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Titre(s) et/ou Qualité(s) : Médecin du Cardinal de Chastillon (lors Evêque), de Messieurs les enfants du Roi Henri II, et signamment de Monsieur d'Alençon duquel il fut premier Médecin, puis de la Reine mère, et finalement conseiller clerc et premier Médecin du roi Charles IX; Seigneur des Monthoilles (fief sis à Rochy); 36ème Abbé commendataire de l'abbaye royale de St Vincent à Senlis
Note(s) : Occurrence : Mazile (dans quelques ouvrages)
Tout ce qui à trait à l'état-civil de Jean Mazille : naissance, mariage et décès, est notamment consigné de manière fiable dans l'ouvrage de Charles Brainne :
- né en 1517 à Beauvais, il était bien fils de Symphorien Mazille ;
- marié en 1540 à Ambert (Puy-de-Dôme, Auvergne) avec Catherine Faure, fille de défunt Armand Faure et dame Cusine (non prénommée) ;
- décédé le 5 mai 1580 à Beauvais ; inhumé aux Cordeliers.
Charles Brainne, " Les hommes illustres du département de L'Oise ". Paris : Auc. Aubry ; Beauvais : Paul Tremblay, 1864 ; p. 383 à 389.
La filiation de Jean Mazille est encore rapportée d'après une note du comte de Troussures dans les Mémoires d'une Société savante du département de l'Oise.
« D'après une note de M. le comte de Troussures, Jean Mazille, médecin et conseiller du roi, Charles IX, qui lui accorda des lettres de noblesse, mourut à Beauvais, le 5 mai 1580; il était fils de Symphorien Mazille, chirurgien-barbier, demeurant à Beauvais, près du pont Godard, au commencement du XVIe s. (a). Philippe, fils de Jean, était en 1597, seigneur de Rochy et Fouquerolles. »
Source : Mémoires de la Société académique d'archéologie, sciences et arts du département de l'Oise. Beauvais, 1921, t. XXIII, p. 114.
Autre relation lui donnant, par rajout manuscrit, un père prénommé par erreur, Anthoine, qui demeurait près du pont St Sauveur, au lieu de Symphorien qui demeurait près du pont St Godard, à Beauvais !
« Jean Mazille estoit fils d'un Barbier Chirurgien de Beauvais, lequel fit si bien estudier son fils en Medecine qu'estant Docteur de Mont-Pellier, praticquant & marié à Beauvais, il fut retenu par le sieur Cardina de Chastillon lors Evesque pour son Medecin, & trouvé si capablequ'il le fit appeller en Cour pour estre Medecin de Messieurs les enfans du Roy Henry II. & signamment de Monsieur d'Alençon, duquel il fut premier Médecin, puis de la Royne Mere, finalement premier Medecin du Roy Charles neufiesme. Lequel estant decedé délaissant pour successeur le Roy Henri troisesme son frere, qui retint pour son premier Medecin Marc Myron son ancien Médecin, Mazille se retira à Beauvais our y achever le reste de ses iours, & y mourut, avec une telle disgrace des nouveaux courtisans, qu'ils envoyerent saisir l'argent qu'ils pensoient luy trouver apres sa mort : mais il y en avoit si peu au pris de de qu'on pensoit, & qu'il devoit avoir, que le Commissaire eut honte de le saisir, » etc.
NB : Rapporté manuellement après fils : « d'anthoine mazille demeurant au pont St Sauveur [...] par titre nouvel de sa maison du ch[...] 1538 » ; et aussi en marge : « Il se maria en Auvergne ».
Source : Antoine Loisel, " Mémoires des Pays, villes, Comté et Comtes, Evesché et Evesques, etc. de Beauvais ". Paris : Samuel Thiboust, M. DC. XVII. (1617), p. 226.
Relation relative à sa religion.
« on disait aussi de Mazille, médecin de Charles IX à cette époque, qu'il était calviniste ; et Pierre de L'Estoile nous a rapporté ce mot de Henri III : J'ai tenu Mazille pour homme de bien, encor qu'il fust un peu huguenot ».
Source : J.-F. Malgaigne, " Oeuvres complètes d'Ambroise Paré ". Paris : J.-B. Baillière, 1840, t. I, p. CCLXXX.
En 1572, Jean Mazile / Mazille fut nommé par le roi Charles IX, abbé commendataire de l'abbaye royale de St Vincent de Senlis. [NB : Il fut un abbé laïc et non ecclésiastique]
« Jean Mazile, trente-sixième abbé, deuxième commendataire en 1572. »
Source : Fortuné Magne (Abbé) " Abbaye Royale de St. Vincent à Senlis : Histoire et description ". Paris : J. Claye, 1836, p. 124.
« L'histoire de l'abbaye est désormais à peu près indépendante de celle de ses abbés : après Guillaume Thibault, qui mourut en 1571, nous avons a enregistré les noms de Jean Mazile, clerc et premier médecin du roi Charles IX, et celui de Nicolas du Val, qui, en 1580, tirait pour sa part mille écus de revenu des biens de l'abbaye. »
Source internet : http://www.bmsenlis.com/data/pdf/12/1236944.pdf : " Notice sur l'ancienne abbaye royale de Saint-Vincent de Senlis ", p. 286.
Relation relative à sa succession.
« Jean Mazille, premier Médecin du Roi, mourut en 1578. On verra dans les Mémoires de l'Etoile, la rapacité avec laquelle les mignons de Henri III firent l'inventaire de son coffre fort. Ils le croyoient pourvu abondamment d'or ; & il n'en étaoit rien. »
Source : Jean-Antoine Roucher, " Collection universelle des mémoires particuliers relatifs à l'Histoire de France ". Edité à Londres et Paris, 1789 ; Mémoires de messire Philippe Hurault, Comte de Cheverny, Chancelier de France, etc., t. L, p. 94.
NB : L'année de son décès est erronée dans cet ouvrage, à cause de Pierre de L'Estoile qui n'en fut apparemment pas toujours une à suivre !
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Titre(s) et/ou Qualité(s) : Maître barbier et chirurgien juré à Beauvais; Seigneur des Monthoilles (fief sis à Rochy)
Note(s) : Le décès de Symphorien Mazille est survenu avant le 20 mars 1567.
« 4040. 1567, 20 mars. H.[Hommage]du fief des M. [Monthoilles, sis à Rochy], rendu au bureau de la Chambre des Comptes de la reine mère par Nicolas Charenton, au nom de Marie Dufour, veuve de Simphorien Mazille, et en celui de Jean Mazille, médecin ordinaire du roi et du duc d'Alençon. -- P. XVII, n° 333. »
Source : Léon Mirot, " Inventaire analytique des hommages rendus à la Chambre de France ". Paris : Impr. administrative, 1986, t. I,, fascicule II, p. 389.
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Note(s) : En mars 1567, Marie Dufour était veuve de Symphorie Mazille.
« 4040. 1567, 20 mars. H.[Hommage]du fief des M. [Monthoilles, sis à Rochy], rendu au bureau de la Chambre des Comptes de la reine mère par Nicolas Charenton, au nom de Marie Dufour, veuve de Simphorien Mazille, et en celui de Jean Mazille, médecin ordinaire du roi et du duc d'Alençon. -- P. XVII, n° 333. »
Source : Léon Mirot, " Inventaire analytique des hommages rendus à la Chambre de France ". Paris : Impr. administrative, 1986, t. I, p. 389.
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Titre(s) et/ou Qualité(s) : Ecuyer, seigneur de la Mottelette et de Heilly en partie (fiefs de Bailleul-sur-Thérain)
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Titre(s) et/ou Qualité(s) : Seigneur de Bailleul [-sur-Thérain], d'Heilly et de la Mottelette (fiefs dudit Bailleul)
Note(s) : Possesseurs des fiefs de Heilly et de la Motelette à Bailleul-sur-Thérain (XVIe et XVIIe siècles).
« Jean de Pisseleu vendit son fief de Heilly, sis à Bailleul, le 8 août 1580, à Guillaume de Dampierre, marchand drapier à Beauvais, et à Yves Dampierre, son frère, orfèvre au même lieu.
En 1609, le dénombrement de ce fief fut donné, pour une moitié, par suzanne Binet, veuve d'Yves de Dampierre, seigneur d'Heilly, comme tutrice de Claude, Pierre, Françoise, Marie, Marguerite et Suzanne de Dampierre, ses enfants, et, pour l'autre moitié, par les enfants de Guillaume de Dampierre, seigneur d'Heilly, mort le 13 août 1587, et de Collechon Mallet, sa femme, c'est-à-dire par Marie de Dampierre, femme de Jean Paumart, au nom de Jean, Pierre, Nicolas, Guillaume et Anne Paumart, ses enfants, par Pierre de Dampierre, qui fut maire de Beauvais de 1526-1528, Anne de Dampierre, femme de Mathieu Brocard ; et Agnès de Dampierre, femme de Nicolas Carcireux.
Les Dampierre vendirent ce fief, vers 1640, à Jacques du Mesnil, seigneur de Bailleul, qui en donna la moitié, en 1660, à Philippe du Mesnil, son fils aîné, et l'autre moitié à Hélène d'Hédouville, jadis femme de David du Mesnil, son second fils, et alors mariée en secondes noces à Pierre Caron.
Philippe du Mesnil céda sa part à Louis de Vendeuil, son beau-frère, en même temps que le fief de la Motelette, et ce dernier l'échangea contre une partie de la seigneurie de Cormeilles avec l'abbaye, le 21 mars 1656 (sic, mais probable erreur de frappe pour 1666).
Jean Caron, fils de Pierre et d'Hélène d'Hédouville, possédait l'autre moitié en 1680, et la laissa à Rolin-Pierre Caron, son fils, qui la céda par échange, en 1720, à Madeleine de Catheux, veuve de Charles-François du Mesnil, seigneur de Bailleul. Cette portion du fief de Heilly resta dans cette maison, et suivit le sort de la seigneurie de Bailleul.
Le fief de la Motelette, que tenait Jean d'Agombert en 1526, Arthus d'Agombert en 1540, louis d'Agombert en 1559, vint à Charles du Mesnil, seigneur de Bailleul, sur la fin du XVIe siècle, qui le donna à Jacques du Mesnil, son fils. Philippe et David du Mesnil, enfants de Jacques, le vendirent à Nicolas et Antoine Gallopin, bourgeois de Beauvais, qui le cédèrent, en 1693, à Charles-François du Mesnil, seigneur de Bailleul. Il resta depuis dans cette famille. »
Source : H.-L. Bordier, " Philippe de Rémi sire de Beaumanoir, Juriconsulte et Poëte national du Beauvaisis ". Paris : Techener, 1869 ; in note p. 20-21.
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Titre(s) et/ou Qualité(s) : Chevalier, Seigneur de Bailleul [-sur-Thérain], de Montreuil et du fief d'Heilly en partie
Note(s) : « * Déclaration de la moitié du fief de Heilly appartenant aux enfants mineurs de défunt Jacques du Mesnil, faite par leur tuteur, David du Mesnil, 17 août 1635. »
Source : Inventaire des archives anciennes du château de Chantilly. Edité en 2010, p. 787.
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Source : Chantilly : Les Archives. Le Cabinet des Titres. Paris : E. Champion, 1927, Vol. 2, p.155.
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Titre(s) et/ou Qualité(s) : Seigneur de Bailleul [-sur-Thérain] et de la Motelette (fief dudit Bailleul)
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Titre(s) et/ou Qualité(s) : Seigneur de Bailleul [sur-Thérain]
Note(s) : Armes : « d'azur, à trois cygnes d'argent, couronnés et colletés d'or posés deux et un. »
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Titre(s) et/ou Qualité(s) : Seigneur du Mesnil
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Titre(s) et/ou Qualité(s) : Seigneur de Bailleul [-sur-Thérain], du fief de la Mothe, dit auparavant de Marcastel, sis audit Bailleul
Note(s) : « Echange entre les religieux de Froidmont et Jean du Mesnil, écuyer, et Blanche de Marcastel, sa femme, seigneur de Bailleul sur Thérain, du fief de la Mothe, dit auparavant de Marcastel, sis audit Bailleul, mars 1497 Arch. de l'Oise, Invent. Froidmont, II, 535 [Du Mesnil portait : d'azur à tois cygnes d'argent couronnés et colletés d'or]. »
Source : Mémoires de la Société académique d'archéologie, sciences et arts du département de l'Oise. Beauvais, 1912, p. 39-40.
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