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Note(s) : Source : AN, Y//3942 - Acte du 29/07/1658. _ Avis de parents et amis : pardevant nous Nicolas Lusson, conseiller, est comparu Maître Jacques de Monsigot avocat en la Cour de Parlement, tuteur d'Anthoine de Viliers, assisté de Me (blanc) Marceau son procureur ; lequel nous a dit et remontré qu'en ladite qualité de tuteur dudit Anthoine de Villiers et de damoiselle Elizabeth de Villiers sa soeur, à présent femme de Me Estienne Le Vassor, secrétaire du Roi et avocat au Conseil, il avait dès le mois d'octobre 1657 fait assigner par devant nous Me Jean Floriot aussi secrétaire du Roi, pour voir dire qu'en le remboursement de ce qu'il avait payé pour le prix du tiers de deux maisons sises en cette ville de Paris, rue Simon Lefranc, par ledit sieur Floriot acquise du sieur d'Edouville [Philippe Pastey, seigneur d'Hédouville] et de dame Anne de Villiers sa femme, à laquelle ledit tiers appartenait par indivis avec ledit Anthoine de Villiers et ladite damoiselle Elizabeth de Viliers, ses frère et soeur, par partage provisionnel fait entre eux au mois de juin 1656, il demeurait audit nom subrogé aux droits et hypothèques dudit sieur Floriot par le privilège de droit, mais ledit sieur Floriot ayant fait renvoyer l'affaire aux requêtes de l'Hôtel, les poursuites auraient été sursises à l'occason de la recherche faite par ledit sieur le Vassor, dé ladite damoiselle Elizabeth de Villiers à présent sa femme, et comme depuis le mariage ledit sieur Le Vassor aurait fait difficulté les continuer, prétendant que cela pourrait faire préjudice à la cause de son contrat de mariage qui lui promet d'aliéner du bien de sa femme jusqu'à la somme de 10 écus, ledit sieur Floriot le XXe du présent mois aurait signifier à lui de Monsigot audit nom, et audit sieur Le Vassor, que pour commuer leurs différends et les promouvoir à accommodement, il leur offrait payer XVIII écus les parts à eux appartenant desdites deux maisons ; savoir à lui de Monsigot IX écus pour tiers dudit Anthoine de Villiers, et pareille somme audit sieur Le Vassor pour le tiers de ladite damoiselle sa femme ; lesquelles offres le sieur Le Vassor père aurait accepter pour ledit sieur Le Vassor son fils, et même sommé ledit sieur Floriot de les exécuter, ainsi que lui Monsigot l'a appris de leurs bouches ; pour ce sujet il nous a présenté sa requête, expositive de ce que dessus, et par icelle requis lui permettre de faire appeler par devant nous les parents et amis dudit mineur pour donner leurs avis sur le contenu d'icelle, et savoir ledit en ladite qualité s'il doit accepter ou refuser lesdites offres afin qu'il puisse avoir une décharge valable, et en cas d'acceptation desdites offres lui indiquer emploi, tant pour lesdits IX écus que pour les IIII écus qu'il avait gardé pour rembourser ledit sieur Floriot, sinon protester d'être tenu des intérêts ; laquelle permission lui ayant été par nous octroyée par notre ordonnance étant au bas de ladite requête du XXVIe du présent mois, il a en vertu d'iclle par exploit de justice du XXVIIe ensuivant fait assigner par devant nous à ce jour les parents et amis ci-après nommés ; à savoir ledit Me Estienne Le Vassor, beau-frère, noble homme Me (blanc) de Villiers conseiller du Roi et auditeur en la Chambre des Comptes, Me Jean de Villiers procureur en Parlement, Me (blanc) Giry avocat en ladite Cour de Parlement, et Me Martin Giry procureur en ladite Cour de Parlement, tous cousins paternels, Me Nicolas Gervaise bourgeois de Paris, Me François Pépin ci-devant conseiller du Roi et ancien élu en l'élection de Paris, grand oncle paternel [lapsus, pour maternel], Me Pierre Pépin conseiller du Roi et élu en ladite élection, et Me Martin Mahieu contrôleur au grenier à sel de Paris, cousins maternels ; lesquels parents tant paternels que maternels sont comparus par Me Sébastien Piccard procureur audit Châtelet, fondé de leurs pouvoirs sous seing privé des XXVII, XXVIII et XXIXe jours des présents mois et an ; fors et exceptés lesdits Le Vassor et Gervaise qui sont comparus en personnes, nous requérant ledit Monsigot de prendre le serment dudit Piccard pour lesdits constituants, et desdits Le Vassor et Gervaise présents, de nous donner bon et fidèle avis sur le contenu ci-dessus, etc.
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Note(s) : Source : AN, Y//192, fol. 487 - Acte du 07/11/1655. _ Contrat de mariage entre Philippe de Pastey, chevalier, seigneur d'Hédouville, y demeurant ordinairement, près Beaumont-sur-Oise, actuellement logé dans un cul-de-sac (l'impasse Guéméné, aujourd'hui) vis à vis l'hôtel du Mayne (de Mayenne), rue Saint-Antoine à l'enseigne de la Rose Blanche, paroisse Saint-Paul, -- et Anne de Villiers, demeurant rue du Foin, paroisse Saint-Séverin.
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Note(s) : Source : Y//187, fol. 19 v° - Acte du 13/08/1649. _ Donation par Marthe de Villiers, femme de Jean de La Noue, chirurgien ordinaire du Roi et juré en l'université de Paris, demeurant rue et paroisse Saint-Germain-l'Auxerrois, -- à Anne, Pierre, Elisabeth et Antoine de Villiers, ses neveux et nièces... de tous ses biens meubles et immeubles présents et à venir.
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Titre(s) et/ou Qualité(s) : Chirurgien ordinaire du Roi et juré en l'Université de Paris
Note(s) : Signe "Delanoue " avec paraphe à l'inventaire après décès de Jean de Monsigot.
Source : AN, MC/ET/CIX/223 - Acte du Le 22/12/1650, par devant Jacques Ricordeau notaire au Châtelet de Paris. _ Inventaire après décès de Me Jean de Monsigot :
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Titre(s) et/ou Qualité(s) : Chevalier, seigneur d'Hédouville et de Hodenq
Note(s) : Pastey / de Pastey selon les actes...
Source : AD 95, E 1326 - 1653-1654. _ Déclarations passées au profit de messire Philippe Pastey, seigneur de Hédouville et Hodenq : par Claude Hadancour, vigneron ; - par Nicolas d'Ennery, manouvrier ; - par Antoine Rochart, etc.
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Titre(s) et/ou Qualité(s) : Secrétaire du Roi et avocat au Conseil (autrement dit en la Cour de Parlement); Contrôleur alternatif et quadriennal du Marc d'Or
Note(s) : Depuis la réformation en vertu de la Délibération du chapitre de l'Ordre du Saint Esprit, passée en forme de Statut du 25 octobre 1658, Estienne Le Vassor fut pourvu de l'office de Contrôleur alternatif et quadriennal du Marc d'Or, au mois de janvier 1660, sur la résignation de Raoul Croiset. Il épousa Elisabeth de Villiers dont il eut Balthasar Estienne Le Vassor, marié le 14 janvier 1697 à Elisabeth Angélique Drouet, fille d'Henry Drouet, avocat en Parlement, et de Marie du May. Sur la démission d'Estienne Le Vassor, par lettres u mois de février 1663, Estienne du Monstier lire du Moustier) fut pourvu de l'office de Contrôleur alternatif et quadriennal du Marc d'Or.
Source : Simplicien (Père), " Statuts et catalogue des chevaliers, commandeurs et officiers de l'Ordre du Saint Esprit ". Paris : Impr. royale, M. DCC XXXIII. (1733), p. 365.
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Titre(s) et/ou Qualité(s) : Avocat en la Cour de Parlement de Paris
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Titre(s) et/ou Qualité(s) : Docteur en théologie de la faculté de Paris, chanoine théologal de l'église Saint Etienne d'Auxerre; Ecrivain historien
Note(s) : Déjà en 1733, le révérend père Dom Jean Liron - religieux bénédictin de la congrégation de Saint-Maur - ne savait pas où Charles de Villiers était né !
« Charles de Villiers, docteur en Théoogie. Je ne sçai où Charles de Villiers , Docteur en Théoloqie de la Faculté de Paris a pris naissance. Il est vrai qu'il appelle le S. Evêque, dont il a publié les ouvrages, Nôtre Fulbert ; mais je ne crois pas qu'on en puisse insérer qu'il étoit Chartrain. Il est le premier qui a fait imprimer les lettres & les autres opuscules de S. Fulbert , Evêque de Chartres, qu'il dédia à Philippe Huraud de Chiverni , Evêque de la même ville. De Villiers les tira d'un manuscrit de la Biblothèque du Collège royal de Navarre à Paris. Il trouva aussi quelque chose dans celles de Paul Pereau , & de Nicolas le Fèvre ; & ces deux hommes illustres l'engagerent à donner au Public tout ce qu'il avoit pû trouver des oeuvres de S. Fulbert. Cette édition parut à Paris l'an 1607. Elle est assez imparfaite ; & il seroit à souhaiter qu'on en donnât une meilleure. »
Source : Jean Liron, " Bibliothèque générale des auteurs de France contenant la bibliothèque Chartraine ". Paris : Guillaume Saugrain, Pierre Gissey, et al., M. DCC XXXIII. (1733), Livre I, p. 227.
Auteur d'une Histoire des évêques d'Auxerre, en 1635, qui n'a pas été publiée.
« 4106. M. S. Catalogus corumden , usque ad Dominicum Seguier , sive ad annum 1635. -> Ce Catalogue a été fait par Charles De Villiers, Chanoine d'Auxerre , qui preparoit une Histoire des Evêques de cette Eglise , qui n'a pourtant pas été publiée. Ce Catalogue est conservé dans la Bibliothèque de M. Colbert , entre les Manuscrits de Du Chesne. »
Source : Jacques Le Long, " Bibliothèque historique de la France, contenant le catalogue de tous les ouvrages, tant imprimez que manuscrits, etc. ". Paris : Gabriel Martin, M DCC XIX (1719), Livre II, p. 194.
Le décès de Charles de Villiers est survenu vers 1640 à Auxerre.
« Charles de Villiers, chanoine théologal d'Auxerre, a publié les ouvrages de Fulbert, évêque de Chartres, l'an 1608. M. de Launay a fait un long éloge de cet Auxerrois dans son histoire de la maison de Navarre, page 812. Ilmourut vers 1640. »
Source : Jean Lebeuf, " Mémoires concernat l'histoire civile et ecclésiastique d'Auxerre et de son ancien diocèse ". Auxerre : Perriquet et Rouillé / Paris : Didron, M CCCC LV (1855), t. IV, p. 415.
Par un acte des registres des insinuations du Châtelet de Paris, il appert que Charles de Villiers était un oncle d'Anthoine de Villiers.
Source : AN, Y//17, fol. 356 v° - Acte du 10/12/1633. _ Charles de Villiers, docteur en théologie, chanoine théologal de l'église Saint-Etienne d'Auxerre, y demeurant au cloître de ladite église : donation à Antoine de Villiers, receveur général des décimes à Caen, son neveu d'une rente de 150 livres tournois.
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Titre(s) et/ou Qualité(s) : Maître; Avocat en la Cour de Parlement de Paris
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Titre(s) et/ou Qualité(s) : Noble femme
Note(s) : Sevin / Sevyn, anc. graphie
Occurrence : Servyn (contrat de mariage de son fils François)
« 1 - LE VERSANT DES SEVIN. -- Mais c'est sans doute au versant féminin que les figures sociales conduisant à cette mystique acquièrent valeur exemplaire. Soit Geneviève, fille de Philippe et d'Anne Anthonis, femme de l'avocat {Claude Mangot], mère du garde des sceaux [Claude Mangot, fils]. Des dix enfants de son oncle, Guillaume Sevin procureur au parlement de Paris, plusieurs s'engageront dans les voies de la finance et côtoieront lettrés, spitituels, hommes de stricte loyauté au pouvoir, et de civisme. François Sevin appartient à la cohorte des contrôleurs des ressources du royaume : il est président en la Cour des aides. Antoinette Rebours, sa femme, témoigne des mêmes attaches... », etc.
« Que l'on considère maintenant Geneviève Sevin, soeur de François et de Guillaume, cousine d'autre Geneviève, mère de l'avocat qui abrite en son hôtel hommes et femmes en désir de spiritualité. Nicolas de Villiers, avocat, son mari, par alliance de sa soeur Renée avec Guillaume Feydeau, côtoie l'illustre famille des financiers. »
Source : Daniel Vidal, " Critique de la Raison Mystique : Benoît de Canfield : possession et dépossession au XVIIe siècle ". Grenoble : Jérôme Millon, 1990, p. 223 et 228.
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Titre(s) et/ou Qualité(s) : Noble homme; Avocat en la Cour (de Parlement) et maître des requêtes ordinaires de la Reine
Note(s) : Le décès de Jean De Monsigot est survenu le 25 août 1638, comme il appert d'un acte notarié.
Source : AN, MC/ET/CIX/223 - Acte du Le 22/12/1650, par devant Jacques Ricordeau notaire au Châtelet de Paris. _ Inventaire après décès de Me Jean de Monsigot (son fils). Papiers : Cote « Un » : Premièrement l'inventaire fait le trentième jour d'août mil six cent trente huit et autres jours suivants, par lesdits sieurs et damoiselles de Monsigot et ledit défunt sieur de La Marre (sic), en présence desdits défunts sieur de Villiers et Anne de Monsigot sa femme, des biens meubles, titres, papiers et enseignements délaissés après le trépas de noble homme Me Jean de Monsigot avocat en la Cour et maître des requêtes ordinaires de la Reine, leur père et mère, et trouvés tant dans la maison sise rue du Plastre, paroisse St Séverin où il était décédé le vingt cinquième dudit mois d'août, qu'en une autre maison sise au village [de] Denouval paroisse d'Andrésy ; ledit inenntaire étant en trois cahiers de papier sous seing privé, tenu pour clos le quatrième jour de septembre ensuivant et signé desdits sieurs et damoiselles Monsigot, et dudit défunt sieur de La Mare ; au pied duquel inventaire est un acte du lundu neuvième septembre mil six cent quarante sept, écrit de la main dudit sieur de La Mare par lequel lesdits sieurs et damoiselles de Monsigot et ledit défunt sieur de La Mare reconnaissent que ledit inventaire a été fait de bonne foi, déclarant qu'en tant que besoin serait, il l'approuve comme bon, loyal et fidèle, veulent qu'il sorte son effet comme s'il était passé par devant notaires, reconnaissent n'avoir été par aucun d'eux rien « cellé ny destouné » des effets des successions de leur père et mère, demeurés communs entre eux et à eux iceux appartenant au moyen de la transaction faite avec ledit défunt sieur de Villiers et la demoiselle sa femme, leur soeur, le deuxième septembre M VIc trente neuf, et que dudit inventaire était demeuré copie ès mains de chacun d'iceux pour leur servir d'original ledit acte sous seing privé, et ensuite est l'acte du deuxième octobre M VIc quarante neuf passé par devant Cartier et Ricordeau notaires, portant reconnaissance par lesdits sieurs et damoiselles de Monsigot de leurs signatures apparaissant audit inventaire...
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