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Titre(s) et/ou Qualité(s) : Gouverneur de la Maladière; Bourgeois de Dijon
Note(s) : Mort en 1478.
Source : Jules d'Arbaumont, " Armorial de la Chambre des Comptes de Dijon ". Dijon : Lamarche, 1881, p. 159.
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Titre(s) et/ou Qualité(s) : Licencié ès droits; Greffier civil et des présentations au parlement de Bourgogne (1480); secrétaire du roi Louis XI, garde de son scel secret; Grenetier au grenier à sel de Beaune (1507)
Note(s) : Occurrence : Barbesey
« Contrat notarié du 3 décembre 1530 par lequel Estienne Barbesey, licencié ez drois, retient, moyennant un cens de 3 francs envers les doyen et chapitre de la chapelle aux Riches, une maison assise audit Dijon, en la rue de la Parcheminerie, auprès et joignant es maisons de maistre Thomas Barbisey son père, d'une part, et Huguenin Foullet, masson, d'autre part ; aboutissant par devant sur ladite rue, et par derrière sur les meix desdits doyen et chapitre (3). »
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(3) Titres de la chapelle aux Riches: carton 5, liasse 3, cote 11.
Source : Jules d'Arbaumont, " Mémoire sur les origines de la famille Berbisey, à l'occasion d'un hôtel ayant appartenu à cette famille & suite de gravures anciennes ". Dijon : Peutet-Pommey, 1861, p. 42 (aussi dans Mémoires de la Commission des Antiquités de la Côte d'Or, VI, 1861-1864).
Sa femme, Marguerite Bonvilain lui donna 15 enfants : 9 fils et six filles, comme il appert d'une enluminure, laquelle sur le volet dextre le représente à genoux, avec ses six fils vivants et ses trois fils morts en aube blanche. A senestre, Marguerite sa femme, quatre de ses filles, deux autres à part qui se sont fait religieuses, et près d'elle sa fille décédée.
Source : Art de l'enluminure - Nos 12 à 15. Dijon : Ed. Faton, 2005, p. 14.
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Titre(s) et/ou Qualité(s) : Licencié ès lois; Anobli en 1553; Seigneur de Belleneuve; Conseiller laïc au Parlement de Dijon
Note(s) : A propos de ses armes, en 1649, Pierre Palliot les représente dessinées au trait et consigne qu'il portait de Berbisey sans brisure, dans son ouvrage < Le parlement de Bourgogne, son origine, son établissement, et son progrès, p. 183 >, avec pour devise « Et factum est ita », sans description pour autant du blasonnement, de même que pour son fils Thomas, et son petit-fils Jean. Par contre à propos de Perpétuo Berbisey, son neveu, Pierre Palliot consigne : « il portoit d'azur , à une brebis paissante d'argent , & pour brisure un lambel d'or en chef , conmme Estienne Berbisey son oncle au Chapitre des Conseillers. » ; une formulation prêtant à confusion pour enfin préciser... qu'Estienne Berbisey portait : « d'azur, à une brebis paissante d'argent ».
Par la suite, Pierre Palliot décrit le blasonnement pour Berbisy à Dijon : « d'azur , à une brebis d'argent », en 1664, dans son ouvrage < La vraye et parfaite science des armoiries, p. 106 >.
NB : Cette seconde description du blasonnement est constestable quant à la brebis d'argent dite « paissante » alors qu'il n'est pas fait état d'une terrasse sur laquelle elle semble paître, d'un émail d'une couleur différente.
Est-ce à cause de la description du blasonnement de ses armes s'avérant pouvoir être contestable ? Toujours est-il que Estienne Berbisey finit par porter : « d'azur, à la brebis paissante d'argent, sur une terrasse de sinople » ; armes visibles sur un feuillet enluminé.
Source : Ancien catalogue de Dr. Jörn Günther (Antiquariat, Hamburg), d'octobre 2003 (A selection of manuscripts and miniatures).
Source Internet : http://blog.pecia.fr/post/2010/08/28/Etienne-de-Berbisey-et-Anne-Moisson , 09/02/2016.
NB : Petite erreur dans la description de son blason sur ce blog : « Etienne de Berbisey (d'azur à la brebis d'argent, "paissant" (sic, pour paissante) sur une terrasse de sinople) ». En héraldique, pour rappel :
Paissant, te, adjectif, se dit du cheval, de la vache, du mouton, de la chèvre, du bouc, etc., qui ont la tête baissée et semblent paître.
Paissante, ne se dit point de la brebis, à moins que la terrasse sur laquelle elle paît ne soit d'un émail différent (ce qui est bien le cas dans les armes d'Estienne Berbisey et d'autres membres de cette famille), parce que l'attitude ordinaire de cet animal dans l'écu est de paître, ce qui la distingue du mouton, qui est le plus souvent passant.
Enfin, il appert que les armes définitives d'Estienne Berbisey, et sa devise, furent les mêmes que celles de la branche des "de Berbisy" d'Hérouville en Vexin français ; bien que l'auteur de cette branche, Jehan de Berbisy, les brisait d'un lambel apparemment d'argent, en se référant à Viton de St Alais et à Samuel Guichenon. Armes visibles dans la voûte d'ogive de la croisée du transept de l'église Saint-Clair d'Hérouville-en-Vexin, dans le Val-d'Oise (cf. Roger Descamps, " Hérouville en Vexin français au temps jadis : compléments et correctifs à l'histoire de la seigneurie (village, terre, château) et de l'église ". Aix-en-Provence : DFS Plus, éd. ASE Hérouville, 2015, p. 22).
Probablement qu'il modifie ses armes lorsqu'il est anobli en 1553, ainsi que deux autres frères.
Source : André Bourrée, " La Chancellerie près le Parlement de Bourgogne de 1476 à 1790 ". Dijon : A. Bellais, 1927, p. 66.
Estienne Berbisey décéda le 16 février 1560 à Dijon et y fut inhumé en la nef de l'église des Carmes, au tombeau de ses prédécesseurs où se voit son épitaphe et celle de sa femme enterrée au même lieu.
Source : Pierre Palliot, " Le parlement de Bourgogne, son origine, son établissement, et son progrès ". Dijon : Palliot, M. DC. XLIX. (1649), p. 183.
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Titre(s) et/ou Qualité(s) : Anobli en 1553; Seigneur de la Tour de Pouilly; Maître de la Chambre des Comptes de Bourgogne
Profession(s) : Marchand (1542)
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Titre(s) et/ou Qualité(s) : Anobli en 1553; Lieutenant civil et criminel (et/ou lieutenant particulier) au bailliage de Dijon, élu maire (vicomte maïeur) de Dijon le 21 juin 1563, l'était encore en 1554
Note(s) : A propos de ses armes, La Chesnaye-Desbois précise qu'il brisait les armes de Berbisey d'un lambel à 3 pendants, sans en préciser la couleur de l'émail.
Source : François Alexandre Aubert de La Chesnaye-Desbois, " Dictionnaire de la noblesse ". Seconde édition. Paris : Antoine Boudet, M. DCC. LXXIV. (1774), t. VII, p. 232.
On peut ainsi avancer dans la description de son blason : « d'azur, à la brebis paissante sur une terrasse de sinople, accompagné en chef d'un lambel (d'or ou d'argent) de trois pendants ».
A noter que Perpétuo de Berbisey braisait les mêmes armes d'un label d'or de tois pendants. Pierre Paillot et Samuel Gichenon s'opposent sur la couleur de l'émail du lambel ; le premier dit lambel d'or, le second lambel d'argent. Viton de St Alais (Nobiliaire de France, t. V, p. 23) consigne aussi qu'une branche des Berbisey de Bourgogne brisait ses armes d'un lambel d'argent, mais il semblerait s'agir des Berbisey / Berbisy, descendants d'André de Berbisey dont le petit-fils, Jehan de Berbisy, est l'auteur de la branche des seigneurs de ce nom à Hérouville en Vexin français, lequel - en se référant audit Viton de St Alais - brisait ses armes d'un lambel d'argent, visibles dans la voûte d'ogive de la croisée du transept de l'église Saint-Clair d'Hérouville-en-Vexin, dans le Val-d'Oise (cf. Roger Descamps, " Hérouville en Vexin français au temps jadis : compléments et correctifs à l'histoire de la seigneurie (village, terre, château) et de l'église ". Aix-en-Provence : DFS Plus, éd. ASE Hérouville, 2015, p. 22).
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Titre(s) et/ou Qualité(s) : Lieutenant civil et criminel au bailliage de Dijon; Grenetier du grenier à sel de Beaune (1538)
Note(s) : Source : AD 21, B 11184 bis (Cahier, 4 feuillets, parchemin). 1538-1539. -- Gabelle et grenier à sel. -- Fragment d'un compte de Jean Berbisey, grenetier du grenier à sel de Beaune.
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Titre(s) et/ou Qualité(s) : « Noble et saige Messire »; Docteur ès droits; Avocat général au Parlement de Dijon
Note(s) : Hélie Moisson portait : « de sinople à la bande ondée d'argent de trois pièces ; au chef d'azur, chargé de trois étoiles d'or.ù Devises : Sine messe fames, et : En moisson loyauté.
Source : http://blog.pecia.fr/post/2010/08/28/Etienne-de-Berbisey-et-Anne-Moisson , 09/02/2016.
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Titre(s) et/ou Qualité(s) : Ecuyer, seigneur de Belleneuve; Procureur général du Roi au Parlement de Bourgogne
Note(s) : Armes. Thomas Berbisey portait comme Estienne Berbisey, son aïeul, et Thomas Berbisey, son père.
Source : Pierre Palliot, " Le parlement de Bourgogne, son origine, son établissement, et son progrès ". Dijon : Palliot, M. DC. XLIX. (1649), p. 349.
NB : La Chesnaye-Desbois fait une description fautive de ses armes dans son Dictionnaire de la noblesse : « Les armes de Berbisey sont : d'azur , au mouton d'argent paissant sur une terrasse de sinople ».
Cette description est toutefois intéressante parce qu'elle rajoute la terrasse de sinople au blason d'origine ! Mais elle est erronée parce que dans le blason d'origine, décrit par Pierre Paillot et Samuel Guichenon, il s'agit d'une brebis (lat., berbis) et non d'un mouton. Ce qui change !
La brebis est « paissante » sur une terrasse de sinople. En héraldique, science des hérauts d'armes, la brebis n'est jamais « paissante », SAUF... si la terrase, sur laquelle elle paît, est d'un émail d'une couleur différente. Ce qui est bien le cas dans les armes des Berbisey, du moins dans leur seconde version : une reprise d'Estienne III Berbisey (x Anne Moisson), car ce sont les armes que portaient la première branche noble de la famillle, représentée par André de Berbisey, frère d'Estienne le roturier mais riche marchand qui sera anobli en 1378.
La description correcte du blasonnement est et doit être : « d'azur, à la brebis d'argent paissante sur une motte de sinople »
Source : Claude François Menestrier, La nouvelle méthode raisonnée du blason. Lyon : Pierre Bruyset Ponthus, M. LCC. LXI. (1761), p. 166.
Mais La Chesnaye-Desbois ne s'arrête pas là dans l'erreur, puisqu'il qualifie Thomas Berbisey : Ecuyer, seigneur de Beneuvre », et qu'en fait il est seigneur de Belleneuve.
Source : François Alexandre Aubert de La Chesnaye-Desbois, " Dictionnaire de la noblesse ". Seconde édition. Paris : Antoine Boudet, M. DCC. LXXIV. (1774), t. VII, p. 232.
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