Note(s) : Occurrence : de Lamarck (Charles Claude Lalanne {Abbé], " Histoire de Chatelleraud et du Chatelleraudais ". Chatelleraud : A. Rivière, 1839, t. I, p. 382)
Françoise de La Marck était fille naturelle du seigneur d'Egmont [sic, pour Aigremont]. René de Villequier, son mari, baron de Clairvaux, favori d'Henri III, la tua sur quelques doutes qu'il eut, dit-on, d'une trop grande familiarité qu'elle avait avec un jeune seigneur, appelé Barbisy. Les faits se sont passés au château de Poitiers, où pour lors était le roi, et où, comme favori de sa Majesté, il était aussi logé ; « il tua sa femme sortant de son lit, et la poignarda avec une de ses Demoiselles qui lui tenoit le miroir, et l'aidoit à se pimpelocher, et sur le sujet d'un pacquet qu'il surprit, et duquel il prit assurance de sa paillardise, & que des pieça il étoit averti, qu'elle commettoit avec plusieurs personnes. Ce pacquet étoit par elle adressé au seigneur de Barbisy, beau jeune homme parisien qui avait épousé la veuve de Villemain, maître des requêtes, avec laquelle il paillardoit du vivant de son mary, & lui mandoit qu'elle étoit grosse de son fait, bien que son mary, plus de dix mois auparavant, n'eût couché avec elle, et encore disoit-on, que ledit Villequier avoit fait de l'empoisonner, comme ja ledit Barbesy, avoit empoisonné la sienne, afin de se marier ensemble après la mort de l'un & de l'autre, & qu'il avoit trouvé dans ses coffres la mixion en paste, dont il devoit estre empoisonné. Ce meurtre fut trouvé cruel, comme commis en une femme grosse de deux enfants, et étrange comme fait au logis du Roy, sa Majesté y etant, & encore en la Cour où la paillardise est publiquement pratiquée entre les Dames, qui la tienne pour vertu ; mais la rémission qu'en obtint Villequier sans aucune difficulté fit croire qu'il y avoit en ce fait un secret commandement du Roy qui hayssosit cette Dame, [pour un refus en cas pareil.]»
Source : Pierre de Lestoile, " Journal de Henri III, roi de France & de Pologne ". Cologne : Herman Demen, 1719, p. 213-216.

Au XIXe siècle, François René de Chateaubriand (Oeuvres complètes, Ligram éd., 2013), reprit la version impliquant le roi : « Villequier tue sa femme parce qu'elle ne se voulait pas prostituer à Henri III. ».

Un auteur moderne donne une version différente quant aux circonstances du meurtre, sans en citer la source, autre que Pierre de L'Estoile, et qui est Pierre de Bourdelle dit Brantôme, " Oeuvres complètes ". Paris : A. Desrez, 1838, t. II, p. 126.
« À la cour en septembre 1577, René de Villequier vint un matin trouver sa femme au lit et coucha et rit avec elle, « luy donna quatre à cinq coups de dague, puis la fit achever à un sien serviteur, et après la fit mettre en litiere, et devant tout le monde fut emportée en sa maison pour la faire enterrer. Après síen retourna, et se présenta à la cour, comme síil eust fait la plus belle chose au monde », dont il obtint facilement la rémission du roi. Mais cet épisode est particulier car Pierre de LíEstoile, qui nous le rapporte, précise que ce mari acceptait cet état de fait depuis longtemps et a décidé díy mettre un terme quand on lui a appris que sa femme et líamant de celle-ci voulaient le tuer. »
Source : Michel Nassiet, " Valeurs et justice. Écarts et proximités entre société et monde judiciaire du Moyen Âge au XVIIIe siècle ". Presses Universitaires de Rennes, 2011, p. 12.

Quoi qu'il en soit, Villequier ne perdit rien en faveur : le roi lui donna au contraire le collier de l'Ordre du Saint-Esprit à la première promotion.

Le meurtre de Claude de La Marck, commis par son mari, eut lieu à Poitiers le 1er septembre 1577.
« 19. René de Villequier, qui tua sa femme Françoise de La Marck, fille naturelle du sieur de Montbazon, en pleine cour, à Poitiers, où se trouvait Henri III, le 1er septembre 1577. »
Source : Pierre de Bourdelle dit Brantôme, " Les dames galantes ". Nouvelle édition. Paris : Editions Garnier frères, 1967, p. 455.

 

Note(s) : b26/09/1590 Hérouville-Vexin : François filz de Pasques Maistre deffunct et Philipotte Doutriliaux
ses perrains sont nommees lun François le Conte et laultre Sébastian Gentil serviteur du seigneur dudict Hérouville, la marraine Françoise fille dudict seigneur de Hérouville

Note(s) : Signe " Martin bourayne " avec paraphe, à un acte notarié.
Source : AD 95, 2 E 8/45 - Acte du 21/09/1670, par devant Estienne Romaru notaire à Auvers-sur-Oise. _ Vente de plusieurs pièces de terre sises aux terroirs de Verville (paroisse de Nesle) et de Jouy le Compte (sic), par Séraphin Caffin, Martin Bouraine, Magdelaine Desfebve veuve de défunt Jean Caffin, et Radegonde Caffin veuve de défunt Michel Phillippe, tous demeurant à Nesle, ledit Bouraine tant en son nom que comme tuteur des enfants mineurs de lui et de défunte Louise Caffin jadis sa femme, et ladite Desfebve aussi tant en son nom que comme tutrice des enfants mineurs d'elle et dudit défunt Jean Caffin jadis son mari, et ledit Séraphin Caffin et ladite Radegonde Caffin en leurs noms -- à Mre Jean de Leyrit, conseiller du Roi en ses Conseils, et maître ordinaire de son hôtel, demeurant à Paris, rue Montmartre, paroisse St Eustache, présent acheteur et acceptant pour lui, ses hoirs ou ayants cause ; aux dits vendeurs appartenant par abandonnement qui leur a été fait par Denis Caffin leur frère ; cette vente faite moyennant la somme de deux cent livres tournois de principal, argent franc aux dits vendeurs, etc.

Note(s) : Source : AD 95, 2 E 8/45 - Acte du 21/09/1670, par devant Estienne Romaru notaire à Auvers-sur-Oise. _ Vente de plusieurs pièces de terre sises aux terroirs de Verville (paroisse de Nesle) et de Jouy le Compte (sic), par Séraphin Caffin, Martin Bouraine, Magdelaine Desfebve veuve de défunt Jean Caffin, et Radegonde Caffin veuve de défunt Michel Phillippe, tous demeurant à Nesle, ledit Bouraine tant en son nom que comme tuteur des enfants mineurs de lui et de défunte Louise Caffin jadis sa femme, et ladite Desfebve aussi tant en son nom que comme tutrice des enfants mineurs d'elle et dudit défunt Jean Caffin jadis son mari, et ledit Séraphin Caffin et ladite Radegonde Caffin en leurs noms -- à Mre Jean de Leyrit, conseiller du Roi en ses Conseils, et maître ordinaire de son hôtel, demeurant à Paris, rue Montmartre, paroisse St Eustache, présent acheteur et acceptant pour lui, ses hoirs ou ayants cause ; aux dits vendeurs appartenant par abandonnement qui leur a été fait par Denis Caffin leur frère ; cette vente faite moyennant la somme de deux cent livres tournois de principal, argent franc aux dits vendeurs, etc.

Note(s) : Occurrence : Vatterie (acte notarié)
Source : AD 95, 2 E 10/90 - Acte du 01/05/1668, par devant Gabriel Fredin notaire à Pontoise. _ Succession de Mathieu Chéron « laisné », vivant marchand demeurant à Pontoise.

Titre(s) et/ou Qualité(s) : Exempt du prévôt de robe courte de Pontoise, Chaumont et Magny

Profession(s) : Marchand
Note(s) : En 1676, Nicolas Voyer était marchand demaurant à Taverny ; signe " nicolas voie " avec parphe, à un acte paroissial.
Source : AD 95, 2 E 8/49 - Acte du 26/10/1676, par devant Estienne Romaru notaire à Auvers-sur-Oise. _ Vente par Nicolas Voyer marchand demeurant à Taverny, et Perrette Le Moyne sa femme, de lui autorisée pour l'effet des présentes, -- à Margueritte Tuppin veuve de défunt Gaultier Le Moyne, « laboureuze » demeurant à Fontenelle, présente, acheteuse et acceptant pour elle, ses hoirs ou ayants cause à l'avenir ; c'est à savoir toute et telle part et portion qui peut d'huire, compéter et appartenir à ladite Le Moyne comme héritière pour la moitié de défunt Enoc Le Moyne son père, qui était fils héritier pour portion de défunt Gaultier Le Moyne, en 28 à 30 perches de jardin assis à Hérouville lieu-dit " la rue bourgeoize ", tenant le total d'un côté aux héritiers Michel Le Moyne, d'autre côté aux héritiers Me Jean Benoiste, d'un bout aux terres labourables, et d'autre bout (blanc), appartenant à ladite Le Moyne par succession de Enoc Le Moyne son père, « laditte heritage estant fiel relevant du chasteau de menouville » et chargée envers le seigneur dudit lieu des cens et droits seigneuriaux que ladite portion de jardin peut devoir, etc. ; ladite vente faite aux dites charges et outre moyennant la somme de 40 livres tournois de principal, argent franc auxdits vendeurs, etc.

Titre(s) et/ou Qualité(s) : Honnête personne / Honorable homme
Profession(s) : Marchand et Laboureur
Note(s) : Le Maistre / Maistre
Occurrence Prénom : Margrin, forme contractée de Marguerin
Signe " M Maistre " avec paraphe, à deux actes notariés passés le 10/11/1625 et le 10/03/1626, par devant Pierre Gervais substitut juré, commis en l'absence du tabellion royal de Meulan, à Condécourt ; actes dans lesquels il est qualifié " laboureur marchand ".
Signe " Le Maistre " à un acte notarié.
En 1666, Margrin Maistre était laboureur demeurant à Condécourt.
Source : AD 95, 2 E 8/41 - Acte du 07/03/1666, par devant Estienne Romaru notaire à Auvers-sur-Oise. _ Vente : furent présents en leurs personnes Margrin Maistre laboureur demeurant à Condécourt, en son nom, François Maistre dudit état demeurant à Vigny et Antoinette Fiquet sa femme, Jacques Maistre en son nom laboureur demeurant à Condécourt, Denis Maistre laboureur demeurant à Artie (sic, pour Arthies) et Margueritte Fallaize sa femme, Gabriel de Launoy laboureur demeurant à la Villeneufve soubz Mésière et Claude Le Maistre sa femme, Laurens Boucher laboureur demeurant à la ferme de Fours, paroisse d'Auvers et Marie Maistre sa femme, et Magdelaine Maistre fille majeure usant de ses droits sous l'autorité de Philippe Maistre son curateur, à ce présent et de son consentement ; lesdites Antoinette, Marguerite, Claude et Marie de leurs dits maris bien et dûment autorisées pour faire et passer ce qui ensuit ; tous lesdits Le Maistre enfants dudit Margrin Le Maistre et de défunte Catherine De Gamache sa femme, leur père et mère, et encore héritiers de ladite De Gamache leur mère ; lesquels ont reconnu et confessé avoir vendu, cédé, quitté, transporté et délaissé, etc., -- à Isaac Guerry avocat en Parlement demeurant à Paris, rue « grande truandrie », paroisse Saint Eustache, étant de présent audit Auvers, présent, acheteur et ce acceptant pour lui, ses hoirs et ayants cause à l'avenir, « une maison chambres grenier fourny escuries bergeries granges foullerie # \ (en marge) # « avecq les lieux a cave vin qui sont dans ladicte maison & foullerie » / cour clos et jardin planté en arbres fruittiers haultiers et mains saulsaye vignes terres labourables et terres a faire chanevieres le tout fermé de hayes vifves et fossés », circonstances et dépendances, le tout contenant environ dix arpents assis au village de Condécourt proche Meulan, où demeuraient ci-devant ledit Margrin Maistre et ladite De Gamache sa femme, et où demeure encore à présent ledit Margrin, tenant d'une part à Mr de Condécourt & autres, d'autre côté " a la ruelle du tart ", d'un bout à la veuve Louis Monnier et aux héritiers ci-après déclarés & autres, et d'autre bout " a la rue de la pissolte ", etc. (suivent trois pièces de terre sises au terroir de Condécourt), appartenant, savoir audit Margrin Le Maistre, tant de son propre que d'acquêts et aux autres vendeurs par succssion de ladite De Gamache leur mère, ainsi qu'ils ont dit et affirmé, etc. ; tenus et mouvant en la censive du seigneur d'Auvers et personnes dont lesdits lieux peuvent être tenus et mouvants, etc. ; cette vente faite moyennant la somme de 14.000 livres tournois de principal, argent franc auxdits vendeurs, etc., avec la somme de 1000 livres tournois pour le vin [du marché] et « espingles » des femmes ci-dessus nommées, etc. ; laquelle susdite somme de 14.000 livres lesdits vendeurs seront tenus et obligés solidairement, d'employer aux dettes ci-après déclarées ou du moins jusqu'à la concurrence desdits dettes, etc. (suit la liste des créanciers et la somme qui leur est due)

Note(s) : Occurrences : Gamache, De Gamache (actes in RP Condécourt)
Signe " catherines de gamaches " à un acte notarié.
Source : AD 78, 3 E 27/30 - Acte 10/03/1626 (bail à rente), par devant Pierre Gervais substitut juré, commis en l'absence du tabellion royal de Meulan, à Condécourt.
Un autre acte notarié, en date du 10/11/1625, passé aussi par devant Pierre Gervais, fait mention de sa filiation paternelle.

Profession(s) : Laboureur
Note(s) : Le Maistre / Maistre
Signe " Le Maistre " à un acte notarié.
En 1666, François Maistre était laboureur demeurant à Vigny.
Source : AD 95, 2 E 8/41 - Acte du 07/03/1666, par devant Estienne Romaru notaire à Auvers-sur-Oise (voir in Notice biographique de Margrin Maistre, son père).

Note(s) : Occurrence : Ficquet
Signe " antoine ficquette " à un acte notarié (voir in Notice biographique de Margrin Maistre, son beau-père).

Note(s) : Le Maistre / Maistre
En 1666; Jacques Maistre était laboureur demeurant à Condécourt.
Source : AD 95, 2 E 8/41 - Acte du 07/03/1666, par devant Estienne Romaru notaire à Auvers-sur-Oise (voir in Notice biographique de Margrin Maistre, son père).

Créé par Gedail V2.11 le 25/1/2024