Sosa : 32296

Titre(s) et/ou Qualité(s) : Homme noble; Sieur de Lheinahet
Note(s) : Jehan Le Gac était juveigneur de Pierre Le Gac, son frère aîné !
Comme juveigneurs, les cadets nobles doivent autorité à leur frère aîné, de qui ils tiennent leurs bien et leurs terres (Jean Gallet, " La seigneurie bretonne 1450-1680 ". Paris : Presses de la Sorbonne, 1983, p. 241).

Ce qui suit explique notamment pourquoi certains Le Gac n'ont pas pris la qualité de noble :
« [...] le deffandeur fait premierement voir que ce Jehan le Gac, authorisé dudit Pierre le Gac, escuier, son frere aisné, fut marié à Jehane le Bridoller ; par leur contract de mariage, quy est du 7e May 1540, missire Bizien Bridoller, oncle paternel de laditte Jehane Bridoller, declare que connoissant líadvantage de sa niepce en líaliance dudit Jehan le Gac, homme noble et cogneu tel, baille, cedde et transporte aux nouvelz maries, pour eux et leurs hoirs à jamais, plusieurs herittages et droits luy apartenants, sittues en la parroisse de Plouigneau, et particulierement le lieu et despandances de Lestrenec, encorre aujourdhuy possedé par ledit Jan-Claude le Gac et ses coheritiers, et ledit Pierre le Gac, de sa part, promet bailler audit Jehan le Gac, son juveigneur, son partage, en noble comme en noble et en partable comme en partable, des successions de deffunts nobles gens Yvon le Gac, second du nom, et Anne le Jeune, leur pere et mere, et de luy en faire assiepte au dire de noble et discret missire Auffroy de Goesbriand, provost de Miraval... »
« [...] líextrait de baptesme dudit Jehan le Gac, du 3e octobre 1523, signé : V. Guernigou, recteur de Plouezoch, et ledit contract de mariage dudit jour 7e May 1540, sur parchemin escrit, signé : Le Rouge, passe, et J. Derien, passe, cy cotté... K. »
« [...] Ledit sieur de Cheffdubois articule ledit temps de 161 ans seulement de gouvernement noble par ce que ledit Jehan le Gac, quy estoit un cadet peu moyenné, síestant allié à une femme de condition commune, en consideration quíelle avoit quelque bien en la parroisse de Plouigneau, ses descendants se seroint toujours depuis mesles de commerce, sans soign de continuer de prendre, aux occasions, la qualitté díescuier, en sorte quíil síest passé bien du temps sans quíelle ait paru dans les actes quíils auroint faits, tant dans les partages faits entre eux, contracts de mariage, papiers de baptesmes, quíautres actes, mais comme la noblesse est un privilege attaché au sancq et aux personnes des decendants dudit Yvon le Gac, premier du nom, annobly en 1438, imprescriptible de sa nature, et quíil ne se peut pas perdre ny esteindre par aucun laps de temps quíil puisse estre, ny par líusage de bource commune, il suffit audit sieur le Gac, induisant, de faire voir quíil est de la famille et veritablement descendu dudit Yvon le Gac, annobly, pour conclure quíil est bien fondé à demander aujourdhuy à estre maintenu dans laditte qualitté de noble et díescuier, et pour y donc parvenir à la filiation dudit Jehan le Gac, la Chambre observera, síil luy plaist que : Du mariage desdits Jehan le Gac et Janne Bridoller issurent Rolland le Gac et Beatrice le Gac, leurs enfens, ainsy quíil se justifie par contract passé entre lesdits Rolland le Gac, Beatrice le Gac et Me Yvon Person, son fiancé, par lequel laditte Beatrice le Gac et Person auroint transporté audit Rolland le Gac la tierce partie des lieux et dependance de Lestrenec et Kervezennec, depandantes des successions desdits nobles Jehan le Gac et Janne le Bridoler, en datte du 23e Aoust 1568, signé : Y. Botglazec, cy cotté... L. Remarquable que dans cet acte, quoy que Rolland ne prenne point de qualitté à son regard, elle y est pourtant establie à líesgard de Jehan, son pere, quy y est qualiffié noble. Ledit Rolland fut marié à Catherine Nedelec et de leur mariage ils eurent pour enfens Jan le Gac, second du nom, Janne et Anne le Gac, ainsy quíil se justifie par líadveu fourny à la juridiction de líabaie de Begar par ledit Jan le Gac, faisant pour sesdittes súurs, dudit lieu de Lestrenec, en datte du 6e Novembre 1600, signé : J. le Gac, F. Nedellec et Y. Meur, cy cotté... M. Par cet adveu ledit Jan le Gac síy est seulement qualifié de la qualitté de maistre, par ce quíil estoit notaire de laditte abbaie de Begar, ce que pour justiffier : Induist ledit sieur de Cheffdubois le mandement de nottaire dudit Jan le Gac, bisayeul dudit induisant, en datte du second jour de Juin 1600, signé : Jan Fleuriot, abbé de Begar, et scellé, cy cotté... N. Ledit Jan, second du nom, fils Rolland le Gac, fut maryé à Marie le Dissetz, et de leur mariage issut autre Jan le Gac, troiziesme du nom, sieur de Lestrenec, Janne, Marie, Denise, Anne et Marguerite le Gac, ainsy quíil se justiffie par la grosse de líacte de partage fait apres le decez de laditte le Dissez, entre ledit Jan le Gac, pere, et ledit Jan le Gac, sieur de Lestrenec, et ses súurs, du bien de la communauté díicelluy Jan le Gac, pere, et laditte le Dissetz, mere, en date du 2e Novembre 1630, bien et deument controllé sur la minutte originalle dudit acte, par devant le bailliff de la juridiction royalle de Morlaix, en la presance du substitud du procureur du Roy audit lieu, sur veslin escript et bien et deument garanti, avec le proces verbal dudit collationé, en datte du 8e May 1670, aussy deument signé et garanti, cy cotté... O. Par cet adveu ledit Jan le Gac síy est seulement qualifié de la qualitté de maistre, par ce quíil estoit notaire de laditte abbaie de Begar, ce que pour justiffier : Induist ledit sieur de Cheffdubois le mandement de nottaire dudit Jan le Gac, bisayeul dudit induisant, en datte du second jour de Juin 1600, signé : Jan Fleuriot, abbé de Begar, et scellé, cy cotté... N.»
Source : Georges Le Gentil de Rosmorduc, " La noblesse de Bretagne devant la Chambre de la Réformation 1668-1671 ". 2014, t. IV, p. 142-151. (Copie ancienne. -- Bib. Nat. -- Cabinet des titres. Carrés de d'Hozier, vol. 279).
Source Internet : https://www.tudchentil.org/spip/spip.php?article608 < consulté le 11/01/2024

Le forum des généalogistes du Finistère a débattu sur « LE GAC : vraie ou fausse noblesse à Plouigneau » ! On peut notamment en retenir ce qu'on y rapporte émanant d'Arlette Jouanna :
<< Quant à l'endormissement de la noblesse, si les aînés avaient sans doute le souci des prééminences dans les églises et chapelles, plus encore d'ailleurs que dans le reste de la France, il était très courant au XVIème en Bretagne, comme le rappelle Arlette Jouanna dans son ouvrage "La France du XVIème siècle, 1483-1598" (Presses Universitaires de France, Coll. 1er cycle, pp 61-88 pour le chapitre sur la noblesse), et notamment page 65 :
" En Bretagne, la dérogeance, si longue soit-elle, ne fait pas perdre la noblesse: tant qu'elle dure, la noblesse est considérée comme dormante ou étourdie, et se réveille dès que cesse l'activité dérogeante. (...) En Bretagne, un noble qui cesse de déroger est dispensé des lettres de relief et doit simplement déclarer devant la juridiction royale la plus proche qu'il réveille sa noblesse en entend ne plus être soumis aux impôts roturiers" >>.

Dom Yves Chaussy dans son ouvrage "Lennon une paroisse bretonne" cite bon nombre de petits nobles obligés de recourir à la culture de leurs terres (ce qui n'était pas dérogeant) pour nourrir leurs enfants, généralement de petits notaires ou procureurs au siège de Châteaulin (l'office de notaire et de procureur n'étant pas dérogeant en Bretagne [ce n'était pas la seule province: appremment ça ne faisait pas non plus déroger en Limousin et en Lorraine]). Information de Vital Le Dez intervenant sur le forum.
Source Internet : https://forum.cgf.bzh/forum/phpBB3/viewtopic.php?t280 < consulté le 11/01/2024

Branche cadette dont la lignée patronymique s'est maintenue jusqu'à nos jours. A son sujet, il importe de préciser ici que le régime successoral de la noblesse accordait alors les deux tiers de la succession à l'aîné et le reste aux cadets. Ainsi, lorsqu'une farnille n'était guère aisée, la descendance pouvait très vite tomber dans la misère si des circonstances favorables et de bonnes alliances ne lui permettaient pas de se relever. Aussi, Jean Le Gac sieur de Leinhanet (d'après Rolland-Pierre) trouva judicieux d'épouser une riche paysanne, Jeanne Le Bridoller, qui lui apporta les terres de Kervezennec et de Lestrennec (en Plouigneau) où le couple s'installa. La jeune femme était la nièce de Missire Bizien Le Bridoller, prêtre. Le contrat de mariage est daté du 7 mai 1540. Jean n'avait pas 17 ans, ayant été baptisé à Plouézoc'h le 3 octobre 1523. «Jean Le Gac était peu moyenné, s'étant allié à une femme de condition commune, en considération qu'elle avait quelque bien en la paroisse de Plouigneau » déclarèrent ses descendants en 1670. Il dut mourir assez jeune (avant l'âge de 45 ans), comme en témoigne l'acte du 23 août 1568 par lequel sa fille Béatrice, épouse de Me Yves Pezron (ou Person), transporte à son frère, Rolland, la tierce partie des lieux et dépendances de Lestrennec et de Kervezennec, dépendant de la succession de leurs parents. Enfin, il est précisé ailleurs (papiers fournis en 1670) que « ses descendants se seraient toujours depuis mêlés de commerce, sans soin de continuer de prendre, aux occasions, la qualité d'écuyer, en sorte qu'il s'est passé bien du temps sans qu'elle ait paru dans les actes qu'ils auraient faits, tant dans les partages faits entre eux, papiers de baptêmes, qu'autres actes entre eux. »
Source : Jean-Miliau Garion, " Nos ancêtres du XVe siècle : Les LE GAC (de Lansalut ), de Plouézoc ". In : Le Lien du Centre Généalogique du Finistère, 2e trimestre 2002, n° 82, p. 49.
Source Internet : https://www.geneanet.org/archives/ouvrages?actionÞtail&livre_idë97769&pageQ&book_type=livre&search_type=livre&name =LE+GAC&with_variantes=1 < consulté le 12/01/2024

Sosa : 32297

 
Sosa : 129184

Titre(s) et/ou Qualité(s) : Ecuyer, seigneur de Lansalut; Archer en brigandine
Note(s) : « GAC de LANSALUT (le). Armes : d'or à un lion rampant de sable, armé et lampassé de gueules. û Devise : SEMPER FIDELIS.

La famille LE GAC DE LANSALUT appartient à la noblesse de l'ancien diocèse de Tréguier, en Bretagne.

Le vicomte de la Messelière lui a consacré une de ses Filiations bretonnes. On trouvera sur elle un gros dossier dans le Nouveau d'Hozier. On trouvera dans le même recueil et dans les Carrés d'Hozier les preuves de noblesse qu'elle fit au XVIIIème siècle pour obtenir l'admission de plusieurs de ses membres à l'École militaire ou à la maison de Saint-Cyr.

La famille le Gac figura en 1481 à une montre de la noblesse de l'évêché de Tréguier [A la montre (réunion de tous les hommes d'armes) de Tréguier de 1481, on comptabilise la présence de 20 nobles de Plouézoch dont Pierre Le Gac de Lansalut : porteur d'une brigandine, comparaît en archer]. Elle fut maintenue dans sa noblesse d'extraction, sur preuves de huit générations par arrêts de la chambre de réformation des 9 et 25 juin 1670. Elle fut encore maintenue dans sa noblesse en 1699 par jugement de l'intendant de la province.

Un tableau généalogique conservé dans les Carrés d'Hozier donne la filiation depuis Yvon le Gac, de la paroisse de Plouézoch, au diocèse de Tréguier, qui fut anobli le 12 novembre 1438 par Jean V, duc de Bretagne. Pierre le Gac, fils d'Yvon, épousa Isabelle de Corran. Sa descendance fut longtemps obscure. Il fut père d'Yvon le Gac, mentionné dans un acte de 1525, qui épousa Anne le Jeune, grand-père du noble Jean le Gac, qui épousa, le [1] 7 mai 1540, Jeanne le Bridoller, et bisaïeul de Roland le Gac qui épousa à une date inconnue Catherine Nedellec. Une note conservée dans les Carrés d'Hozier apprend que ce Roland le Gac ne figure dans aucun acte avec les qualifications de la noblesse. Son fils, maître Jean le Gac, exerça à Morlaix la profession de notaire qui n'entraînait pas dérogeance en Bretagne. Il rendit un aveu le 6 novembre 1600, épousa Marie le Dissel et en eut plusieurs enfants qui partagèrent sa succession par acte du 2 novembre 1630. » NB : erreur de quantième pour le jour du mariage de Jean Le Gac et de Jeanne Le Brildoller qui le 17 et non le 7 !
Source Internet : http://www.infobretagne.com/famille-gac.htm < consulté le 12/01/2024

Autre relation :
Source : Georges Le Gentil de Rosmorduc, " La noblesse de Bretagne devant la Chambre de la Réformation 1668-1671 ". 2014, t. IV, p. 142-151. (Copie ancienne. -- Bib. Nat. -- Cabinet des titres. Carrés de d'Hozier, vol. 279).
Source Internet : https://www.tudchentil.org/spip/spip.php?article608 < consulté le 11/01/2024

 
Sosa : 64592

Titre(s) et/ou Qualité(s) : Ecuyer

 
Sosa : 64593

Note(s) : Nom francisé en Le Jeune...
Anne le Jaouanc
Source : Le Gac - Réformation de la noblesse - Induction (1670). In : Georges Le Gentil de Rosmorduc, " La noblesse de Bretagne devant la Chambre de la Réformation 1668-1671 ", t. IV, p. 142-151.
Source Internet : www.tudchentil.org/spip.php?article608 < consulté le 20/01/2024
Anne Le Yaouanc
Source : AD 22, 75J16 / Le Gac - Réformation de la noblesse (1670).
Source Internet : www.tudchentil.org/spip.php?article1101 < consulté le 20/01/2024

 
Sosa : 1033472

Titre(s) et/ou Qualité(s) : Inspecteur des montres de L'Evêché de Nantes
Note(s) : « Henri Le Gac étoit , en 1475 , Inspecteur des montres de l'Evêché de Nantes ; charge toujours remplie par la Noblesse qualifiée , comme il paroît par les noms de ceux qui l'exerçoient en même tems , que ledit Henri Le Gac. »
Source : François Alexandre Aubert de La Chesnaye-Desbois, " Dictionnaire de la noblesse ". Paris : Antoine Boudet, M. DCC. LXXIV. (1774), t. VII, p. 2.

 
Sosa : 1033473

 
Sosa : 2066944

Titre(s) et/ou Qualité(s) : Ecuyer

 
Sosa : 2066945

 
Sosa : 4133888

Titre(s) et/ou Qualité(s) : Ecuyer

 
Sosa : 4133889

 
Sosa : 8267776

Titre(s) et/ou Qualité(s) : Chevalier

 
Sosa : 8267777

 
Sosa : 516736

Titre(s) et/ou Qualité(s) : Sieur du Plessis Gentilhomme
Note(s) : « Guillaume Le Gac , Sieur de Plessix , est cité au nombre des Gentilshommes qui défendirent la ville de Dinan pour la Duchesse Anne en 1488 , & qui en signèrent la capitulation , "&c. Voyez D. Lobineau , & d'Argentré aux mots Le Gac. »
Source : François Alexandre Aubert de La Chesnaye-Desbois, " Dictionnaire de la noblesse ". Paris : Antoine Boudet, M. DCC. LXXIV. (1774), t. VII, p. 2.

 
Sosa : 516737

Créé par Gedail V2.11 le 25/1/2024