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Titre(s) et/ou Qualité(s) : Seigneur de Lié (Lieux / Vauréal), de Pontoise (en partie), de Méru et autres terres (dont assurément Hérouville-en-Vexin); Chasé de l'église de Beauvais; Vicomte de Pontoise
Note(s) : Dès 1063, Raoul II de Lié, vicomte de Pontoise, dépend désormais du roi Philippe Ier et non plus du comte Raoul de Vexin et de Valois.
<< Raoul II de Lié est témoin d'un diplôme de Philippe Ier donné à Beauvais en 1085 (16). C'était un des casati ou vassaux bénéficiaires de l'église de Beauvais, et il était certainement proche parent des châtelains de cette ville (17).
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(16) Coll. Moreau, t. XXXIV, fol. 148. On trouve aussi dans un traité daté de Beauvais et passé entre 1058 et 1074 « RADULFUS casatus urbis et frater ejus PETRUS (Moreau, t. XXX, fol. 86). La charte de 1078 distingue nettement « RADULFUS casatus, filius AMALRICI » de « RADULFUS DAPIFER » (Raoul de Beauvais, grand sénéchal de France).
(17) Col. Moreau, t. XXXII, fol. 94. >>
Source : Joseph Depoin, " Cartulaire de l'abbaye de Saint-Martin de Pontoise ". Troisième fascicule. Pontoise : Bureaux de la Société historique, 1901, Appendices, p. 248 + notes 16 et 17.
Autre relation.
« Plus typique encore, car il est davantage engagé auprès de l'évêque, alors que ses fils ne le seront plus ; est le cas de Raoul II Délié, dont le lignage a été étudié par J. Depoin. Ici encore, le bénéfice épiscopal, plus important déjà, ne constitue qu'un appoint au patrimoine. En ([1074-1077)], Raoul est présent comme urbis casatus, avec son frère Pierre, dans la demeure épiscopale. Tous deux souscrivent le diplôme déjà cité de fondation du chapitre de Bury en ([1079-1080)] et Raoul celui du roi en 1079. »
Source : Olivier GuyotJeannin, " Episcopus et comes. Affirmation et déclin de la seigneurie épiscopale au nord du royaume de France (Beauvais-Noyon, Xe - début XIIIe siècle) ". Genève : Droz, 1987, p. 99.
<< On trouve aussi dans un traité daté de Beauvais et passé entre 1058 et 1074 « RADULFUS casatus urbis et frater PETRUS (Coll. Moreau, t. XXX, fol. 86). >>
Source : Joseph Depoin, " Cartulaire de Saint-Martin de Pontoise ". Pontoise : Bureaux de la Société historique, Troisième fascicule, 1901, p. 248.
< Une « terra Radulphi Delicati » est citée par le cartulaire de Saint-Quentin et il semble lié à un Hugues de Hodenc qui contestera au même établissement la terre de Fourneuil, chasement épiscopal (144).
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(144) Obiit à Saint-Quentin (G. Hermant, f. 157) : IV cal. nov. obiit Odela, qui dedit huic ecclesiae unum hospitem in terra Radulphi Delicati ; notice au cartulaire de Saint-Quentin (BN, nouv. acq. lat. 1921, f. 22 [1106-1108]) : Arnulphus sutor habebat unum curticulum in terra Radulfi Delicati... terra Radulfi Delicati cessit in partem Hugonis de Hosdenco. Pour Fourneuil, ibid., f.106 v° ([1141-1150]). En 1187, le fils de Gautier de Hodenc, Raoul, a pour frère Pierre (V. Leblond, Cartulaire de l'Hôtel-Dieu, n° 14, p. 20). En ([1092-1093]) Raoul cède à Saint-Martin-des-Champs l'autel de Méru, mais rien ne permet de voir, dans la confirmation épiscopale, la mention d'un fief tenu de l'évêque (J. Depoin, recueil des chartes... de Saint-Martin-des-Champs, n° 53, p. 86-87 et n° 87, p. 141-142, de 1099). >>
Source : Olivier GuyotJeannin, " op. cit. supra ", p. 100 + note 144.
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Note(s) : Hahuis (lat., Hazecha, et autres graphies : Azecha, Azeca selon les chartes) ; autres graphies connues de ce prénom : Hawis [= Hedwig ; cf. Maistre Wace's Roman de Rou et des ducs de Normandie, p. 800], Hawisa, Hawise, Havoise
Hazecha (lire Ha-tse-kha) est le diminutif normal de Hedwige [Hawis/Hahuis, cf. supra], ayant pour origine un nom de personne germanique (médiéval) composé de had- « combat ou bataille » et de -wig, de même sens, ou de -wih « saint ou sacré ».
Source 1 : Donald C. Jackman, " Agnes through the Looking Glass, Parts I, II & III ". Archive for Medieval Posopographie no. 16, 2019, p. 16.
Source 2 : https://fr.wikipedia.org/wiki/Edwige
Prénommée aussi Adélaïde (lat., Adelaidis) dans un rajout, comme il appert de la transcription incomplète d'une charte, omettant la partie du texte entre crochets (infra).
Environ 1099. -- Entre crochets : [Adelaidis uxor Radulfi concessit haec omnia], se traduisant par « Adélaïde femme de Raoul accorde toutes ces choses » lorsque ledit Raoul de Lié, père, et Raoul de Lié, fils, donnent tout ce qu'ils avaient dans l'église de Cléry [-en-Vexin] à l'abbaye de Saint-Martin de Pontoise ; à savoir le pouvoir de fixer en elle le prêtre aussi souvent qu'il est nécessaire, et la moitié des menues dîmes (et medietatem minuta decima) de la même ville.
« Omnibus tam præsentibus quam futuris manifestum facere volumus quod Radulfus Delicatus et filius ejus Radulfus dederunt Deo et S. Martino quicquid habebant in ecclesia de Cleri, id est potestatem ponendi in ea presbyterum quotiens opus esset, et medietatem minuta decima ejusd. villæ. [Adelaidis uxor Radulfi concessit hæc omnia] apud Pontisaram castrum ante domum ipsorum videlicet Radulphi patris et Radulphi filii, coram his testibus... Guidone præposito »
Source 1 : D. Estiennot, " Antiquitates Velocassium ", fol. 51 (ex Cartulario, cap. 176, in Bibl. nat. de France, ms. lat. 1274.
Source 2 : Collection Baluze, t. LV, fol. 527, in Bibl. nat. de France, Ex Cartulario. (Le texte de Baluze contient seul le passage entre parenthèses que D. Estiennot a remplacé par : « Hæc concessa sunt ».)
Source 3 : Joseph Depoin, " Cartulaire de l'abbaye de Saint-Martin de Pontoise ", 1895, t. I, p. 29.
1092-1093. -- Raoul de Lié de Pontoise et sa femme Hahuis donnent à Saint-Martin l'autel de Méru, du consentement de leurs deux fils, Raoul II et Henri Ier.
« Notum sit omnibus Xristi fidelibus tam futuris quam presentibus quod Radulfus Delicatus de Ponte Isare et Hahuis uxor ejus dederunt æcclesiæ Sti Martini de Campis altare de Meruaco et atrium et quicquid ad hoc altare pertinebat, et quicquid in æcclesia habebant, concedentibus filiis eorum Radulfo et Henrico.
Hujus rei testes sunt : Hermerus de Ponte Isare, Wido prefectus ; Willelmus, Hugo, Ivo de Croteiaco, Warnerius, Wido, sacerdotes : Hugo filius Warnerii, Paganus filius Stephani, Hildegerius de Greva ; Balduinus Bellus, Henricus homo ejus.
De servientibus æcclesiæ : Walterius major, Teudo frater ejus ; Odo bubulcus, Poncius de Nuisiaco ; Walterius de eadem villa ; Joscelinus, Teodericus pistor ; Leudo sartor, Ansoldus corvesarius, Haimo faber ; Walterius de Cersella ; Arnulfus filius Givardi ; Hugo brito, Girardus, Hubertus carpentarius ; Herbertus sartor ; Herleboldus.
Source 1 : Copie de 1118, Bibl. nat. de France, ms. lat. 10977, Liber Testamentorum, fol. 24, n° 54.
Source 2 : Joseph Depoin, " Recueil des chartes et documents de l'abbaye de Saint-Martin-des-Champs, monastère parisien. Vienne : Abbaye de Ligugé ; Paris : Jouve et Cie, 1912, t. I, p. 86, n° 53.
17 décembre 1099 à Paris. -- Raoul de Lié et sa femme Hahuis (lat. Hazecha), du consentement de leurs quatre enfants, Raoul, Amaury, Agnès et Comtesse, donnent à l'abbaye de Saint-Martin-des-Champs de Paris les autels de Méru [-en-Thelle] et d'Eragny près Pontoise, et des droits à Tour (1er nom de Saint-Prix) et Mestiger (hameau disparu entre Saint-Prix et Montlignon). Hahuis est inhumée devant le Crucifix, sous le porche de Saint-Martin-des-Champs, en présence de Louis (Louis VI le Gros) roi de France désigné.
« Notum sit presentibus et futuris Radulfus Delicatus et uxor eius Hazecha , concedentibus corum filiis Radulfo et Amalrico , atque filiabus Agnete et Cometissa , pro salute animarum suarum dederunt Deo et Sancto Martino de Campis altare de Merudio et altare de Herigniaco , et omnia que habebant apud Tullum et apud Mestigerium ; et donum harum rerum posuit Radulfus Delicatus super altare Sancti Martini , in presentia Ludovici designati regis Franciae , et tocius conventus monachorum , eodem die que uxor sua Hazecha , honore debito , sepulta est apud Sanctum Martinum , in auditorio ante Crucifixum. Huius doni testes extiterunt : Burchardus de Monte Morentii , Wido Silvanectensis , Walerannus de Villaperor , Hudo de Sancto Clodoaldo , Petrus filius Hungerii , Nivardus et Seguinus de Peissiaco , Soltannus filius Warnerii de Parisio , Warnerius Calceus , Berneerius de Plagio , Fulco de Parcenc , Ansoldus corvesarius , Hugo Pauper , Radulfus filius Hugonis de Mezanto , Walterius filius Werrici. Hi omnes suerunt testes ex parte Sti Martini.
Et ex parte Radulphi Delicati , hi fuerunt testes : Walterius Musavena , Rotbertus Longo , Ivo de Conflenz , Wido prepositus , Willelmus Migol , Wiardus de Puseolis , Willelmus de Hairovilla , Aimericus de Blere AEcclesia , Hubertus de Cergio , Willelmus filius Willemi , Bernerius clericus , Rotbertus Pesdealcha , Anseredus Pes de alcha , Giradus bolengarius , Rotgerius de Corbeia , Rainardus Bellacaro , Teobaldus , Nicholaus filius Urselli »
Source : André Duchesne, " Histoire généalogique de la Maison de Montmenrency et de Laval ". Paris : Sébastien Cramoisy, M. DC. XXIIII. (1624), t. II, p. 33-34.
Sources :
A Original perdu.
B Copie de 1118, Bibl. nat. de Fr., ms. lat. 10977, Liber Testamentorum, fol. 11, nº 26.
a Marrier, p. 504 (texte incorrect).
b Duchesne, " Hist. génalogique de la Maison de Montmorency et de Laval ", p. 33-34 (incomplet).
c R. de Lasteyrie, Cartulaire général de Paris, t. I, p. 165, nº 146.
d Joseph Depoin, " Archives de la France monastique, vol. XIII - Recueil de chartes et documents de líabbaye de Saint-Martin des Champs, monastère parisien ". Ligugé-Paris, 1912, t. I, p. 138, n° 86.
Le 31 décembre 1099 à Beauvais, Anseau II, évêque de Beauvais, confirme à l'abbaye de Saint-Martin-des-Champs, la restitution de l'autel de Méru par Raoul de Lié [alias Delicatus], du consentement du chevalier Hugues de Meaux.
« Ego Ansellus Dei gratia Belvacensis episcopus. Notum facio omnibus fidelibus tam futuris quam presentibus, qualiter altare ecclesie de Mairu, pervenit ad dominium Beati Martini de Campis. Radulfus Delicatus, postquam cognovit quod laici injuste possidebant altaria, altare prefate ecclesie cum omnibus appenditiis per concessionem nostram dedit Beato Martino de Campis, annuente Hugone Meldensi milite. Ut ergo donum, quod per nos donnus Radulfus fecit, firmissimum haberetur inposterum, presente donno Ursione priore Beati Martini, necnon presente Gausfrido monacho, coram personis ecclesie Beati Petri, donum predicti militis, ad audientiam eorum qui aderant proferentes, prefatum altare per confirmationem personarum ecclesie nostre, Beato Martino tenendum concessimus de ecclesia Belvacensi, et hoc scriptum inde factum sigillo nostro signavimus. Presentes fuerunt : Rogerus archidiaconus et Henricus decanus, in quorum archiaconatu predictum altare situm est ; donnus Gualo abbas Sancti Quintini, Hugo decanus Belvacensis ecclesie, Drogo cantor, Rogerus, Goscelinus, Rotbertus Gualterus, magister Gualterus. Actum Belvaci in capella Belvacensium episcoporum, pridie kalendas januarii, anno incarnati Verbi millesimo nonagesimo nono. regnante Philippo rege. »
Source 1 : AN, S 1359 n° 1 bis.
Source 2 : Joseph Depoin, " Archives de la France monastique, vol. XIII - Recueil de chartes et documents de Saint-Martin-des-Champs ". Ligugé-Paris, 1912, t. 1, p. 141, n° 87.
Le décès de Hahuis est survenu le 17 décembre 1099.
<< L'obituaire de St-Martin-des-Champs contient la mention suivante au 17 décembre : « Obiit Hazeca. Officium fiat, cappa, in choro. Servicium facit ille, qui habet Pontisaram ». (Molinier, Obituaires de la province de Sens, I, 474). Bien qu'écrite, sous sa forme actuelle, au XIVe siècle, cette mention, qui a pu en remplacer une plus ancienne, s'applique évidemment à la femme de Raoul II Deliés [sic, pour Raoul de Lié]. On ne célébrait avec une solennité si grande que l'obit des bienfaiteurs importants. Nous croyons donc devoir fixer la mort de Hahuis au 17 décembre 1099. >>
Source : Beauvais, 31 décembre 1099. _ Anseau II, évêque de beauvais, confirme à St-Martin l'autel de Méru restitué à l'église par Raoul Deliés, du consentement du chevalier Hugues de Meaux. Copie de 1129, Bibl. nat. de France, ms. lat. 10977, Liber Testamentorum, fol. 82.
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Titre(s) et/ou Qualité(s) : Connétable de France en 1172
Note(s) : Mourut sans postérité...
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Note(s) : de Meullent, forme anc. pour de Meulan
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Titre(s) et/ou Qualité(s) : Comte de Pembrock (en Angleterre)
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Note(s) : Adélaïde de Savoie est autrement appelée Alix ou Adélaïde de Maurienne. Avec elle, une branche des Bosonides se fonde dans les Capétiens...
Entre le 25 et le 30 mars 1115 (sûrement le 28 qui est un dimanche), selon le médiéviste, Andrew W. Lewis, elle épouse, à Paris, en premières noces, le roi Louis VI le Gros. Elle constituait un parti tout à fait acceptable pour la couronne de France et bien que réputée pour sa laideur, Adélaïde compensait ce handicap par ses qualités morales et donna malgré tout neuf enfants à Louis VI. Les chroniqueurs de l'époque s'accordent sur sa sagesse, sa prudence et le soin qu'elle portait à ses enfants qu'elle quittait rarement. Le roi aimait cette douce vie d'intérieur que présidait Adélaïde et qui lui offrait un agérable asile où il savourait un repos rendu plus doux par les fatigues de guerres incessantes.
Adélaïde épouse en secondes noces le connétable Mathieu Ier de Montmorency, dont elle eut une fille.
En 1153, son mari l'autorise à se retirer à l'abbaye de Montmartre qu'elle avait fondée avec son fils, le roi Louis VII ; un an plus tard, le 18 novembre 1154, elle y décédait. Elle fut inhumée dans l'ancienne église de cette abbaye. Son tombeau, placé devant le grand autel y resta jusqu'en 1643, année où l'abbesse Marie de Beauvilliers le fit transporté dans le choeur des religieuses. Par la suite, la tombe fut transférée avec l'abbaye au milieu de la côte. Sa pierre tombale retrouvée est toujours conservée dans l'église Saint-Pierre.
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Note(s) : « Les historiens donnent à Louis VI, roi de France, différents surnoms. Ordric Vital l'appelle Louis Thibaut ; le père Daniel, Louis le Batailleur ; Loisel, Louis Dolé ; un grand nombre d'autres, Louis le Gros ; c'est la dénomination sous laquelle il est plus connu. »
Source : Histoire littéraire de la France. Paris : Firmin Didot Frères et Treuttel et Wurtz, M. DCCC. XLI, 1841, t. XI, p. 656.
Date de son mariage avec Adélaïde de Savoie : entre le 25 et le 30 mars 1115 (sûrement le 28 qui est un dimanche) à Paris.
« les objections à ces dates peuvent être réfutées de façon plausible, et toute autre solution imposerait de croire que non seulement la chancellerie royale commis de nombreuses fautes dans la numérotation des années de règne mais que ces erreurs, pour ce qui touche à notre sujet, sont telles qu'elles sont impossibles à détecter. »
Source : Andrew W. Lewis, " La date du mariage de Louis VI et d'Adelaïde de Maurienne ". In : Bibliothèque de l'École des chartes. Paris / Genève, Librairie Droz, t. 148 , 1990, livraison 1, p. 14 et p. 16.
[En ligne] < https://www.persee.fr/doc/bec_0373-6237_1990_num_148_1_450569 < consulté le 15/01/2024
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Titre(s) et/ou Qualité(s) : Comte de Hainaut
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Titre(s) et/ou Qualité(s) : Comte de Vermandois et de Troyes
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Titre(s) et/ou Qualité(s) : Chevalier
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Titre(s) et/ou Qualité(s) : Vicomte de Mantes puis de Pontoise; Seigneur châtelain de Pontoise; Seigneur de Méru et autres lieux
Note(s) : Appellations latines connues par les chartes : Amalricus Delicatus et Amalricus de Ponte Isaræ.
Amaury de Lié, autrement appelé Amaury de Pontoise, est le fondateur avec Gaultier de Senlis, autrement appelé Gautier de Pontoise, d'une abbaye appelée à l'origine Saint-Germain de Pontoise, près du château, avant de s'appeler plus tard Saint-Martin de Pontoise quand elle fut déplacée à Saint-Martin-sur-Viosne-lès-Pontoise, hors les murs de l'enceinte de la ville.
Amaury occupa d'abord les fonctions de vicomte de Mantes : cela résulte d'une inscription nécrologique concernant le vicomte Anscher, fils de Hugues Estavel, qui a vécu dans la seconde moitié du règne de Philippe Ier.
Source : Joseph Depoin, " Cartulaire de l'abbaye de Saint-Martin de Pontoise ". Pontoise : Bureaux de la Société historique, 1895, t. I, p. 247.
Amaury de Pontoise obtient d'Hermer Tostat la restitution d'un alleu à Menouville, donné par Dreux de Jérusalem.
(vers 1032)
« Drogo qui dicebatur de Jerusalem dedit Deo et Sancto Germano Pontisariensi, abbati videlicet Deoque illic servientibus, pro anima sua et animabus antecessorum suorum, alodium suum quod habebat apud Menoldivillam. »
Avant 1068)
« Quodam vero tempore Hermerus Tostata calumpniavit partem alodii ipsius, et quia ecclesia Pontisariensis ut pote novella et tenuis erat, nullusque fuit qui ex parte monachorum resisteret, perambulavit, violentia sua, eandem partem ut voluit. Domnus autem Amalricus Pontisariensis cum huic rei interesset, videretque injuriam fieri, deprecatus est memoratum Hermerum quatenus quod injuste invaserat quietum ut monachi habuerant, redderet, dicens detrimentum animæ suæ esset, si imbecillibus monachis et resistere non valentibus violentiam faceret. Considerans itaque memoratus Hermerus animæ suæ dampnum, timensque Dei judicium, tandem quod invaserat reddidit, audientibus his et videntibus Amalrico de Pontisara, Roscelino Bloieth, Amalrico majore, Frogerio de Menoldivilla, Garnerio Rufo, Haymardo filio Odonis Infamati, Herberto Parvo. »
Source 1 : D. Estiennot, " Historia monasterii Sancti Martini super Viosnam ", l. III, i, 13. (ex Cartulario, cap. 123), in Bibl. mun. de Pontoise, ms. 16-18, 20 et 22.
Source 2 : Joseph Depoin, " op. cit. ", charte I, p. 1.
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Titre(s) et/ou Qualité(s) : Comte du Vexin, de Pontoise, de Chaumont et d'Amiens; Porte-oriflamme héréditaire de France
Note(s) : Dreux ou Drogon (lat., Drogo)
En 1035, il accompagna le duc de Normandie Robert le Magnifique en pèlerinage à Jérusalem, mais meurt au retour à Nicée, le 2 juillet 1035.
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