Note(s) : En 1588, Gérard Hauvis et Robert Caffin le jeune à cause de sa femme Luce / Lucresse Hauvis, soeur dudit Gérard Hauvis, étaient seuls héritiers de leur tante Loise Hauvis, en son vivant femme de Laurent Bataille, comme il appert d'un acte notarié.
Source : AD 95, 2 E 11/116 - Acte du 22/11/1588, par devant André Prévost notaire à Pontoise. _ Chevissance, composition et transaction : furent présents en leurs personnes Robert Caffin le jeune laboureur demeurant à Fontenelles, et Gérard Hauvis laboureur demeurant à Hérouville, pour eux et en leur nom d'une part, et Alexis Guerrier marchand demeurant ès faubourgs de Ponthoise, en son nom, et Judas Panuel voiturier par eau demeurant (à) Ponthoise, et Barbe Guerrier sa femme, à cause d'elle, de lui suffisamment autorisée et licenciée pour faire et passer ce qui ensuit d'autre (part), disant à savoir lesdits Guerrier, Panuelle et sa dite femme qu'ils ont ci-devant mis en action par devant monsieur le prévôt en garde et vicomté dudit Ponthoise, ledit Robert Caffin pour se désister et départir de la moitié par indivis de plusieurs pièces de pré, terres et vignes déclarées en conclusion desdits Guerrier et Panuel, et qui ont été ci-devant données en faveur de mariage audit Caffin, et qui sont plus à plein et au long déclarés par le contrat de mariage fait et passé audit Ponthoise par devant Dupré notaire, le samedi sixième jour de juin mil cinq cent soixante et treize, et (au)sy auraient encore lesdits Guerrier, Panuel et sa dite femme, intenté action par devant ledit prévôt en garde à l'encontre dudit Robert Caffin pour avoir paiement de la somme de dix sept écus et demi, faisant moitié de la somme de trente cinq écus sol qu'ils prétendent leur être due pour la « vendition » que défunt Laurent Bataille (a fait audit Caffin / NB : Oubli manifeste), duquel ils lesdits Guerrier en son nom et Panuel à cause de sa dite femme sont héritiers ; desquelles demandes et actions ledit Caffin aurait baillé défenses par devant ledit Prévôt en garde, et longuement sur icelles lesdites parties auraient procédé, et (aus)si d'abondant auraient ledit Caffin et ensemble ledit Gérard Hauvis, comme héritiers seuls et uniques de défunte Loise Hauvis leur tante, en son vivant femme dudit Laurent Bataille ; « reprins » ledit procès pendant et indécis, tant par devant monsieur le prévôt maire dudit Ponthoise que par devant « lesleu (sic, pour l'élu) » dudit lieu, et que ladite défunte Hauvis avait intenté à l'encontre desdits Guerrier, Panuel et sa dite femme ; par lesquels ladite Hauvis demandait la somme de huit écus sol d'une part et deux demis arpent de terre en deux pièces, assis au terroir de Fleslu au lieu-dit " chantepie " d'autre (part), et encore quelques sommes de deniers que ladite défunte avait baillé pour un setier de blé qu'il avait convenu porter au magasin de Beauvais, ainsi qu'il est plus au long déclaré par les conclusions et demandes de ladite veuve ; sur tous lesquels différends lesdites parties étaient en voie d'entrer en grande involution de procès, pour auxquels obvier, nourrir paix et amitié entre eux, ont chevi, composé et transigé, et par ces présentes transigent, composent et chevissent entre elles en la forme et manière qui ensuit ; c'est à savoir que lesdits Caffin et Hauvis au nom et comme héritiers de leur défunte tante, se sont désistés et départis desdites actions et demandes par ladite défunte et par eux depuis son décès faites ; accordant que du contenu en icelles demandes lesdits Guerrier, Panuel et sa dite femme en soient et demeurent quittes et déchargés à toujours, leurs hoirs et ayants cause, moyennant que lesdits Guerrier, Panuel et sa dite femme ont délaissé et par ces présentes délaissent du tout dès maintenant et pour toujours audit Robert Caffin, ses hoirs, la moitié des héritages par eux demandés et qui sont contenus et à plein déclarés par le contrat de mariage ci-dessus daté, comme à eux appartenant par la succession dudit défunt Laurent Bataille, duquel ils ont dus être seuls et uniques héritiers, en cédant par eux tous droits, noms, raisons et actions qu'ils pourraient avoir et prétendre, subrogeant ledit Caffin en leur lieu et place pour en jouir, et outre ce ont quitté et quitte ledit Caffin # \ (en marge) # de toutes et chacune les autre choses contenues audit contrat de mariage [...] donné par ledit défunt Bataille et encore / ladite somme de dix sept écus et demi par eux demandée comme dit est, moyennant et parmi la somme de trente trois écus sol vingt sols tournois, que ledit Caffin en a promis et promet bailler et payer aux dits Guerrier, Panuel et sa dite femme, et à chacun d'eux la somme de seize écus sol deux tiers, sur laquelle somme ledit Garnier a reçu présentement cinq écus sol, dudit comprend quittance ; cinq écus sol au jour de Noël prochain et le reste au jour des Rois, ensuivant, le tout prochainement venant ; et aux dits Panuel et sa dite femme, six écus sol dans huitaine et pareille somme de six écus sol au premier jour de Janvier et le reste au jour de Pâques, ensuivant, le tout prochainement venant # \ (en marge) # que ledit Caffin en a promis et promet comme dit est / ; et moyennant les choses susdites se sont respectivement lesdites parties désistées et départies, désistent et départent de tous procès et différends qu'ils pourraient avoir l'un à l'encontre de l'autre pour raisons des choses susdites, tant en demandant qu'en défendant, et sans aucun dépens, dommages et intérêts payer de part et d'autre, car ainsi /) si comme /) promettant /) obligeant biens respectivement lesdites parties « lun envers laultre », même lesdits Panuel et sa dite femme l'un pour l'autre et un seul pour le tout, « sans division ne discution renonceant au benefice de division ordre de droict et discution & fidejussion mesmes ladicte femme de lautorité que dessus aulx droictz du senatus consul velleian & loy autenticque si qua mulier introduitz pour les femmes & a leur faveur & a elle donnés a entendre par le notaire soubzsigné estre tels que femme qui soblige respond & intercedde pour aultruy signement pour ny avec son mary elle en peult estre facillement relevée & restituée sy elle ne renonce ausdictz droictz comme elle a faict par ces presentes et plus aultres droictz quelzconques », renonçant ; fait, présence de maître Jehan Thiboust praticien, Isac Boudault demeurant audit Ponthoise, et Gaultier Le Moine laboureur demeurant à Hérouville, témoins

 

Note(s) : Signe avec paraphe, à l'acte de mariage de son fils Michel..

Note(s) : Occurrence : Touzé (acte de son mariage)

Sosa : 57839, 57887, 28971, 58543, 58671, 58839, 59027, 59055, 59223, 29907, 29967, 60719, 60887, 30675

Note(s) : Lucianne, forme anc. de Lucienne
Occurrence : Sarazin (déclaration censière en 1549 ; voir in Notice biographique de François Maistre, son mari), Lucianne Sarazin (déclaration censière en 1571, infra)
Source : AD 95, 2 E 11/108 - Acte du 25/02/1581, par devant André Prévost notaire à Pontoise. _ Promesse de paiement : furent présents en leurs personnes Pierre Chéron laboureur demeurant à Valengouiard d'une part, Mathieu Chéron marchand demeurant à Ponthoise, et Nicolas Maistre laboureur demeurant à Immermont, à cause de Barbe Chéron sa femme d'autre part ; disant lesdites parties qu'après le décès de Lucienne Sarrazin leur mère, se seraient trouvés entre autres biens communs entre elle et ledit Pierre Chéron son mari, grand nombre et quantité de grains, lesquels se seraient montés pour chacun héritier de ladite défunte Sarrazin, à vingt sept setiers de grain, les deux parts blé et le tiers avoine ; laquelle quantité ledit Pierre Chéron a toujours eu en sa possession comme il a encore à présent ou doit avoir, sans qu'il ait baillé icelui grain partie ou portion aux dits Mathieu et Nicolas, ses enfants ; à cette cause reconnaissant, ledit Pierre Chéron de bonne foi a présentement reconnu et confessé devoir, et promet payer à la volonté desdits Mathieu Chéron et Nicolas Maistre, et à chacun d'eux, la susdite quantité de vingt sept setiers de grain ou bien la somme de trente neuf écus d'or sol pour la prisée et estimation d'iceux, qui est pareille somme qu'il a payé à Pierre Maistre, Nicolas Maistre et leurs frères et soeurs, étant tous en nombre de cinq enfants de ladite défunte Lucienne Sarrazin et feu François Maistre son premier mari, si comme /) promettant /) obligeant /) renonçant ; fait en notre hôtel après midi ès présences de Jehan Dumanoir marchand, et Guillaume Allain patissier, demeurant audit Ponthoise, témoins

Le décès de Lucienne Sarrazin est survenu après le 28 mai 1571, comme il appert d'une déclaration censière.
Source : AD 78, D 1041 / Maison royale de Saint-Louis (Saint-Cyr-l'Ecole, Yvelines. Seigneurie de Boissy-l'Aillerie) - Terrier : 1560-1575, fol. 243 v° et 244. _ « Du vingt huictiesme Jour de may mil cinq cens soixante unze. -- Pierre cheron Lucianne sarazin sa femme a cause delle paravant Luy femme de feu francoys maistre vivant Laboureur demourant a boissy / Nicolas maistre / Pierre maistre Jehan maistre / Andry dupré a cause de katherine maistre sa femme jehan dameville et perrecte maistre sa femme a cause delle tous enffans dudict deffunct et de ladicte Lucianne sarazin Pour une maison granche estables groue Le tout entretenant ensemble assis a boissy ou Lieudict La groue maignon tenant dun costé au presbytere dudict boissy dautre costé a Pierre maistre dun bout a La Rue du chef de la ville et daultre bout a Ladicte groue maignon chargé envers mesdictz sieurs de deux deniers parisis de cens payables chacun an Le Jour sainct Lucian Pour ce Icy II d p », etc.

Créé par Gedail V2.11 le 25/1/2024