Hilduin de BreteuilEmmeline de Chartres
Adèle de Breteuil
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Raoul III de Vexin
Raoul IV de Vexin* 

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Hilduin de Breteuil
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+~ 16/10/1048
Bar-le-Duc (Meuse)

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Emmeline de Chartres
Adèle de Breteuil* 
Titre(s) et/ou Qualité(s) : Comte de Breteuil (1048), vicomte de Chartres, (1019-1048)

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Emmeline de Chartres
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Hilduin de Breteuil
Adèle de Breteuil* 

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Raoul III de VexinAdèle de BreteuilNocher III ?? X.
Raoul IV de VexinAelis (Adèle) ?
Simon de Valois
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Titre(s) et/ou Qualité(s) : Comte de Valois et de Bar-sur-Aube
Note(s) : « Le dernier comte de Bar-sur-Aube a été le bienheureux Simon qui, en 1077, quitta le monde pour embrasser la vie religieuse en l'abbaye de Saint-Claude , après avoir fondé dans le diocèse de Langres divers prieurés. »
Source : Charles François Roussel (Abbé), " Le diocèse de Langres : histoire et statistique ". Langres : Jules Dallet, 1878, t. III, Chap. Ier, n° 972 bis. -- Bar-sur-Aube, p. 199.


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Nocher Ier ?
Nocher II ?
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Nocher III ?* 
Titre(s) et/ou Qualité(s) : Comte de Bar-sur-Aube et de Soissons

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? X.
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Nocher II ?
Nocher III ?* 

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? X.
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Nocher Ier ?
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Nocher II ?* 
Titre(s) et/ou Qualité(s) : Comte de Bar-sur-Aube

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Raoul II de ValoisLeutgarde d'AmiensFoulque II d'AnjouGerberge de Gâtinais
Gauthier Ier de VexinAdèle d'Anjou
Raoul Ier de Lié
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? X.
Raoul de Lié  Thévin de Lié   Girard de Lié*  Amaury Ier de Lié* 
Note(s) : PROLÉGOMÈNES.
Nom propre d'origine : de Lié, Lié pouvant être écrit Lie, Lye, Lyé, Lyée, Liex (voire Lex), Liez, et autres graphies : Leus, Locis (voire Logis), Lihiis ou Lihùs (en Normandie)
Etymologie : « li eu », signifiant « la prairie » en vieux langage françois. Pour preuve, la ville d'Eu (en haute Normandie) située dans des prairies a tiré son nom de « au, aw, awe », signifiant « prairie » en langue germanique (J.-B. Robinet, Dict. univ. des sciences, etc., t. XVIII, p. 555). Joint mal à propos, « li eu » donna « lieu », dont en vieux françois les variantes graphiques suivantes : leus (voire les), liex (voire Lex), et liez (écrit liés au XVIIIe siècle).
La graphie « de Lyée » est celle employée pour les membres de la branche normande de cette famille, qualifiés seigneurs de Lyée et de Tonnancourt. Les « de Lié / de Liez » fondateurs seraient venus en Normandie aux côtés de Philippe-Auguste, lors de la campagne militaire de 1203 à 1204 pour reconquérir le duché ; Baudouin de Lyée en reçut en effet un fief probablement dans la paroisse de Saint-Martin-des-Chartrains (Bull. de la Soc. hist. et arch. de l'Orne, 1930, p. 120).
La graphie « Leus » est employée pour citer Eudes de Leus avant 1189 dans une charte, et, en 1189 : « Usque ad villam quae dicitur Leus » dit un titre du grand Pastoral de Paris, lib. IV).
Leus a dépendu de la paroisse de Jouy [-le-Moutier] jusqu'en 1252. Cette année-là, l'évêque de Paris autorisa les chanoines de la cathédrale Notre-Dame à construire une église au village appelé « locus » transcription latine correcte pour « lieu ». Mais comme la complication était sans limite, le nom latin passa du masculin « locus » au pluriel « locis » qui donna « Lieux », localité nommée par la suite Vauréal par altération de Vauraoul (Vau-Raoul).
C'est donc incontestablement avec raison que l'abbé Trou (Hist. Recherches sur la ville de Pontoise, p. 53) disait que : « Les seigneurs qui portaient le nom de ce village étaient des personnages du plus haut rang et des plus distingués du château de Pontoise ».
Avait aussi pareillement raison Dom Toussaints Duplessis, moine bénédictin qui, au XVIIIe siècle, parle de Lieux dans son histoire du Vexin françois (t. II, p. 183). Après avoir avancé que ce village est situé dans une prairie voisine de la Seine, il assure qu'on trouve souvent dans les titres (chartes) Liex pour Lieux, de même que dans plusieurs épitaphes il est écrit Diex pour Dieu. Il croit que l'on a joint mal à propos l'article médiéval « li » avec le substantif « eu » qui signifie « prairie ».

Leus, lieu : Ung bai leus, un bel endroit : [en latin] locus.
Source : Dictionnaire Roman, Wallon, Celtique et Tudesque ". Bouillon : Impr. de la Société typographique, 1777, p. 169 (par un religieux bénédictin de la Congrégation de S. Vannes).
Dans le glossaire de la chrestomathie de l'ancien français on retrouve les différentes variantes graphiques du nom d'origine apparaissant dans les chartes.
Source : Karl Bartsch, " Chrestomacie de l'ancien français ". Leipzig : Vogel, 1866, p. 600.

En picard « ié » est parfois passé à « ie » par déplacement d'accent (cf. Fouché, Phonétique historique, p. 266-268):
-- Mal est enganez cil qui n'aime mie
-- Son cors ot paré d'un chainse delie.
Source : Philippe Ménard, " Les poésies de Guillaume Le Vinier ". Deuxième édition. Genève : Droz, 1983, p. 141 ; XIX. En mi mai quant s'est la saisons partie (R. 1192).
En linguistique, les homophones désignent des mots qui, différant par l'écriture, ont une prononciation semblable, tels que « de Lié » et « delié ». Sauf que « de Lie / de Lié » est un nom propre d'origine et que « delie / delié » est un adjectif qualificatif.

« Il y a toujours un très-grand inconvénient à latiniser les noms propres, & cette affectation ne sert guère qu'à multiplier les méprises. » (Rigoley de Juvigny, Conseiller Honoraire au Parlement de Metz, 1773)

Certainement que c'est avant l'an 1034 qu'un greffier-moine de l'abbaye Saint-Père de Chartres eut recours à un subterfuge : il lia « de Lié » pour en faire « delié », un homophone ayant l'avantage de pouvoir être traduit en latin par Delicatus ! Donc n'ayant rien à voir avec un personnage délié, délicat, voire débile ou valétudinaire selon (Louis) Joseph Depoin, sombrant ainsi dans le fourvoiement total dont résulte la création hautement fantaisiste du nom de famille Deliés, hélas passé à la postérité !
Examinons ce qu'il prend d'abord en considèration comme élément de preuve : « Quant au nom même de cette famille, il est partout écrit en un seul mot : Deliés, qui se traduit invariablement en latin par Delicatus. C'est donc bien un surnon... ».
Les chartes auxquelles il se réfère datent des XIe-XIIe siècles ; elles proviennent notamment de l'abbaye de Saint-Martin de Pontoise, et force est de constater que « Deliés » (pour « de Liés » ) est une graphie bien trop tardive car elle ne se trouve apparemment que dans les mentions dorsales des chartes ; lesquelles mentions sont datables du XVIIIe siècle du fait du passage du pluriel en « ez » au pluriel en « és » (date du basculement : 1735 d'après André Chervel, " Histoire de l'enseignement du français du XVIIe au XXe siècle ". Paris : Éd. Retz, 2011, p. 107).
Pour preuve, le registre des fiefs de Philippe-Auguste dans le Vexin français, datant du XIIIe siècle, démontre que la graphie en vigueur en son temps était alors « de Liez ». Aussi c'est donc assurément le Raoul V Deliés de (Louis) Joseph Depoin (Cart., III, 249) le Radulfus de Liez cité trois fois (une fois Radulfus de Liz) dans le registre des fiefs de Philippe-Auguste dans le Vexin français (voir in Notice biographique de Raoul V de Lié).
Dans le Cartulaire de l'Abbaye de Saint-Martin de Pontoise (troisième fascicule, p. 250), (Louis) Joseph Depoin en termine subtilement avec son écrit sur la « Famille DELIÉS », en informant qu'il existe un fort beau sceau d'un Raoul Deliés du XIIe siècle appendu à l'acte suivant :
« Notum sit omnibus, quod RADULPHUS DE BETEMONT in perpetuam elemosinam fratribus Hospitalis censum et dominium quod habebat in masura JOHANNIS sororii sui de DE BETEMONT tenendum concessit. Hanc elemosinam concedunt GALTERIUS DABLEGES et RADULFUS DELIEZ qui sigilli sui munimine confirmat. »
(Orig. S. 5136 -- Sceau rond de cire brune ; (S. DOMNI RADVLFI DE LIEZ : de ... à trois fasces de sable, chargées d'un lion hissant de ...)
On constate que dans cette charte les noms des intervenants ne sont pas latinisés (le cas n'est pas rare) et qu'ils apparaissent bien être tous des noms propres d'origine : DE BETEMONT, DABLEGES, DELIEZ > DE LIEZ d'après le sceau prouvant que le surnom « délié / délicat, fin » relève bien de la plus haute fantaisie.
Enfin, la graphie « de Lié » est encore attestée en 1237 pour Theobaldus et Radulphus de Lié, dans le cartulaire de l'hôpital de l'abbaye du Val-Notre-Dame, pour la vente d'un arpent de terre à Aneri [Annery / Ennery] (cf. H. Omont, " Cartulaire de l'hôpital de l'abbaye du Val-Notre-Dame au diocèse de Paris (XIIIe siècle) " ; in Mémoires de la Société de l'histoire de Paris et de l'Île-de-France. Paris : H. Champion, 1903, t. XXX, p. 136).
(Louis) Joseph Depoin connaissait pourtant ces deux personnages qu'il dit être fils de Raoul V [Deliés] marié à Richilde (Cart. de l'abbaye de Saint-Martin de Pontoise, III, 249), mais d'après d'autres sources : Fonds de l'abbaye d'Hérivaux, cart. I et III, et Cart. de l'Hôtel-Dieu de Pontoise, publié par lui. Donc, manifestement il se contredit comme si de rien n'était, car en effet il ne pouvait plus là ne pas comprendre qu'il avait manquer de logique en ne déliant pas Deliés pour en faire « de Liés », néographie comme expliqué supra pour « de Liez », qu'il avait pourtant bien vu écrit en lettres capitales « DE LIEZ » sur le sceau signalé supra.

NB : étude personnelle de Roger Descamps

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Raoul de Lié.
Radulphus Delicatus, en latin, à cause d'une homophonie expliquée en prolégomènes (supra)
Occurrence Prénom : Rodulphus (charte infra)
Avant 1034.
S. PETRI CARNOTENSIS. CAPITULUM XLVIII. De consuetudine dimissa ab Hugome vicecomite.
(en marge) ante a. 1034
« In Christi nomine. Ego Arnulfus, abbas humilis Sancti Petri Carnotensis, notum esse volo omnibus, tam presentibus quam futuris, de Hugone vicecomite Vilcasini. Vendicaverat enim sibi violenter idem vicecomes vicariam quandam, in terra Sancti Petri Gisiacensi, in maisnilibus qui vocitantur Droum Curtis et Sanctus Ciricus et Calderiacus, pertinentes ad Fontinidi potestatem. Quia gurpivit eam, videntibus plurimis consodalibus suis, quorum nomina subscripsimus, cum voluntate et jussa senioris sui comitis Droconis, de cujus beneficio se eam fatebatur tenere ; in primis, praefatus comes Droco, cum supra dicto vicecomite Hugone, gurpiverunt eam super altare Sancti Petri Gisiacensi. Et hujus rei sunt testes audientes et videntes : Gualerannus, frater ipsius vicecomitis ; Richardus Nielfa, consanguineus ejus ; Sanson, vicecomes de Medanta ; Gualterius, filius Odonis de Longa Essa ; Odo Morellus ; Rodbertus Friscus, Grurengarus, Gualterius statualis ; Addo, Guaszo, Ivo Guespa, Guillelmus, Guido Jerusalem ; Gualerannus et Richardus, frater ejus ; Arnulfus praepositus, Fulcuinus Claudus, Hugo de Aincurte, Hildebertus de Grunniaco, Mascelinus de Gresiaco. Hi sunt Medantenses de Mellento : Teduinus vicecomes ; Amelius, frater ejus ; Guarnerius praepositus, Hervisus clericus, Hildegarius Bodinus, Willelmus Eloquens, Odo, Bernardus, Hervisus laicus, Fulco decanus, Ernaldus ; Gualterius, filius Bebonis, et Achardus, frater ejus ; Rodulfus Delicatus, Ivo de Arcura, Hubertus de Insula, Hubertus Dunensis, Rainardus juvenis. De nostris : Hildulfus, Rainboldus, Stephanus, Gualoius. »
Source : Benjamin Guérard, " Collection des cartulaires de France - Cartunaire de l'abbaye de Saint-Père de Chartres ". Paris : Impr. de Crapelet, M DCCC XL. (1840), t. I, p. 175.

NB : Dans cette charte Thévin (lat., Teduinus) et Amaury (lat., Amalricus changé en Amelius) son dits être frères ; leur père n'est autre que Rodulfus Delicatus (Raoul de Lié). Hugues Ier comte de Meulan et vicomte de Vexin est le neveu de Dreux, en même temps que lui, vicomte de Vexin car il ne succède que vers l'an 1027 à Gauthier le Blanc, son père, comme comte de Vexin et d'Amiens. La date de l'acte étant estimée être avant 1034, on peut l'avancer vers 1025 où déjà Dreux avait obligé Hugues à laisser les religieux de Juziers et de Fontenai-Saint-Père, dépendant de l'abbaye de Saint-Père en Vallée, dans la paisible jouissance d'un privilège d'exemption qu'il leur contestait (Cart. de Saint-Père). In : L'art de vérifier les dates etc., t. III, 1818, p. 171.
A propos des graphie Amalricus et Amélius :
« Un cas, bien que rare, fait confondre Amalricus avec Amélius : l'évêché de Fréjus eut, comme tout chapitre cathédral, des prévôts, sorte de présidents du collège canonial et 2ème personnage de l'évêché après l'évêque. Le 3ème connu nommé généralement Amalric II est toutefois aussi nommé dans quelques chartes Amélius, comme quoi ces deux noms sont bels et bien apparentés, l'erreur multiple de copiste est difficilement admissible ; il est à ce poste convoité (car bénéficiaire de juteuses prébendes) entre 1104 et 1124. Seuls quelques auteurs modernes font allusion au rapport possible qu'il peut y avoir entre le latin Amelii et le goth Amalii...
Source Internet : http://www.nom-amiel.org/wk/onom1931 < consulté le 22/05/2019

Mis à part la reprise de la traduction « delicatus, Deliès » dans sa notice sur Neuville-sur-Oise, Ferdinand Fouque nous donne une généalogie correcte de Raoul Ier de Lié :
« C'est à la famille Deliés de Pontoise, descendants des Valois et des vermandois et même de la famille de Charlemagne, qu'appartenait en 1099 la seigneurie de Neuville, dans la personne d'Amaury II Deliés, petit-fils d'Amaury Ier qui était lui-même fils de Raoul Ier, ce petit-fils si délicat (delicatus, Deliés) de Raoul de Valois et de Letgarde de Vermandois, -- et dont le père était Gautier Ier, comte d'Amiens et du Vexin. »
Source : Mémoire de la SHAPOV. Pontoise : Bureaux de la Société historique, 1932, t. XLI, p. 29.


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Raoul Ier de Lié
Raoul de Lié  Thévin de Lié   Girard de Lié*  Amaury Ier de Lié* 

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Sosa : 135480547496, 67740440744, 67742226600
Gautier de LaonHeilwig d'OstreventHéchiard d'Amiens? X.
Raoul Ier de ValoisAlaïdis d'Amiens
Raoul II de Valois
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Leutgarde d'Amiens
Gauthier Ier de Vexin# 
Titre(s) et/ou Qualité(s) : Comte de Vexin, d'Amiens et de Valois

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Sosa : 67740273745, 135480547497, 33870220369, 67740440745, 33871113297, 67742226601
Ermenfroi d'Amiens? X.
Leutgarde d'Amiens
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Raoul II de Valois
Gauthier Ier de Vexin# 

x2
Galéran Ier [de Chartres] de Meulan
Galéran II de Meulan# 
Titre(s) et/ou Qualité(s) : Comtesse de Mantes et de Meulan
Note(s) : Leutgarde ou aussi Hildegarde

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Pierre CaffinAndrée Leschauguette
Barthélemy TheuréJehanne Caffin
Denis Theuré
°19 février 1633
Hérouville-en-Vexin (Val-d'Oise)
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Jeanne De Borne
Denis Theuré* 

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Jeanne De Borne
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Denis Theuré
Denis Theuré* 

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Barthélemy TheuréJehanne Caffin
Denis TheuréJeanne De Borne
Denis Theuré
°20 juin 1657
Ennery (Val-d'Oise)
+10 mai 1736
Pierrelaye (Val-d'Oise)

x 07 février 1689 Méry-sur-Oise (Val-d'Oise)
Marie Thiboust
Denis Theuré* 

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