Titre(s) et/ou Qualité(s) : Huissier sergent à cheval au Châtelet de Paris

Titre(s) et/ou Qualité(s) : Sergent royal à Trie [-sur-Seine]

Titre(s) et/ou Qualité(s) : Notaire au Châtelet de Paris
Note(s) : Source : AN, MC/ET/III/144 - Acte du 17/01/1577, par devant Guillaume Herbin notaire au Châtelet. _ Accord concernant René Barrière, notaire au Châtelet.

Source : AN, MC/ET/VIII/38 - Acte du 01/10/1584, par devant Simon Baudequin notaire au Châtelet de Paris. _ Vente de sa pratique par René Barrière notaire au Châtelet, -- à Germain Symon notaire au Châtelet.

Le décès de René Barrière est survenu avant le 12 novembre 1584, comme il appert d'un acte notarié.
Source : AN, MC/ET/VII/78 - Acte du 12/11/1584, dressé par Charles Ferrant notaire au Châtelet de Paris.

Note(s) : Grantsire / Grandsire

Titre(s) et/ou Qualité(s) : Ecuyer, sieur de Saint Gilles

 

Note(s) : Source : AN, Z2-3871 - Acte du 01/12/1707, par devant Julien Phelypeaux ancien procureur en cette prévôté de Passy, pour l'absence de Monsieur le prévôt de Passy. _ Eloy Caffin maître chirurgien demeurant en ce lieu, lequel nous a dit qu'en l'exécution de notre ordonnance étant au bas de l'inventaire fait des effets délaissés après le décès de Geneviefve Sageret sa femme, en date de ce jour, il a convoqué et fait assembler les parents et amis de Pierre Noël afin de lui élire un tuteur et un subrogé tuteur pour la conservation de ses droits comme mineur âgé de vingt trois ans et demi ou environ ; savoir Charles Cézard Caffin frère dudit mineur, Pierre Peigné beau-frère dudit mineur à cause de Christine Leurault, sa femme, du côté maternel, demeurant en ce lieu de Passy, Charles Cézard Sageret oncle maternel dudit mineur, demeurant à Auteuil, Noël St Denis oncle à cause de sa femme du côté maternel, Geoffroy Sageret cousin du même côté maternel, et Julien Olivier aussi cousin maternel, lesdits St Denis, Sageret et Olivier demeurant à Passy ; ils sont convenus et nommèrent pour tuteur audit mineur la personne dudit Eloy Caffin, père, et pour subrogé tuteur la personne de Pierre Peignier (sic), à la réserve dudit Eloy Caffin qui a nommé ledit Noël St Denis pour tuteur audit mineur, et ledit Peigné pour subrogé, et aussi à la réserve dudit Pierre Peigné qui a nommé pour subrogé tuteur ledit Geoffroy Sageret ; disons ouï sur ce le procureur fiscal qui a dit n'avoir moyens pour empêcher ladite élection que ledit Eloy Caffin est et demeure tuteur audit Pierre Noël Caffin, son fils mineur, et ledit Peigner (sic) pour son subrogé tuteur, etc.

Note(s) : Source : AN, Z2-3871 (Prévôté de Passy et fief de Saint-Pol) - Acte du 15/12/1707, par devant Julien Philyppeaux (S Phelyppeaux) ancien praticien de la prévôté haute, moyenne et basse justice de Passy, pour l'absence de Monsieur le prévôt de Passy (voir in Notice biographique de Eloy Caffin, son beau-père.

 

Titre(s) et/ou Qualité(s) : Ecuyer, seigneur d'Archemont et de la Haute-Minière / les Hautes-Minières (ferme et écart de Sermaise près de Dourdan)
Note(s) : Source : AN, Y//90, fol. 112 - Acte du 18/11/1544. _ Donation par Gilles Doulcet seigneur de la Hauteminière, demeurant à Paris, et Jeanne de Gobache sa femme, -- à Claude Legros, écuyer, seigneur d'Archemont ; savoir de leurs droits sur la terre et seigneurie de la Hauteminière en la paroisse de Sermaise sous Dourdan.

NB : Vu la Coutume de Senlis, c'était le fils aîné qui héritait de la seigneurie. Conséquemment, Claude Legros apparaît bien avoir été le fils aîné de Pierre Legros seigneur d'Harchemont / Archemont. Sa fratrie comportait donc notamment Jacques et Eustache Legros, dits Motin.

Le décès de Claude Legros est survenu avant le 25 août 1560, comme il appert d'un acte notarié.
Source : AN, MC/ET/III/99 - Acte du 25/08/1560, dressé par Pierre Thuret notaire au Châtelet de Paris. _ Testament de Claude Le Gros, écuyer, seigneur de Haultes Mynières.
NB : Il serait aussi question de ce testament sous la cote AN, MC/ET/III/102, à la même date et par devant le même notaire, sauf erreur dans le Fichier dit "général" XVIe siècle (environ 30.000 actes).

Note(s) : Source : AN, Y//107, fol. 467 - Acte du 29/08/1566. _ Contrat de mariage entre Jacques Bertheuille, homme de chambre du seigneur de Picquet, -- et Jehanne Galliot veuve de Claude Legros, écuyer, seigneur de " Haulte maignière ", demeurant à Paris, vieille rue du Temple, etc.

Titre(s) et/ou Qualité(s) : Homme de chambre du seigneur de Picquet

Note(s) : Occurrence Prénom : Adélaïde

 

Titre(s) et/ou Qualité(s) : Chevalier de Longuesse vers 1177; Connétable du Vexin en 1205, Bailli du Vexin français
Note(s) : Occurrences : de Liez, de Lex
Son nom est demeuré attaché à l'acte de rédaction des coutumes relatives à l'hérédité des fiefs (Tardif, Cartons des rois).
Source : Joseph Depoin " Cartulaire de l'abbaye de Pontoise ". Troisième fascicule. Pontoise : Bureaux de la Société historique, 1901, p. 249.

« Sur la fin de son règne, Philippe-Auguste établit, pour gérer ses intérêts dans son comté de Pontoise, un intendant sous le nom de bailli. Ce premier bailli du Vexin, Raoul de Lie, convoqua, en cette qualité, tous les chevaliers du pays, pour délibérer au nom du roi, sur plusieurs articles de la coutume du Vexin français, dus par les mutations de fiefs. Les mémoires de M. Lévrier nous apprennent que ce fut à Pontoise qu'eut lieu cette réunion de la noblesse vexinoise.
Voici les documents que nous devons à ce savant archiviste : « Raoul de Lie était chevalier, seigneur de Lie, autrement, Lies, lieu ou Lieux, en latin de Licis ou Delicatis, village appelé aujourd'hui Vau-Réal, et dans l'origine Vau-Raoul, près Pontoise. Les seigneurs qui portaient le nom de ce village étaient des personnages du plus haut rang et des plus distingués du château de Pontoise. », etc.
Source : Denis Trou, " Recherches historiques, archéologiques et biographiques sur la ville de Pontoise ". Pontoise : Impr. Dufey, 1841, p. 52 et 53.

« Pour avoir la haute main sur le maire et ses coadjuteurs, Philippe-Auguste donna le titre de bailli à Raoul de Lie, seigneur du village qui se nomme aujourd'hui Vauréal, et dont le château, reconstruit en style moderne, appartient à M. Couturier. Ce Raoul tenait en fief du roi dans la ville de Pontoise, une maison, un pré et un fourneau ; il convoqua les notables de la localité (Proceres castri Pontisarae), et rédigea, de concert avec eux, la coutume du Vexin français. »
Source : Emile de La Bédollière, " Histoire des environs du nouveau Paris ". Paris : G. Barba, 1867, p. 280.

Le registre des fiefs de Philippe Auguste dans le Vexin français, datant du XIIIe siècle, prouve que la graphie en vigueur était alors « de Liez ».
C'est donc assurément le Raoul V Deliés de Joseph Depoin (Cart., III, 249) le Radulfus de Liez cité trois fois (une fois Radulfus de Liz) dans le registre des fiefs de Philippe Auguste dans le Vexin français :
1. « et allud feodum apud Avenatum quod Radulfus de Liz tenet et allud feodum quod [apud ?] Lormesons quod Guillelmus de Aunoi tenet et dominicum suum in Vulcassino franciae. »

2. « Dominus Radulfus de Liez tenet de Rege domum suam de Pontasia et hoc quod habet de Pedagio , pontis et molendina sua et prata de Sancto Omo et de Bonavilla et .Vj. lib. de censu apud Pontasiam et furnum suum Pontasie et tria quarteria vinee apud Pontasiam , grancheriam suam et domum Rogeri de Vallibus et feodum Guillemi Egrenelo. »

3. « Item sciendum est quod predictus Radulfus de Liez tenet de Rege feodum Johannis de Tria , feodum Hugonis de Calvo Monte , feodum Engerranni de Triagnel , feodum Godefridi
de Blemecort , et feodum Odonis de Monte Falconis et Ricardi Pontin ; unde debet exercitum et equitatum ad suum custum. »

4. « Dominus Radulfus de Liez nemus de Aveni et terras que ibi appendunt et medietatem unius molendini apud Totinam. »
Source : [Société des antiquaires de Normandie. Tome premier] Léchaudé-d'Anisy, " Grands Rôles des échiquiers de Normandie ". Paris : Derache, libraire ; Caen : Hardel, éditeur ; Rouen : Le Brument, 1845, p. 180, 182, 183 et 184. [ordre 1., 2., 3., 4. ci-dessus]

Vers 1177, Raoul [de Lex], chevalier de Longuesse, et Pierre de Lex, chevalier de Longuesse, cèdent à St Martin les essarts de Cléry.
« Nos. o. t. p. q. f. quod Radulphus miles de Longuesse dedit monachis Sti Martini Pontesiensibus ersatos de Clery, et ex hoc habuit LX solidos de charitate ecclesiæ. Hujus rei testes sunt : Guillelmus frater Radulphi, qui donum concessit, Petrus miles de Longuessa, Guillelmus miles de Lex, Johannes miles de Sancto Martino, Renoldus de Linviler, Alelmus de Cella, Boso frater Raynerii de Vigneio, Herluinus filius Benedictæ.

N. s. o. quod Petrus clericus Delicatus concessit monachis S. M. P. ersatos de Clery, et habuit propter hoc LX solidos de charitate ecclesiæ. Hujus rei testes sunt : Godefridus de Sancto Andræa, Bartholomeus viator, Guiardus major de Sancto Audoeno, Evrardus de Lex, Helinandus Harens, Theboudus famulus abbatis, Guillelmus nepos abbatis, Odo de Eleemosina. »
Source 1 : D. Estiennot, Historia monaterii Sancti Martini super Viosnam, l. III, v, 8 et 9 (ex cart. in fine), in Bibl. mun. de Pontoise, ms. 16-18, 20 et 22.
Source 2 : Joseph Depoin, " Cartulaire de l'abbaye de Saint-Martin de Pontoise ". Pontoise : Bureaux de la Société historique, 1895, t. I, charte CXCI, p. 151.

Dans le Cartulaire de l'Abbaye de Saint-Martin de Pontoise (Troisième fascicule, p. 250), Joseph Depoin en termine subtilement avec son écrit sur la « Famille DELIÉS », en informant qu'il existe un fort beau sceau d'un Raoul Deliés du XIIe siècle appendu à l'acte suivant :
« Notum sit omnibus, quod RADULPHUS DE BETEMONT in perpetuam elemosinam fratribus Hospitalis censum et dominium quod habebat in masura JOHANNIS sororii sui de DE BETEMONT tenendum concessit. Hanc elemosinam concedunt GALTERIUS DABLEGES et RADULFUS DELIEZ qui sigilli sui munimine confirmat. »
(Orig. S. 5136 -- Sceau rond de cire brune ; (S. DOMNI RADVLFI DE LIEZ : de ... à trois fasces de sable, chargées d'un lion hissant de ...)
On constate que dans cette charte les noms propres ne sont pas latinisés (le cas n'est pas rare) et qu'ils apparaissent bien être tous des noms d'origine : DE BETEMONT, DABLEGES, DELIEZ > DE LIEZ d'après le sceau prouvant que le surnom « délié / délicat » relève de la plus haute fantaisie.

Créé par Gedail V2.11 le 25/1/2024