; l'abbé de S. Estienne en a toujours le droit d'institution. »
Source : Claude Fyot (Abbé), " Histoire de l'église abbatiale et collégiale de Saint-Estienne de Dijon ". Dijon : Jean Ressayre, M. DC. XCVI (1696), p. 271.
Guy Poissonnier est représenté agenouillé priant le Christ en croix entre Marie et Jean, dans une miniature pleine page du Cartulaire de la Ville de Dijon datée de 1415. Vêtu d'une robe bleue et d'un manteau rouge doublé de fourrure d'hermine blanche, il lève la main droite vers le Christ en le regardant.
Source : BM, Dijon, ms. 740, fol. 1 v° (1415).
Guiot Poissonier portait : « d'azur à une syrène d'argent et une bordure endentée de gueules. »
Jules d'Arbaumont, " Mémoires sur les origines de la famille Berbisey ". Dijon : Peutet-Pommey, 1861, p. 7.
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Titre(s) et/ou Qualité(s) : Licencié ès lois et en décret; Avocat et échevin de Dijon (1444); Conseil de la ville de Dijon (1453); Conseiller au Parlement de Dole (1473); Vicomte maïeur de Dijon (1477 à 1485); Gouverneur de la Maladière à la mort de son frères Richard (1478); Garde des sceaux de la Chancellerie près le Parlement de Bourgogne suivant lettres du Roi Louis XI de la fin de 1480; Lieutenant général du bailli de Dijon (1488 à 1499)
Note(s) : Estienne Berbisey eut 7 enfants de Charlotte Vion, sa femme.
Source : Jules d'Arbaumont, " Armorial de la Chambre des comptes de Dijon ", d'après le manuscrit inédit du père Gautier avec un chapitre supplémentaire pour les officiers du bureau des finances de la même ville, p. 160.
NB : Jules d'Arbaumont ne fait que publier le manuscrit du père Gautier, mais quant au nombre d'enfants annoncés, il s'avère que le couple eut en réalité plus de 7 enfants, puisqu'il appert d'un document pertinent (infra) que pour le moins en sont issus deux de plus : un fils, Bénigne Berbisey, et une fille, Michelle Berbisey.
Source : AD 21, G 196. -- Présentation díun chapelain à la desserte de la chapellenie Notre-Dame la gisante (1501). Cinq patrons doivent síaccorder sur le choix du desservant de cette chapellenie : « Marie Chambellan, femme de Guy de Rochefort, chancelier de France ; Bénigne Berbisey, capitaine de Thoisy ; Perrenette Berbisey, femme de Loys Chambellan, grenetier à Autun ; Michelle Berbisey, femme de Philibert Godran, bourgeois de Dijon, et damoiselle Jeanne Chambellan, patrons de la chapelle de N.-D. la gissante en l'église N.-D., à l'abbé de Saint-Étienne, du chanoine Richard Chambellan, comme chapelain de cette chapelle (1501). » ; d'après J. Garnier, " Inventaire sommaire des archives départementales antérieures à 1790 : Côte-d'Or : archives civiles, série G, clergé séculier, nos 1 à 1024 ". Dijon : Impr. Darantière, 1903, t. I, p. 224.
NB : Avant eux, de 1429 à 1483, les fils d'Estiene Berbisey l'aîné : Guy, Estienne le Jeune et Nicolas se sont succédés à la desserte de Notre-Dame la Gisante (cf. G. Tarbochez, p. 9 n. 39). En 1501, ce sont les enfants et descendants d'Estienne le jeune dont il s'agit manifestement : 1. Marie Chambellan, sa petite-fille, issue d'Henri Chambellan et d'Alix Berbisey, sa fille ; 2. Bénigne Berbisey, manifestement son fils ; 3. Perrenette Berbisey, sa fille (épouse de Loys Chambellen, frère d'Henri) ; 4. Michelle Berbisey, manifestement sa fille (épouse de Philibert Godran, échevin, l'un des otages donné aux Suisses en 1513, alors que son beau-père était vicomte maïeur (maire) de Dijon) ; 5. Jeanne Chambellan, sa petite-fille, aussi issue d'Henri Chambellan et d'Alix Berbisey, sa fille.
Les auteurs ont raison de parler de la quatrième génération de patrons nommant à ladite desserte, comprenant les Chambellan, sans avoir pensé totefois à préciser rappeler que c'est Guyot Poissonier qui fut le fondateur de cette chapellenie de Notre-Dame la gisante, dans l'église Notre-Dame de Dijon. Donc, 1ère génération : Guyot Poissonnier ; 2e génération : Marguerite Poissonier, sa fille, épouse d'Estienne Berbisey l'aîné ; 3e génération : leurs enfants : Guy, Estienne Berbisey le jeune, Nicolas (cf. G. Tarbochez, p. 9) ; 4e génération marquée par les alliances matrimoniales avec les Chabellan (cf. G. Tarbochez, p. 9) : les enfants et petits-enfants d'Estienne Berbisey le jeune (in actu 1501, supra), décédé en 1499 (cf. AM Dijon, L 130 sq.).
Estienne Berbisey, commis à la garde des sceaux de la Chancellerie.
Source : André Bourée, " La Chancellerie près le Parlement de Bourgogne de 1476 à 1790 ". Dijon : A. Bellais, 1927, p. 66.
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