Titre(s) et/ou Qualité(s) : Seigneur de Villaines et de Guyancourt; Procureur en la Cour du Parlement de Paris et commissaire examinateur au Chatelet

Note(s) : de La Baulme / de La Baume
Les de La Baulme portaient : « d'or, à la bande engrêlée d'azur. »
Source : J. B. P. J. de Courcelles, Généalogie de la famille Jullien, originaire de Bourgogne. Paris : Impr. de Plassan, 1826, p. 10.

 

Titre(s) et/ou Qualité(s) : Seigneur de Vauvilliers et de Pouilly; Chambellan de Philippes de France dit le Hardy, duc de Bourgogne
Note(s) : Occurrence : de Barbisy ( J. Du Bouchet, Hist. généalogique de la Maison royale de Courtenay)
« LUCRECE-CHRESTIENNE DE HARLAY, aussy illustre par sa naissance que par ses éminentes vertus, car outre qu'elle descendoit de la Maison Royale du costé de sa Mere, elle avoit encore pour sixiesme Ayeul FRANÇOIS DE HARLAY Chevalier Seigneur de Granvilliers & de Nogent, Conseiller & Chambellan des Roys CHARLES VI, & CHARLES VII, qui espousa LOUYSE DE BARBISY fille d'ANDRÉ Seigneur de Vauvilliers & de Poüilly Chambellan de PHILIPPES de France surnommé le Hardy Duc de Bourgogne, & de FRANÇOIS(E) DE LA GUICHE, & soeur de HENRY de Barbisy Seigneur de Poüilly & de Cussy les Forges, Maistre d'Hostel & Escuyer d'Escuirie du Duc de Bourgogne, avec lequel, son Mary & Elle & JACQUES de Boulainvilliers Seigneur de Ville-neufve Le Comte & de la Riviere, qui avoit espousé NOELLE de Barbisy sa soeur, passerent une Transaction devant Robert Le Camus a Louys Testu Nottaires au Chastellet de Paris, le XVIII. Juillet de l'an M CCCC XIV, touchant la succession d'ANDRÉ de Barbisy Pere, & la donnation qui luy avoit esté faite par ANNE de la Guiche sa Tante en faveur de son mariage avec FRANÇOIS de Harlay », etc.
Source : Jean Du Bouchet, " Histoire généalogique de La Maison royale de Courtenay ". Paris : Jean Dupuis, M. DC. LXI. (1661), Liv. IV., p. 194-195.

Note(s) : Les de La Guiche (de Saint-Géran en Bourgogne) portaient : « de sinople au sautoir d'or. »
Source : Claude-François Menestrier, " Nouvelle méthode raisonnée du blason ou de l'art héraldique ". Lyon : Pierre Bruyset, M DCCC LXX (1870), p. 30.

 

Titre(s) et/ou Qualité(s) : Bourgeois; Echevin de Dijon; Ecuyer; Capitaine de Dijon (1378); Clerc (oct. 1400)
Profession(s) : Epicier, marchand de sel, Changeur
Note(s) : « BERBISEY. -- Les Berbisey, famille dijonnaise ennoblie au XVIe siècle et d'un renom mérité, se sont dits parents de Saint-Bernard. Voici l'explication de l'origine de cette parenté. Des titres provenant des Berbisey et passés aux mains des Bouhier, contiennent cette note : « En 1378, Perreneot de Berbisey, fils de Guy, écuyer, capitaine de la ville de Dijon, épousa Oudette de Mourmant de la famille des Clairon, illustre par Saint Bernard ; ce fut elle qui en 1400 à l'âge de 80 ans alla à Rome à pié pour gaigner son jubilé » (2) . Cette note est jointe à la copie d'une charte donnée, au mois de mai 1378, par Jean de Marigny, abbé de Saint-Etienne, à « Perenota de Berbisey de Divione nobili et Odetae ejus uxori, quomdam filiae Perini de Mourmant dicti loci ».
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(2) Archiv. de la Côte-d'Or, E, 109, titres de famille, Bouhier.
Source : L'Abbé Chomton, Saint Bernard et le château de Fontaines-les-Dijon. Dijon : Union typographique, Impr. de l'Evêché, 1891, t. I, p. 63.

Fief de Belleneuve (Côte-d'Or). -- « En 1449, Guillaume Chevalot, écuyer, vend à Perrenot Berbisey, bourgeois de Dijon, les meix (propriétés), maisons, motte et fossés qu'il possède à Belleneuve, moyennant 300 livres. Le nom de la plus importante famille seigneuriale du fief apparaît ainsi pour la première fois et y demeurera près de trois siècles. »
Source : http://www3.bienpublic.com/dossiers/minisites/cociel/2000c/bellene.html , 31/01/2016.

« La vie professionnelle de Perrenot de Berbisey, de Brétigny, citadin immigré de la campagne, a duré 67 ans. Actif à Dijon de 1371 à 1437, épicier, marchand de sel fournisseur des greniers à sel du duché de Bourgogne en sel de Franche-Comté, changeur, devenu l'un des plus importants marchands bourguignons de la fin du Moyen Âge, il n'a eu l'honneur d'être échevin de la ville que 31 ans après son apparition dans la documentation (en 1401), 23 ans après l'anoblissement de son fils Etienne et 10 ans seulement avant ce dernier. »
Source : Thierry Dutour, La ville médiévale : origines et triomphe de l'Europe urbaine. Paris : Odile Jacob, 2003, p. 188-189.

Note(s) : Occurrences : de Normand, de Momant, de Mormant
« BERBISEY. -- Les Berbisey, famille dijonnaise ennoblie au XVIe siècle et d'un renom mérité, se sont dits parents de Saint-Bernard. Voici l'explication de l'origine de cette parenté. Des titres provenant des Berbisey et passés aux mains des Bouhier, contiennent cette note : « En 1378, Perreneot de Berbisey, fils de Guy, écuyer, capitaine de la ville de Dijon, épousa Oudette de Mourmant de la famille des Clairon, illustre par Saint Bernard ; ce fut elle qui en 1400 à l'âge de 80 ans alla à Rome à pié pour gaigner son jubilé » (2) . Cette note est jointe à la copie d'une charte donnée, au mois de mai 1378, par Jean de Marigny, abbé de Saint-Etienne, à « Perenota de Berbisey de Divione nobili et Odetae ejus uxori, quomdam filiae Perini de Mourmant dicti loci ».
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(2) Archiv. de la Côte-d'Or, E, 109, titres de famille, Bouhier.
Source : L'Abbé Chomton, Saint Bernard et le château de Fontaines-les-Dijon. Dijon : Union typographique, Impr. de l'Evêché, 1891, t. I, p. 63.
NB : Il y a assurément une erreur quant à son âge, dans les titres provant des Berbisey et passés aux mains de la famille Bouhier ou bien une coquille d'imprimerie dans l'ouvrage de l'abbé Chomton. Si Oudette de Mourmant était effectivement âgée de 80 ans en 1400, elle serait donc née en 1320 ! Mais c'est impossible puisque ladite note jointe à la copie d'une charte commence ainsi : « En 1378, Perrenot de Berbisey, fils de Guy, écuyer, capitaine de la ville de Dijon, épousa Oudette de Mormant ». Force est de constater qu'en 1378, Oudette de Mormant aurait forcément été âgée de 58 ans, si elle était âgée de 80 ans en 1400 !
En conséquence, il faudrait ramener à 50 ans l'âge auquel elle fit son jubilé en 1400, du temps du pape Boniface IX et comme beaucoup de français, contre la volonté du Roi. En sachant aussi que « Comme la peste régnoit alors en Italie , & sur tout à Rome ; où il mouroit jusqu'à sept ou huit cents personnes par jour (a), peu de ces Pélerins retournerent chez eux ; la plupart furent pillés ou assassinés , & plusieurs femme de qualité violées (b). » (Cf. Hist. universelle, etc., 1785, t. LXXX alias t. XL, p. 192). Donc, si Oudette de Mormant a vraiment effectué ce pélerinage en 1400, son retour tenait du miracle ! C'est la raison probable pour laquelle Perrenot Berbisey, son mari, fit ériger au début du XVe siècle un autel de chapelle sous le titre de Saint-Antoine (de Padoue, qui aide à retrouver les êtres chers) dans l'église Notre-Dame de Dijon (cf. Revue de l'histoire des religions, 2005, Vol. 222, p. 35, et, Art de l'enluminure - Nos 12 à 15, p. 11).

La Marquise de Sévigné la dénomme Oudette de Normand.
Source : Marie de Rabutin-Chantal marquise de Sévigné, " Lettres inédites de Mme de Sévigné ". Paris : J. Klostermann Fils, 1814, p. XIX et XX.

 

Titre(s) et/ou Qualité(s) : Bourgeois de Dijon; Lieutenant du maire Jacques Bonne; Maître
Profession(s) : Marchand épicier (vin ,sel, haregs)
Note(s) : Occurrence : Barbesey (registre de la Chambre des Comptes, 1556)
Estienne Berbisey était un marchand d'envergure (épicerie, vin, sel, harengs).
Source : Philippe Contamine, " Commerce, finances et société, 11ème-16ème siècles ". Paris : PU Paris-Sorbonne, 1993, p. 318.

« ... on trouve dans les comptes de Jehan de Pressey, receveur général de Bourgogne pour l'année 1408 (Chambre des comptes, B, 1556, fol. VIXXI, recto), la somme de 451 l. 8 s. 6 d. payée à Estiene Barbisey, fils de Perrenot, et son unique héritier... »
Source : Jules d'Arbaumont, Mémoire sur les origines de la famille Berbisey, p. 38.
NB : Unique héritier laisse à penser qu'Estienne était un fils unique, ce qui n'était pas le cas. En conséquence, il est le seul encore en vie de sa fratrie, donc l'unique héritier à la mort de son père ! Ce qui de nos jours fait que l'héritier unique ou légataire universel, qui ne se trouve pas en présence d'héritiers à réserve, est saisi de plein droit des biens qui lui sont dévolus (article 1004 et suivants du Cose civil).
Preuve en est que « unique héritier » peut être à tort substitué par « fils unique » comme il appert d'un ouvrage qui reste, au demeurant, très intéressant.
« Líinitiateur de cette dynastie, Perrenot Berbisey, fit ériger au début du xve siècle un autel à Notre-Dame. Son fils unique, Étienne, fonda quant à lui une chapellenie portant le vocable de « Notre-Dame la Gisante » dans la même église. »
Source : Gaëlle Tarbochez, " Les solidarités familiales par-delà la mort à Dijon à la fin du Moyen Âge " ; in Revue de l'histoire des religions, Vol. 222, 2005, p. 9.

Le père Gautier (repris par Jules d'Arbaumont) s'avère avoir été beaucoup trop affirmatif et sûr de lui :
1. à propos d'Etienne (l'aîné), fils de Perrenot : « Etienne eut deux fils : Richard, le cadet, fut gouverneur de la Maladière ; Etienne, l'aîné, quittant le négoce héréditaire, se liva à l'étude et à la pratique de la jurisprudence. », op. cit. supra, p. 39.
2. à propos d'Etienne (le jeune), fils d'Etienne : « Etienne Berbisey avait épousé Charlotte Vion, fille d'un maître des comptes ; il n'en eut qu'un fils nommé Thomas. », op. cit. supra, p. 41.
Force est de constater que la généalogie n'était pas son point fort, puisque des recherches plus approfondies lui auraient permis d'attribuer, pour le moins, 10 enfants à Etienne Berbisey, l'aîné, et 9 à son fils Etienne, le jeune.

Maître Estienne Berbisey fut inhumé aux Carmes à Dijon.
Source : Henri Giroux, " Quelques hôtels de Dijon ", in Mémoires de la Commission des Antiquités du département de la Côté d'Or, t. XXXI, 1978-1979, p. 278.

Note(s) : Occurrence : Poissenier (contrat de mariage)

 

Note(s) : Occurrence : de Berbisy

Titre(s) et/ou Qualité(s) : Seigneur de Grandvilliers et de Nogent; Conseiller et chambellan du Roi Charles VII
Note(s) : Les de Harlay portaient : « d'argent, à deux pals de sable. »
Source : J. B. P. J. de Courcelles, Généalogie de la famille Jullien, originaire de Bourgogne. Paris : Impr. de Plassan, 1826, p. 18 n. 1.

« I. FRANCOIS DE HARLAY , Conseiller & Chambellan du Roy , Seigneur de Granvilliers & de Nogent , fut fils de Philibert de Harlay , ainsi qu'il appert par acte de l'an 1393 , portant donation à luy faite par ledit Philibert , & par le Cartulaire de L'Eglise de Harlay cy- dessus énoncé. Il vivoit sous Charles Charles VI. & Charles VII. & espousa Louise de Berbizy , fille d'André de Berbizy , Seigneur de Vauvilliers, & de Francoise de la Guiche , Maisons reputees entre les premieres de la
Bourgogne. L'an 1441 il passa transaction avec Henry & Nicole de Berbizy frère & soeur de sa femme , touchant la succession desdits André de Berbizy & Françoise de la Guiche , & par cette transaction il prend ladite qualité de Conseiller & Chambellan du Roy , lequel eut entr'autres enfants... », etc.
Source : François Blanchard, " Les Presidens au Mortier du Parlement de Paris ". Paris : Cardin Besongne, M. DC. XXXXVII. (1687), avec privilège du Roi, p. 231. -- Repris par Michel Popoff, " Prosopographie des gens du Parlement de Paris (1266-1753) ". Références, 1996, p. 78.

 

Note(s) : Occurrence Nom : Barbizy
Occurrence Prénom : Noëlle
« BARBIZI. Nicole de Barbizi, fille de messire Antoine de Barbizi, chambellan de Philippe & Jean, ducs de Bourgogne , sr de Pouilly & de Vauville , & de Françoise de la Guilhe , fut mariée vers 1412 , sans suite , à Jacques de Boulainvillier , sr de Villeneuve-le-Comte (l).
______
(l) Mémoire du comte de Boulainvillier.
Source : Philippe-Joseph Caffiaux (Dom), Trésor généalogique ou Extraits des titres anciens. Paris : Philippe-Denys Pierres, M. DCC. LXXVII. (1777), t. I, p. 566.

NB : Attention, il y a bien trois autres erreurs : la première pour le prénom du père de Nicole qui est André et non Antoine, la seconde pour l'une des seigneuries qui est Vauvilliers et non Vauville, et la troisième pour le nom de sa mère qui est de La Guiche et non de La Guilhe...

Meilleure relation à son sujet et à celui des siens.
« LUCRECE-CHRESTIENNE DE HARLAY, aussy illustre par sa naissance que par ses éminentes vertus, car outre qu'elle descendoit de la Maison Royale du costé de sa Mere, elle avoit encore pour sixiesme Ayeul FRANÇOIS DE HARLAY Chevalier Seigneur de Granvilliers & de Nogent, Conseiller & Chambellan des Roys CHARLES VI, & CHARLES VII, qui espousa LOUYSE DE BARBISY fille d'ANDRÉ Seigneur de Vauvilliers & de Poüilly Chambellan de PHILIPPES de France surnommé le Hardy Duc de Bourgogne, & de FRANÇOIS(E) DE LA GUICHE, & soeur de HENRY de Barbisy Seigneur de Poüilly & de Cussy les Forges, Maistre d'Hostel & Escuyer d'Escuirie du Duc de Bourgogne, avec lequel, son Mary & Elle & JACQUES de Boulainvilliers Seigneur de Ville-neufve Le Comte & de la Riviere, qui avoit espousé NOELLE de Barbisy sa soeur, passerent une Transaction devant Robert Le Camus a Louys Testu Nottaires au Chastellet de Paris, le XVIII. Juillet de l'an M CCCC XIV, touchant la succession d'ANDRÉ de Barbisy Pere, & la donnation qui luy avoit esté faite par ANNE de la Guiche sa Tante en faveur de son mariage avec FRANÇOIS de Harlay », etc.
Source : Jean Du Bouchet, " Histoire généalogique de La Maison royale de Courtenay ". Paris : Jean Dupuis, M. DC. LXI. (1661), Liv. IV., p. 194-195.

NB : Ci-dessus prénommée Noëlle, elle est toutefois encore prénommée Nicole par J. B. P J. de Courcelles, " Histoire de la famile Jullien, originaire de Bourgogne ", p. 18 n. 1.

Titre(s) et/ou Qualité(s) : Ecuyer, seigneur de Villeneuve-le-Comte
Note(s) : Les de Boulainvilliers portaient : « d'argent, à 3 fasces de gueules, surmontées d'un lion léopardé de sable. »
Sourcece : J. B. P. J. de Courcelles, Généalogie de la famille Jullien, originaire de Bourgogne. Paris : Impr. de Plassan, 1826, p. 18 n. 1.

Créé par Gedail V2.11 le 25/1/2024