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Titre(s) et/ou Qualité(s) : Vicomte de Mantes
Note(s) : Raoul devrait être le deuxième de la famille de Lié, mais le surnom Mauvoisin prit le dessus, à cause du fief de ce nom sur la commune actuelle de Fontenay-Mauvoisin (Yvelines). Château-fondu est le nom donné à un château fort situé sur cette commune, forteresse médiévale des Mauvoisin-Rosny.
Le cartulaire de Coulombs l'appelle Raoul à la Barbe, dont les nombreux fils portèrent le surnom de Mauvoisin que ce cartulaire attribue également à Raoul.
Source : Joseph Depoin, " Cartulaire de l'abbaye de Saint-Martin de Pontoise ". Troisième fascicule. Pontoise : Bureaux de la Société historique, 1901, Appendices, p. 247.
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Titre(s) et/ou Qualité(s) : Vicomte de Meulan
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Titre(s) et/ou Qualité(s) : Sergent dans l'ost de Philippe-Auguste
Note(s) : Occurrence : de Logis (sic, pour de Locis), de Lihùs ou de Lihiis (charte), de Lyée (La Chesnaye-des-Bois)
Témoin dans un diplôme du roi Philippe-Auguste, entre le 1er avril 1198 et le 18 avril 1199.
Extrait : « Balduinus autem de Logis a quo predictus Henricus predictum molendinum tenebat, hanc elemosinam in nostra quitavit presentia. »
Ce diplôme a été publié avec annotations, dans les Mémoires de la Société du Vexin, t. II, par M. Léon Thomas, qui l'avait découvert dans un grenier ; il n'est pas répertorié dans l'Inventaire de M. Félix Rocquain. [Original sans sceau. Archives hospitalières de Pontoise. Salle du Conseil. Détruit en 1944]
Auteur de la branche normande appelée de Lyée, d'où les de Lyée de Tonnancourt et de Lyée de Belleau.
« Raoul de Lyée fut un des Seigneurs qui accompagnerent le Roi PHILIPPE-AUGUSTE , lorsqu'il fit la conquête du Duché de Normandie. Un des fils de Raoul s'y établit , & donna le nom au fief de Lyée , situé dans la paroisse de Tonnancourt , Diocèse & Election de Lisieux , Vicomté d'Orbec. »
Source : La Chesnaye-des-Bois, " Dictionnaire de la noblesse ". Seconde édition. Paris : Antoine Boudet, M. DCC. LXXV. (1775), t. IX, 256.
Dans un bulletin de La Société historique de l'Orne (1930, t. XLIX, p. 120), à propos de la famille normande de Lyée, le comte Robert du Mesnil du Buisson l'a confondu avec Baudouin Ier fils d'Amaury Ier, qu'il précise : ainsi appelé Amalricus dictus Delicatus.
Mais toutefois ce qu'il nous apprend est très instructif :
« On remarquera que la mère de Pierre de Bardoul, seigneur de Tournay [-sur-Dives] par son mariage, était une de Lyée de Belleau. Cette ancienne famille dont les armes se lisent : d'argent, au lion rampant de sable armé et lampassé de gueules, est vraisemblablement originaire du Vexin français. Les archives municipales de Pontoise révèlent, entre 1035 et 1270, l'existence dans cette région d'une famille portant ce nom écrit de plusieurs manières, dans les chartes en latin et en français : Delicat[us], de Lihüs, de Loyis, Delié, de Lie, de Lyée, de Liex, etc.
[suit ladite confusion] << L'auteur de cette famille pourrait être un fils du comte de Dreux, Amaury, seigneur du fief de Liex dans la vallée de Jouy, désigné ainsi : Almaricus dictus Delicatus. >>
La famille de Lyée serait ainsi venue en Normandie aux côtés de Philippe-Auguste ; Beaudoin de Lyée en reçut en effet un fief probablement dans la paroisse de Saint-Martin-des-Chartrain[s], près de Beaumont-en-Auge. »
« N° 153. 1207, à Gaillon. Le roi donne à Baudoin de Lihus la terre de Jean Mauduit et de Robert Mauduit. (Ms. 8108, 2, 2, B, f°. XII xx III V°. -- Impr. dans les grands rôles de M. Léchaudé p. 154, C. 2.) »
« N° 161. 1207. Philippe-Auguste donne à Robert le Gros (Crassus), la terre de Richard de Beaumont dans la Hague, qu'il avait d'abord donné à Baudoin de Lihùs, ou Lihiis, son sergent »
Source : Amédée Léchaudé-d'Anisy, " Grands rôles des échiquiers de Normandie ". Première partie ; in Mémoires de la Société des antiquaires de Normandie. Documents historiques. Tome premier. Paris : Derache ; Caen : Hardel ; Rouen : Le Brument, 1845, p. 26.
Gaillon, 1207. Charte pour Baudouin de Lihiis.
« Carta pro Balduino de Lihiis. [Anno Domini M°. CC°. Vij°.] Notum, etc. , quod nos Balduino de Lihiis servient nostro et heredi suo masculo damus terram que fuit Johannis Mauduit et Robert Mauduit integre cum omnibus etrementis et melioramentis que in eadem terra salvo nostro et alterius jure fecerittenementum (sic) et in perpetuum feodum et homagium ligium de nobis et heredibus nostris ad usus et consuetudines Normannie per servicium quod illa debet. Quod ut, etc. Actum apud Gaillon anno Domini M°. CC°. Vij°. »
Source : Amédée Léchaudé-d'Anisy, " op. cit. supra ", p. 154.
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Note(s) : « Renaud de Lignol, de Linou, son père Giraud Délicat, sa femme Comtesse, ses quatre enfants et son frère Evrard se montrèrent plein de générosité : en présence de deux comtes champenois, Renaud fit présent d'une propriété entre Meiélan et Pontot, Puntorz... », etc.
Source : Emile Antoine Blampignon, " Bar-sur-Aube ". Paris : Picard, 1900, p. 142.
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Titre(s) et/ou Qualité(s) : Baron de Champagne; Seigneur de Lignol; Troisième protecteur de Bertrand de Bar
Note(s) : Occurrences : Jobert, Joubert
En 1114, Josbert fils de Regnault de Lignol (Rainaldus de Linou) est cité dans une charte du cartulaire de Montiérender, I, f° 101, XCVIII.
Extrait : « Circa locum autem illum quidam autem miles, nomine Rainaldus de Linou, habebat quasdam particiunculas terre quas in elemosinam predicte domui, per manum Hildierii magistri, dedit, ita tamen quod inde quinquaginta solidos haberet ; sed et omnes silvas suas ad omnia necessaria predicte domus concessit, excepta quadam foresta. Et hec tamen excepta non est si in aliis silvis suis que prenominate domui necessaria sunt non possunt inveniri. Pasturam quoque ad opus omnium animalium loci illius in omnibus finibus suis concessit. Quod si aliquando bestie domus Dei aliquod damnum vicinis fecerint, fratres simpliciter restituant. Hoc annuit uxor ejus Comitissa, et Josbertus filius ejus, et frater ejusdem Rainuldi, et Airaidus.
Et hi testes ex parte Reinaldi : Emmauricus, Villicus suus ; Dodo, miles ; Gislebertus de Linou. Et hi testes ex parte magistri domus Dei : Rodulfus decanus ; Girardus, presbyter; Fredericus de Usmi ; Lambertus Lingonensis ; Dominicus, filius Ermengardis. Ante vero quam fieret donum istud, Giraldus Delicatus, pater ejusdem Reinaldi, concesserat quadrigam unam de domo Dei cotidie currere in nemora sua, ad necessaria domus ipsius. Dedit quoque idem Reinaldus, in presentia nostra, predicte domui, per manu A predicti Hildierii, terram quam habebat inter Meielanum et Puntorz, a valle pressorii et usque ad vallem Alberti, sicut dictum fuit coram nobis, et sicut homines perambulaverunt eam, qui ibidem fuerunt, ex quibus hos excepimus in testimonium : Giraldus, capellanus ; Hugo de Porta ; Lambertus Lingonensis ; Girardus, pater ejus ; Henricus, miles ; Emmauricus, villicus. Hoc dedit Reinaldus in elemosinam domui Dei et tamen habuit inde XXti libras ; et uxor ejus Comitissa que hoc concessit, et XXti solidas, et Josbertus, filius ejus qui et hoc laudavit VIItem solidos ; et Walterius, alter filius ejus Vque solidos ; et due filie Xtem solidos ; et frater Rainaldi, Evraldus Xcem solidos. »
Source : Emile Antoine Blampignon, " Bar-sur-Aube ". Paris : Picard, 1900, p. 392-393.
Josbert de Lignol participa à la troisième croisade, de même que Bertrand de Bar dont il était le troisième protecteur.
« Josbert de Lignol, vassal relevant de Bar-sur-Aube dès 1172 (Doc. I, n° 94). En 1190, à la veille de son départ en croisade, Josbert, chevalier, seigneur de Lignol, donne à la Maison-Dieu Saint-Nicolas de Bar-sur-Aube, les terres contiguës au finage de Molins, depuis le chemin qui conduit à Lignol, sur tout le pied de la colline, jusqu'à la rivière d'Aube, ainsi que les prés et tout ce qu'il possède dans les limites ci-dessus jusqu"au moulin de Manso. Josbert apparaît pour la dernière fois dans cet acte de 1190. Ce troisième protecteur de Bertarnd de Bar, comme ce dernier, n'est point revenu de la troisième croisade [erreur voir ci-dessous]. »
« CORRECTIONS ET ADDITIONS. 12. La troisième croisade. Josbert de Lignol, baron de Champagne, troisième protecteur de Guillaume de Bar, a fait diverses donations à l'abbaye de Clairvaux en faveur de sa grange de La Borde, celles : en 1179, du droit d'usage des pâtures de tout la terre de Josbert et de la pêche dans ses eaux ; environ cette date, de sa terre de Batilimon, au finage de Putigny ainsi que sa part dans le cours de l'Aube qui touche à cette terre et qui s'étend entre deux poiriers ; et en 1183, de terres, de pâture et de l'eau de l'Aube. Mais Josbert de Lignol est revenu de la troisième croisade car le 30 septembre 1193 il est témoin d'une charte de Haimon, abbé de Larrivour. Aux termes de cette charte, Renaud, clerc d'Avallon, se désiste de toutes ses prétentions sur les terres données par Jobert de Lignol, son grand-oncle. Témoins : Gui, abbé de Clairvaux ; Josbert ; Hugue, frère de Renaud ; Everard, prieur de Larivour ; Jean de Possesse ; Thomas de Meaux, cellérier ; Guillaume Bourguignon, moine de Larrivour ; Gérard, familier de la même abbaye. »
Source : Bulletin de la Société historique et archéologique de Langres. 1970, t. XVI, Numéros 218 à 245, p. 420 et 468.
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Titre(s) et/ou Qualité(s) : Chevalier
Note(s) : Occurrence Prénom : Huon
En 1218, Huon de Lignol et quatre de ses fils sont cités dans une charte de l'abbaye de Molesme.
« 82. -- 1218, novembre. -- Bernard, doyen de la chrétienté de Bar [-sur-Aube], et Lambert Bouchu de Bar, chambrier de la comtesse de Champagne [Blanche], constatent que Huon de Lignol a engagé pour 15 livres provinois à Eudes II, abbé de Molesme, l'usage qu'il prétendait au bois de Bouix. -- « Hanc autem conventionem laudaverunt dominus Jocelinus miles, et Regnaudus canonicus, et Josbertus et Gaufridus, filii ejus. »
Source : Jacques Laurent, " Cartulaires de l'abbaye de Molesme, ancien diocèse de Langres, 916-1250 ". Paris : A. Picard & fils, 1911, p. 290.
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Titre(s) et/ou Qualité(s) : Chevalier; Seigneur de Lignol
Note(s) : Jocelin / Josselin
Charte du prieuré de Belroy.
« 1243, juillet. Testament de Jocelin, seigneur de Lignol : « In nomiue Patris... Ego Jocelinus, miles, dominus de Lino, facio et ordino testamentum meum in hune modum : Lego Fratribus Belli Regis ut possint molere sine moltura ad molendina mea. Ad Nemus, in perpetuum quotienscunque voluerint; vel, si melius placuerit tenenti molendina, reddet ipsis Fratribus annuatim XII metonnos bladi, videlicet, medietatem frumenti et medietatem ordei. De laude Luque, uxoris mee.. " Entre autres legs : « Quod, ob remedium anime mee et uxoris mee, patris etiam mei et matris mee, instituatur altare in ecclesia de Lino in honore Beate Yirginis Marie super quod saltem diebus sabbati et festis ipsius Yirginis celebrabitur. Pro quo curatus de Lino habebit tria sextaria bladi, medietatem frumenti et medietatem ordei annui redditus, que singulis annis in primis terragiis meis de Lino accipientur; et pro una lampade, que die ae nocte ardebit continue coram ipso altare, lego XV s. annui redditus, quos accipiet singulis annis in terciis meis de Lino aliquis qui lampadi providebit. » Dans ce testament il nomme aussi Luquette, sa femme; Pierre Gouin, son beau-père ; Emenjarde, sa fille, veuve de Raoul Contanse ; feu Jean, curé de Lignol ; ses cousins-germains, héritiers de Jobert de Chacenay ; Elisabeth, Agnès et Alix, trois autres de ses filles ; le Prieur de Belroy, le Prieur de Saint-Pierre de Bar-sur-Aube, ses exécuteurs testamentaires. (3 H, I. ù 2 sceaux rompus en partie.) »
Source : Arthur Daguin, " Chartes du prieuré de Belroy (Aube)". Troyes : Impr. Dufour-Bouquot, 1887, p. 187.
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Note(s) : « Toutefois l'autre famille, celle des Lignol, apparaît plus fréquemment dans les actes : en mai 1235, Jocelin de Lignol, époux de Luquette, fille de Pierre Gouin et nièce de Lambert Bouchut... »
Source : Catherine Guyon, " Les écoliers du Christ. L'ordre canonial du val des écoliers (1201-1539) ". Saint-Étienne : Publication de l'université de Saint-Étienne, 1998, p. 470.
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