Titre(s) et/ou Qualité(s) : Dame de Bréban (fief à Hérouville-en-Vexin)
Note(s) : Occurrence : de Chambellan (aucune terre ne lui rendait la particule ; le " de " est dans ce cas plus honorifique que justifié)
[Couvent des Blancs-Manteaux]
« GUILLAUME DE LONGUEJOUE + MADELEINE DE CHAMBELLAN

Tombe plate de marbre noir placée à gauche, près de la chapelle de la Vierge, sur laquelle étaient gravées deux épitaphes, avec les armes des défunts aux quatre angles :
560. -- CY GIST NOBLE ET DISCRETTE PERSONNE MAISTRE || GUILLAUME DE LONGUEJOUE, EN SON VIVANT CHANOINE DES EGLISES DE CHARTRES ET D'AUXERRE, SEIGNEUR D'YVER||NY, QUI TRESPASSA LE XXIX JOUR DE JUILLET, L'AN MIL ||
Vc ET TROIS. PRIEZ DIEU POUR LUY
CY GIST NOBLE DAMOISELLE MAGDELAINE DE CHAMBELLAN, || EN SON VIVANT FEMME DE NOBLE HOMME ET SAIGE MAISTRE || MATHIEU DE LONGUEJOUE, CONSEILLER DU ROY NOSTRE SIRE EN || SA COURT DE PARLEMENT, SEIGNEUR D'YVERNY, LAQUELLE TRESPASSA LE || XIIe JOUR D'OCTOBRE, L'AN MIL Vc ET XVI. || PRIEZ DIEU POUE ELLE (1).

Armes. LONGUEJOUE ; De gueules à trois grappes de raisin d'or.
---------- CHAMBELLAN : Parti d'or et d'azur , à la cotice de gueules brochant sur le tout.

Tombeaux de Gaignières (Oxford), t. IV, fol. 48 (reproduction figurée) ; -- Mss. A1, p. 683 ; -- B2 , p. 41.
______
(1) Les deux inscriptions occupaient le haut et le bas de la pierre tombale ; le milieu avait été réservé sans doute pour l'épitaphe de Mathieu de Longuejoue, qu'il n'y eut pas lieu de graver. Le mari de Madeleine de Chambellan était devenu évêque de Soissons, une fois veuf ; après sa mort, il ne fut pas inhumé aux Blancs-Manteaux, mais à Saint-Gervais.
Source : Emile Raumié, " Histoire généarle de Paris. Epitaphier du vieux Paris ". Paris : Impr. Nationale, M DCCC XCIII (1893), t. II, Bernardins-Charonne Nos 525 à 980, p. 50.

Titre(s) et/ou Qualité(s) : Seigneur d'Iverny, co-seigneur de Clerbourg (fief d'Hérouville-en-Vexin); Avocat (reçu le 06/04/1499); Conseiller au Châtelet (27/04/1502); Conseiller au parlement de Paris (1516, et reçu le 19/12/1519); (Maître des requêtes (1523); Diplomate, juriste, officier royal et serviteur du connétable Anne de Montmorency; Abbé commendataire de Royaumont; Evêque de Soissons

Titre(s) et/ou Qualité(s) : Seigneur d'Yverny; Conseiller au Parlement de Paris

Titre(s) et/ou Qualité(s) : Dame de Saint-Germain
Note(s) : Occurrence Nom : Longuejoe (anc. graphie)
Occurrence Prénom : Jacqueline (M. de Brisay, Le Chartrier d'Hérouville, p. 16 ; version PDF), Jaquette (acte notarié)
Source : AN, MC/ET/III/16 - Acte du 11/06/1539, par devant Michel de Felin notaire au Châtelet de Paris. _ Bail par Jaquette de Longuejoe, veuve de Gilles Des Ormes, chevalier et seigneur de Saint-Germain, premier maitre d'hôtel de feu le roi Louis, auparavant femme de Oudard de Clerbourg, en son vivant général maitre des monnaies du roi, -- à Nicolas de Boissy, laboureur demeurant à Hérouville, de sa part d'une maison sise audit Herouville.

« La dame de Saint-Germain vécut jusqu'en 1539 (2), toujours propriétaire, à Hérouville, de parcelles du fief Clerbourg... », etc.
Marquis de Brisay, " Chartrier d'Hérouville " ; in Mémoires de la Société historique et archéologique de l'arrondissement de Pontoise et du Vexin. Pontoise : Bureaux de la Société historique, 1907, t. XXVIII, p. 149.

 

Titre(s) et/ou Qualité(s) : Seigneur du fief de Clerbourg à Hérouville-en-vexin; Général maître des monnaies du Roi
Note(s) : Source : AN, JJ 233, fol. 155 v°, n° 314 - Acte du **/05/1499 / Trésor des Chartes. Registres de chancellerie de Louis XI. _ Nomination comme « ouvrier du serment de France », en la monnaie de Bayonne, de Compaignet de Montdaco, naguère « ouvrier du serment de l'Empire », et créé « prévost des ouvriers de ladite monnoie par feu Oudard Clerbourg, général maistre des monnoies du Roy ».

Source : AN, JJ 233, fol. 156, n° 315 - Acte du **/05/1499 / Trésor des Chartes. Registres de chancellerie de Louis XI. _ Nomination comme « ouvrier du serment de France », en la monnaie de Bayonne, de Laurent de Montbrun, naguère « ouvrier du serment de l'Empire », et créé « prévost des ouvriers de ladite monnoie par feu Oudard Clerbourg, général maistre des monnoies du Roy ».

 

Titre(s) et/ou Qualité(s) : L'un des sept Maîtres des Monnaies désignés par l'ordonnance du 29 juin 1443, puis général des Monnaies et conseiller du Roi à la Chambre des Comptes; Echevin de Paris en 1454, 1459 et 1463
Note(s) : Jehan Clerbourt ou Clerbourg
Occurrence : Clerbout
« Un jaoaillier, Jean Clerbout, fut acquéreur de Jean de Louviers pour le domaine jadis possédé par les Péronne. Fils d'un argentier de la Reine ayant fait une belle fortune,(1), il devint maître général des monnaies et conseiller du roi à la Chambre des Comptes.»
Marquis de Brisay, " Le Chartrier d'Hérouville " ; in Mémoires de la Société historique et archéoogique de l'arrondissement de Pontoise et du Vexin. Pontoise : Bureaux de la Société historique, 1907, t. XXVIII, p. 148.

« un des sept Maîtres des Monnaies désignés par l'ordonnance du 29 juin 1443, puis général des Monnaies. »
Source : Chantilly : Les Archives. Le Cabinet des titres. Paris : H. Champion, 1926, t. 1, p. 244.

Titre(s) et/ou Qualité(s) : Maître de la monnaie de Lyon de 1420 à 1422; Orfèvre de la Reine Ysabeau de Bavière
Profession(s) : Orfèvre
Note(s) : Occurrence : Clerbout
« (1) les fournitures de Jehan Clerbout, argentier de la reine Ysabeau de Bavière, sont fréquemment citées dans les comptes de l'hôtel du Petit Musc. »
Source : Marquis de Brisay, " Le Chartrier d'Hérouville " ; in Mémoires de la Société historique et archéoogique de l'arrondissement de Pontoise et du Vexin. Pontoise : Bureaux de la Société historique, 1907, t. XXVIII, p. 148 n. (1).

« -- Jean Clerbourg, Clerbourt ou de Clerbourg, orfèvre, a été maître de la monnaie de Lyon de 1420 à 1422 ; il succéda à Barthélemi de Rezel. Il demeurait à Paris de 1396 à 1401, et était alors orfèvre de la reine Isabeau de Bavière. Nous signalerons plus loin quelques ouvrages de son métier qu'il a fait pour cette princesse. Jean Clerbourg a fait des gectoers pour Isabeau de Bavière... », etc.
Source : F. de Nobele, " Nouvelles archives de l'art français ". Paris : Charavay frères, 1888, p. 39-40.

Marié à Marguerite de Louviers.
Source : François Villon : sa vie en son temps ". Paris : Honoré Champion, 1913, t. II, p. 320.

 

Titre(s) et/ou Qualité(s) : Chevalier; Seigneur du Moulin-Basset, près Saint-Denis; Licencié ès lois
Note(s) : Louis de Clerbourg portait : fascé d'or et de sable d six pièces à la bordure de gueules chargées de six besants d'argent » (2)
Demeurait à Paris, dans son hôtel du Cornet, rue Saint-Martin, devant l'église Saint-Merry... », etc.
______
(2) B. N. Mss. P. O. 774.
Source : Marquis de Brisay, " Le Chartrier d'Hérouville " ; in Mémoires de la Société historique et archéoogique de l'arrondissement de Pontoise et du Vexin. Pontoise : Bureaux de la Société historique, 1907, t. XXVIII, p. 148.

Source : AN, MC/ET/VIII/68, fol. 210 v° et 212 - Acte du 14/12/1540, par devant Claude Boreau notaire au Châtelet de Paris. _ Vente de rente et ratification concernant Loys de Clerbourg, chaevalier.

Le décès de Louis de Clerbourg est survenu avant le 11 décembre 1540.
Source : AN, MC/ET/VIII/68, fol. 210 v° et 212 - Acte du 14/12/1540, par devant Claude Boreau notaire au Châtelet de Paris. _ Vente de rente et ratification concernant Anne Alespée, dame du Moulin Basset, veuve de Louis de Clerbourg.

Titre(s) et/ou Qualité(s) : Honorable homme; Ecuyer, seigneur de Neuville
Note(s) : Version à retenir concernant Claude Guibert, ses femmes et ses enfants.
« Premierement il faut observer , que Colombe des Moulins femme en secondes nôces de Claude Guibert , avoit un frere & une soeur , qui ne sont point dénommez dans cette genealogie ils se nommoient Hiérôme & Jeanne des Moulins , ils avoient survécu Colombe des Moulins leur soeur ; & ils avoient laissé pour seuls héritiers Nicoas & Estienne Guibert : Nicolas étoit décedé le premier , en sorte qu'Estienne Guibert Père de Philippe de cujusavoit succédé à tout.
En second lieu il faut observer , que Loüise & Antoinette Guibert avoient deux qualitez. I. Elles étoient héritières paternelles de Philippe de cujus , en même degré qu'Ambroise & Marie Guibert , car elles étoient tantes de ladite Philippe. 2. Elles étoient seules héritieres de ladite Philippe du côté des Moulins , soit qu'elles eussent acquis les droits des héritiers de cette famille , soit , (ce qui est le plus vrai-semblable) que Gillette de La Porte leur mère fut issüe d'une des Moulins : quidquid sit , constat qu'elles furent considerées au procez , comme étans seules héritieres du côté de la famille des Moulins.
Il n'y avoit point de difficulté pour les propres de Hiérôme & Jeanne des Moulins ; (qui ne sont pas marquez dans la genealogie ; ) ils appartenoient pour le tout à Loüise & Antoinete Guibert , qui étoient seules héritieres de ladite Damoiselle Philippe du côté des Moulins ; il n'y avoit point non plus de difficulté pour les propre & acquêts procedans de Claude Guibert ; car toutes les parties y avoient un droit égal.
La difficulté étoit pour les acquêts , faits par Hierôme & Jeanne des Moulins (non dénommez dans la genealogie , ) qui avoient commencé de tenir nature de propres naissans en la personne d Nicolas Guibert ; qui étoient ensuite passez en la personne d'Etienne , & qui s'étoient enfin trouvez dans la succession de ladite Damoiselle Philippe Guibert de cujus , comme héritere d'Etienne Guibert son père.
Par la Sentence du Châtelet dont étoit appel on avoit ordonné , qu'il seroit fait partage égal entre toutes les parties , des biens advenus à ladite Philippe Guibert de cujus , de la sucession de son père , distraction faite ausdites Loüise & Antoinette Guibert des héritages propres de Colombe des Moulins.
Loüise & Antoinette Guibert formerent en cause d'appel une demande , à ce que distraction leur fut faite des biens advenus & echus à ladite Philippe de cujus , tant des acquêts faits par Hierosme & Jeanne des Moulins , qui avoient fait souche deux ou trois fois dans la famille des des Moulins », etc.
Source : François Guyné, " Traitez de la representation du double lien, et de la règle Paterna paternis, et Materna maternis ". Paris : Montalant, M. DCC. XXVII. (1727), p. 285 à 287 dont tableau généalogique p. 286.



Autre version contradictoire, et à ne pas suivre, concernant Claude Guibert, et les enfants qu'il eut avec Colombe des Moulins.
« Claude Guibert a eu trois femmes , & de la seconde nommée Coombe des Moulins quatre enfants ; Nicolas decedé sans enfants , Estienne , Louise , Antoinette. Estienne a laissé une fille nommée Philippe , decedée sans enfants. Procez meu pour la succession de cette Philippe , entre ses tantes germaines issuës de Claude Guibert , & de Colombe des Moulins , qui demandoient que la succesion de Philippe fust partagée également , comme estans youtes en pareil degré. Au contraire ses tantes germaines accordoient bien le partage , mais distraction prealablement faite des propres de Colombe des Moulins : item, des acquêts de Colombe des Moulins , entre lesquels elles comprenoient la succession de ladite Colombe des Moulins , qui lui estoit échuë pendant son mariage avec Claude Guibert : ensemble la succession de Nicolas Guibert frere dudit Estienne Guibert , qui lui estoit échuë , parce qu'il estoit decedé sans enfans. », etc.
Source : Claude Le Prestre, " Questions notables de droict décidées par plusieurs arrests de la cour de parlement ". 1) Paris : Gervais Aliot, M. DCC. LII. (1652), cf. « De la succession collatérale de ceux qui ont fait souche », Chap. LXV, p. 528, ou 2) Paris : J.-B. Coignard, M. DC. LXXIX. (1679), cf. « De la sucession collaterale, &c. II. Cent. », p. 535.

Créé par Gedail V2.11 le 25/1/2024