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Titre(s) et/ou Qualité(s) : homme de fief, échevin de la prévôté des Quesnes à Marcq-en-Baroeul; Bourgeois de Lille
Note(s) : Source : ADN, 14 H 42 p. VI v° [cf. François Louagie http://www.lewage.be/d0028/g0000139.html#I308]
Occurrences : « 1396 Mahieu Li Wauges, M. Louwage, M. le Wage, Marcq-en-Baroeul. Lit. F. DEBRABANDERE, Nogmaals Lo(u)ag(i)e. Of Wago versus Le Wa(i)ge. Vlamse Stam 1992, 511-514).
Source : Documentatie - Nederlandse Familienamenbank - KNAW http://www.meertens.knaw.nl/nfb/detail_naam.php?gba_naam=&nfd_naam=Louwagie&info=documentatie&operator=eq&taal= >, 05/05/2015
« Mahieu le Waghe », homme de fief, échevin de la prévôté des Quennes à Marcq-en-Baroeul.
Source : Germain Demay, " Inventaire des sceaux de la Flandre ». Paris : Impr. nationale, 1873, t. II, p. 373 in Tableau systématique : sceau 3151, année 1399.
NB : Li / le « Wages / Waghes » et li / le « Waige / Waiges » se révèlent avoir été des graphies médiévales relativement constantes pour chacun des membres de cette famille depuis Disdant, comme il appert par divers documents d'archives : cartulaires des abbayes de Marquette et de Flines, de l'église collégiale de Saint-Pierre de Lille, premier registre aux Bourgeois de Lille, Comptes de la ville de Lille. [Commentaire de Roger Descamps, Webmaster/]
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Titre(s) et/ou Qualité(s) : Echevin et homme de fief de la seigneurie des Quesnes; Bourgeois forain de Lille en 1350
Note(s) : Occurrences Nom : Le Waige (Registre aux bourgeois de Lille)
Occurrences Prénom : Pierechon, Pierars et Pierart, Pieron, Pierre
Pierchon Le Wage habitait à Marke / Marque > Marcq-en-Baroeul...
Source : AD 59, 31 H 206 - Abbaye de Flines - fol. 1 recto - Terriers de 1346-1349 - Baroeul (enquête qui eut lieu le 30/11/1344) //
Cest les terres de Baruel viers Lille Premiers
(Cité après Jehans Li Wages)
Pierars li Wages pour II bonniers XI c . et les II pars dun cent
de terre seans environ baruel en pluisieurs pieches
Item .. li dis pierars .. pour XVIII c . de terre qui furent
les fortines .. seans sierant le tiere qui fut Jaquemon le faivier
Pieronne femme pierart le Wage .. pour XXI c . de tiere qui fu
gosson bruiane .. gisans viers le cauchie
[Reproduction du document in Castelo-Lillois n° 35 - Janvier 2018, p. 5]
D'après Régis Nolf, " Marcq en Baroeul & Wasquehal Seigneurie du Baroeul ", Castelo-Lillois n° 35 - Janvier 2018, p. 4 : « Les pages de la seigneurie du Baroeul furent rédigées à la « pasque lan 1347 (01/04/1347 » suite à l'enquête qui avait eu lieu à la Saint André 1344 (30/11/1344). On peut considérer que les propriétaires sont ceux au 30/11/1344 », etc.
Bourgeois forain de Lille à Marke / Marque > Marcq-en-Baroeul. A savoir que la distinction n'est pas faite entre les bourgeois intranes et forains de Lille dans les Registres, mais qu'elle coule de source. On le trouve inscrit dans le premier Registre aux [nouveaux] bourgeois de Lille, pour l'année 1350, fol. 79 : « Pieres li Waiges filz Jehan (paye) 60 s(ous) », et mentionné dans les Comptabilités lilloise (AM, Série CC), fol. 13, en octobre 1351 : « Pieron le Waige fil Jehan » (sic).
Source : « Martine Aubry, " 4000 bourgeois de Lille au XIVe siècle : le premier registre aux bourgeois (1291-1355) '. Edition et commentaires. Villeneuve-d'Ascq : IRHIS (« Histoire et littérature de l'Europe du Nord-Ouest », no 21), 1999, p. 27-30.
Source Internet : http://hleno.revues.org/445 >, 10/05/2015 [Liste O-P - No 3093 à 3570 du Registre aux Bourgeois ; cf. No 3525]
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Note(s) : Source : ADN, 14 H 42 fo 6 v°
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Titre(s) et/ou Qualité(s) : Echevin de Baroeul; Bourgeois forain de Lille
Profession(s) : Laboureur
Note(s) : Occurrence : Li Waghes, Le Waige (1er Registre aux bourgeois de Lille)
Jehan Li Wages était laboureur à Marcq-en Baroeul.
Source 1 : AD 59, 15 T 40 & 18 F 40 (cf. François Louagie http://www.lewage.be/d0028/g0000139.html#I308).
Source 2 : AD 59, 14 H 41 fos 9 v°, 18 v°, 19 v°, 27 v° (cf. François Louagie http://www.lewage.be/d0028/g0000139.html#I308)
Autres relations.
Source : AD 59, 31 H 206 - Abbaye de Flines - fol. 1 recto - Terriers de 1346-1349 - Baroeul (enquête qui eut lieu le 30/11/1344) //
Cest les terres de Baruel viers Lille Premiers
(Cité en second)
Jehans li Wages pour . IIII c . de terre qui furent les fortines.
[Reproduction du document in Castelo-Lillois n° 35 - Janvier 2018, p. 5]
D'après Régis Nolf, " Marcq en Baroeul & Wasquehal Seigneurie du Baroeul ", Castelo-Lillois n° 35 - Janvier 2018, p. 4 : « Les pages de la seigneurie du Baroeul furent rédigées à la « pasque lan 1347 (01/04/1347 » suite à l'enquête qui avait eu lieu à la Saint André 1344 (30/11/1344). On peut considérer que les propriétaires sont ceux au 30/11/1344 et que les échevins cités au folio 6v sont ceux à la date du 01/04/1347. »
Jehan Li Wages (alias De Wage) est cité parmi les échevins de Baroeul à la date du premier avril 1347
Source : AD 59, 31 H 206 - Abbaye de Flines - fol. 6 verso - Terriers de 1346-1349 - Baroeul. //
Et se on estoit en deffaute des rentes dessus dictes payer es jours des paiemens medame li abbesse de Felines les puet constraindre par se justiche et si a II s. de lois et en est li eglise en saisine et est passet par jugement des eskievins de Baruel chi apries nommes a savoir est Jehan de Laubiel Jehan de Wage Jehan de le Montaigne Jehan de Fierlin Jehan Bruniel Mikiel Coppin et Amand Le Franchomme present le bailliu de Baruel Jehan Kaignart et fu fait environ le paske lan XLVII [1347] et fu pour Jehan Buire et furent fait chist raport dessusdit et raportet des hiretiers et si sont li non des tresfonssiers et par laccort doudit bailliu et des eskievins dessusdis environ le saint Andriu lan mil CCC et XLIIII [1344].
NB : à noter des différences entre la trancription de Régis Nolf, in Castelo-Lilois n° 35 - Janvier 2018, p. 9 et celle de E. Hautcoeur (Abbé), " Cartulaire de l'abbaye de Flines ". Lille : L. Quarré, 1873, t. I, p. 31 n. 1 cont. p. 32.
Bourgeois forain de Lille à Marke / Marque > Marcq-en-Baroeul. A savoir que la distinction n'est pas faite entre les bourgeois intranes et forains de Lille dans les Registres, mais qu'elle coule de source. On le trouve inscrit dans le premier Registre [aux nouveaux] bourgeois de Lille, pour l'année 1342, fol. 51 v° : « Jeh[ans] li Waghes (paye) 60 s(ous) », et mentionné dans les Comptabilités lilloise (AM, Série CC), fol. 8 v°, en septembre 1343 : « Jehan le Waige ».
Source : « Martine Aubry, " 4000 bourgeois de Lille au XIVe siècle : le premier registre aux bourgeois (1291-1355) '. Edition et commentaires. Villeneuve-d'Ascq : IRHIS (« Histoire et littérature de l'Europe du Nord-Ouest », no 21), 1999, p. 27-30.
Source Internet : http://hleno.revues.org/450 >, 10/05/2015 [Liste J - No 1805 à 2297 du Registre aux Bourgeois ; cf. No 2288]
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Note(s) : Sourcees : ADN, 14H41 fo 20 v° & 14H42 fo 5 v°
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Titre(s) et/ou Qualité(s) : Echevin du Baroeul
Profession(s) : Laboureur
Note(s) : Sourcees : 15 T 40 & 18 F 40 (cf. François Louagie http://www.lewage.be/d0028/g0000139.html#I308).
Occurrences Prénom :
Matheus (forme latine de Mathieu, in Cartulaire de l'église collégiale de Saint-Pierre de Lille ; publié par E. Hautcoeur. Lille : L. Quarré, 1894, t. II, p. 592)
Mahiu, variante de Mahieu, en vieux français du Moyen-Age (Cartulaire de l'abbaye de Marquette ; cf. publication par M. Vanhaeck, t. I et II en 1 Vol., Lille, 1938 > Société d'études de la province de Cambrai, 46, 1937 ; 47, 1938).
« Matheus Li Wages » est mentionné tel que dans un acte en latin (Cartulaire de l'église collégiale de Saint-Pierre de Lille ; voir in Notice biographique de Béatrix de La Bassée, sa femme)
NB : Force sera de constater que son patronyme « Li Wages » n'a pas été latinisé comme c'est pourtant le cas pour celui de sa femme « Béatrix de La Bassée », latinisé en « Beatrix Basseya ».
Le surnom « Wagues » a désigné un vérificateur de mesures, comme Gaugiers (cf. Marie-Thérèse Morlet, " Etude d'Anthroponymie picarde ". Amiens : Musée de Picardie, 1967, p. 176), ou bien il s'agit d'un nom germanique, « Wago » selon Maurits Gysseling, linguiste belge spécialisé en onomastique et paléographie.
En ce sens, on trouve : « WAGHELIN (Stas) 272. Diminutif du nom germanique Wago ; cf. Wagues. », et « WAGES (Adans) 1157. Voir Wagues » (cf. Mémoires de la Commission royale de toponymie et de dialectologie, Section Wallonne. 1970, p. 280).
Cependant, force est de constater que déjà, dans deux actes en latin [ pour le 1er, voir in Notice biographique de Disdant Li Wage(s) ], l'anthroponyme « Li Wages » n'est pas latinisé, et aussi qu'il appert davantage que « Wago » soit plus souvent mentionné comme prénom dans les actes en bas-latin, avec ses déclinaisons « Wagone, Wagonis ». Ce qui plombe un hypothétique « NN. Wago », mais laisse une possibilité de découvrir un « Wagonis Li Wages », à traduire par « Wago Li Wages » ; « Wago » prénom que d'aucuns ont francisé « Wagon ».
Dans les Mémoires de la commission royale (supra), est écrit pour « Wago » se référer (cf.) à « Wagues », ce qui mène à un dénommé « Wagues du Wés » (p. 129), « Wagues des Wés » (p. 132). Cependant, traduire « Wago » par « Wagues / Wages » c'est manifestement une erreur !
La preuve en est que dans la langue tudesque (faisant référence au Haut Moyen-Age germanique), « Wago » se traduit en latin par « abyssus » (= abîme), « Wag » par « lacus » (= lac), alors que « Waage / Wage » en allemand signifie « balance » (cf. Charles de Brosses, " Traité de la formation méchanique des langues et des principes physiques de l'étymologie ". Paris : Terrelonge, An IX (1801), t. II, p. 327), corroborant le fait que « Wagues / Wages » a désigné un vérificateur de mesures, ce d'après Marie-Thérèse Morlet (cf. supra).
Fruit de l'évidence du raisonnement, latiniser « Li Wages » en « Wago » aurait fait perdre le sens du nom, et en pareil cas on gardait le nom ordinaire. (précisions apportées par Roger Descamps, Webmaster)
Autre passage relatif à la fondation d'une chapellenie (même ouvrage réédité).
« 2. Obituaire, 140, 226. -- En 1308, Mathieu Li Wages, bourgeois de Lille, et Béatrix de la Bassée, sa femme, soeur d'Adam, fondèrent une chapellenie, et la dotèrent, partie de leurs propres biens, partie de ceux qu'avait délaissés le chanoine défubt. Cartulaire, p. 501, 505, 588, 592-594 ; et Documents, p. 285, n. XXXIX. »
Source : E. Hautcoeur, " Histoire de l'église collégiale et du chapitre Saint-Pierre de Lille ". Lille : L. Quarré, 1897, t. II, p. 67.
NB : Erreur grossière de traduction de l'acte de fondation en latin, faite par l'auteur. En effet, est écrit dans cet acte (Voir in Notice biographique de Béatrix De La Bassée, sa femme) : « Matheus, dictus Li Wages, opidanus ville Insulensis... », ce qui se traduit par : « Mahieu Li Wages habitant la ville de Lille ». Habitant, pas bourgeois ! La preuve en est qu'il ne figure pas dans le premier registre aux bourgeois de Lille...
Le Baroeul était un ancien territoire englobant Marcq-en-Baroeul, Mons-en-Baroeul et une partie de l'actuelle Villeneuve-d'Ascq.
La forêt du Baroeul était, au Moyen Âge une vaste forêt qui s'étendait entre Lille, Croix et Annapes. Importante réserve de chasse et de bois, elle appartint à la seigneurie du Breucq vers la fin du XIe siècle. Elle était probablement une des reliques de la forêt préhistorique et de la forêt charbonnière. Elle semble avoir précocement totalement disparue (dès le XIIIe siècle). Son emplacement correspondrait aujourd'hui au territoire des communes de : Marcq-en-Baroeul, Mons-en-Baroeul et Villeneuve-d'Ascq.
Le quartier de Villeneuve-d'Ascq appelé « le Sart » rappelle le travail des défricheurs qui agrandirent la clairière au XIIe siècle, dans la forêt du Baroeul.
Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Baroeul
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Note(s) : Source : ADN, 15 T 34 (cf. François Louagie http://www.lewage.be/d0028/g0000139.html#I308).
Autre relation attestant qu'elle est nommée Béatrix de La Bassée (lat., Beatrix de Basseya) ; cf. infra in fine), parce que comme son frère Adam, elle est originaire de La Bassée.
<< Au XIIe et et XIIIe siècles, la seigneurie de Pérenchies appartenait à une famille de ce nom dont on trouve des représentants en la personne de Siger de Pérenchies, en 1182 (1), et de dame Marguerite de Pérenchies, en 1295. Mais avant cette dernière époque le fief était la propriété d'Adam de La Bassée, chanoine de la collégiale de Lille, mort le 25 février 1286, et « connu dans la république des lettres » par quelques ouvrages qu'il a laissés. Il passa à sa soeur Béatrix de La Bassée, épouse de Mathieu Le Wage ; ceux-ci fondèrent une chapellenie dans l'église de la collégiale, assignant au titulaire une rente de 20 livres sur le fief de Pérenchies « provenant d'Adam de La Bassée. » (2) >>
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(1) Archives de l'abbaye de Loos.
(2) Chants liturgiques d'Adam de La Bassée, par M. l'abbé D. Carnel, dans le Messager des sciences hist. de Belgique, année 1858.
Sourcee 1 : Théodore Leuridan, " Les chatelains de Lille ". Extrait des mémoires de la Société des Sciences de l'Agriculture et des Arts de Lille. Lille : Impr. Danel, 1873, p. 90.
Sourcee 2 : Mémoires de la Société des Sciences de l'Agriculture et des Arts de Lille. Lille : L. Quarré, 1873, IIIe série, Vol. 10, p. 570.
Mais par ailleurs son nom est mentionné être « Lobbegeois » et non « de La Bassée ». [coquille d'imprimerie pour l'année qui est 1308 et non 1306]
« XXXIX. -- Chapelle de Notre-Dame, dite de Pérenchies. Fondée en 1306 par Mathieu Le Wage et Béatrice Lobbegeois, sa femme, soeur d'Adam de la Bassée, chanoine, à l'autel de la Vierge en sa chapelle près le palais du prince, modo Saint Michel lez le cimetière. », etc.
Source : Mémoires de la Société d'études de la province de Cambrai. 1895, t. III, p. 285.
Autre relation.
« Le vieux sanctuaire pès la Salle n'est point oublié. Un bourgeois de Lille, Mathieu Le Wage, et sa femme Beatrix Lobbegeois y créent un bénéfice en 1308 ; la sucession d'Adam de la Bassée, frère de Béatrix, entre dans cette fondation, préparée déjà pendant la vie du chanoine. »
Source : Mémoires de la Société d'études de la province de Cambrai. 1895, t. V, p. 31-32.
Au temps où le plagiat n'existait pas ! Bis reptita avec précision : le vieux sanctuaire Notre-Dame.
« Le vieux sanctuaire de Notre-Dame près la Salle n'est point oublié. Un bourgeois de Lille, Mathieu Le Wage, et sa femme Beatrix Lobbegeois y créent un bénéfice en 1308 ; la sucession d'Adam de la Bassée (2), frère de Béatrix, entre dans cette fondation, préparée déjà pendant la vie du chanoine. »
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(2) Cartulaire, p. 592-594. Une rente sur le fief de Pérenchies, achetée en 1284 et amortie en 1305, constitua la dotation. {Ibid., p. 504, 588; Documents, p. 285, n. XXXIX. Sur Adam de la Bassée, v. t. I, p. 66, 67.)
Source : E. Hautcoeur, " Histoire de l'église collégiale et du chapitre Saint-Pierre de Lille ". Lille : L. Quarré, 1897, t. II, p. 29.
« 2. Obituaire, 140, 226. -- En 1308, Mathieu Li Wages, bourgeois de Lille, et Béatrix de la Bassée, sa femme, soeur d'Adam, fondèrent une chapellenie, et la dotèrent, partie de leurs propres biens, partie de ceux qu'avait délaissés le chanoine défubt. Cartulaire, p. 501, 505, 588, 592-594 ; et Documents, p. 285, n. XXXIX. »
Source : E. Hautcoeur, op. cit. supra, t. II, p. 67
NB : Edouard Hautcoeur passe sans prévenir d'une graphie ancienne « Mathieu Li Wages » à une forme plus moderne « Mathieu Le Wage », mais surtout il nomme sa femme tantôt Béatrix Lobbegeois, tantôt Béatrix de la Bassée, sans aucune explication, et ce pour le même sujet traité : la fondation d'une chapellenie en 1308. Le mixage qu'il s'autorise à faire est des plus troublant.
« Lobbegeois » apparaît être une erreur grossière faite par l'imprimeur en lieu et place de « de La Bassée », car voici ce qui est exactement écrit dans le Cartulaire :
DCCCXXX. 26 novembre 1308. -- Lettre de fondation d'une chapellenie à Notre-Dame près la Salle.
Universis presentes litteras inspecturis, capitulum ecclesie
sancti Petri Insulensis, Tornacensis dyocesis, salutem in Domino
sempiternam. Noverit universitas vestra quod cum olim dilecti
nostri Matheus, dictus Li Wages, opidanus ville Insulensis, et
Beatrix de Basseya, sua conjunx, suarum, et quondam venerabilis
viri domini Ade de Basseya, dilecti concanonici nostri, fratris
predicte Beatrix, animarum cupientes saluti, (etc.)
NB : Pas de Beatrix Lobbegeois dans cet acte en latin, mais bien Beatrix de Basseya (de La Bassée) ! Outre cela, la traduction de « opidanus » par bourgeois, est erronée ; il faut traduire par « habitant ». La preuve en est que Mathieu Li Wages n'apparaît pas comme bourgeois de Lille dans le premier registre (cf. Martine Aubry, " 4000 bourgeois de Lille au XIVe siècle ; le premier registre aux bourgeois de Lille, 1291-1355).
Source : E. Hautcoeur, op. cit. supra, p. 592.
Sourcee Internet : https://archive.org/stream/cartulairedelgl00churgoog#page/n24/mode/2up >, 05/05/2015
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Profession(s) : Laboureur
Note(s) : Sourcees : ADN, 33 H 17 pièce 236 fo 7 v° ; 33 H 100 fo 30 r° ; 18 F 40, 54 T 29 & 61 T 14 (cf. François Louagie http://www.lewage.be/d0028/g0000139.html#I308).
A noter que la cote 33 H est celle du « Fonds de l'abbaye d Marquette ».
Li Wage(s), anthroponyme picard du Moyen-Age. Etymologie : voir « waiges » in Notice biographiphe de Mathieu Li Wages, son fils..
Disdant Li Wage demeurait à Marckete [auj., Marquette-lez-Lille].
Le nom de Marckete apparaît pour la première fois en 1143 dans une bulle du pape Célestin II qui attribue les revenus de l'autel à l'abbatiale Saint-Pierre de Lille.
Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Marquette-lez-Lille
Le prénom Disdant n'est pas connu... à moins qu'il ne s'agisse d'une forme altérée de Tristan, dont l'étymologie pourrait être *drust en gaélique, pouvant signifier tonnerre, applaudissements, bruit, vacarme. Une variante plus archaïque de Tristan est *drustan, qui signifie druide en picte. Tristan, anciennement écrit Tristant (cf. Ly mireur des histors, chronique de Jean des Preis dit d'Outremeuse, t. II, p. 241) devient Disdant après syncope de la consonne " r ", et la subtitution du son " t " au son " d " par assimilation (hypothèse émise par Roger Descamps, http://dardelide.fre.fr/)
Ses descendants : en 1990 on comptait déjà 2366 "Loage", tous descendants directs de ce seul Disdant Le Wages, et ceci avec une certitude de 100 %.
" Loage " est le nom collectif employé par les chercheurs de la famille pour indiquer les porteurs des noms actuels : Lauage, Lauwagie, Lawaese, Lawaisse, Louage, Louagé, Louagie, Louwaege, Louwage, Louwagie, Lowagie, ainsi que ceux de leurs ancêtres.
Les premiers descendants de Disdant sont restés fixés au sud de la Lys jusqu'à la fin du 16e siècle, dans la Flandre gallicante, à Marcq-en-Baroeul, puis à Linselles. De là, les "Loage" se sont répandus, toujours au sud de la Lys.
A la fin du 16e siècle quelques familles ont traversé la Lys, à Comines principalement pour remplacer en cette Flandre flamande vidée par la répression anti-calviniste et la peste, les fermiers disparus. Ils y ont fait souche à tel point que la Flandre occidentale belge connaît actuellement le plus grand nombre de "Loage". Des centaines de " Loage ", dont les ancêtres n'ont pas suivi les colonisateurs, sont restés purement français. A part la variante "Lauage" très localisée, ils écrivent leur nom : Louage.
Source : Stefaan Louagie et Gérard Louwagie (extrait du périodique " Loage " de mai 1991)
Non rattaché, mais cependant intéressant : « 1227 Henricus li Wages, Neufchâtel-sur-Aisne. Lit. F. DEBRABANDERE, Nogmaals Lo(u)ag(i)e. Of Wago versus Le Wa(i)ge. Vlamse Stam 1992, 511-514).
Source : Documentatie - Nederlandse Familienamenbank - KNAW http://www.meertens.knaw.nl/nfb/detail_naam.php?gba_naam=&nfd_naam=Louwagie&info=documentatie&operator=eq&taal= >, 05/05/2015
Il appert dans un acte en latin, daté de février 1236, que ce Henricus li Wages et Robertus li Wages, son frère, étaient fils de Balduinus le Wage (sic ), chevalier (lat., miles > militis), seigneur (lat., dominus > domino) de Neufchâtel (lat., Novo Castro).
« 75. 1236, FÉVRIER -- Orig. scellé de cire verte sur lacs de soie verte et rouge,
l. 203, n° 1. -- Symon Peslupi et magister Johannes de Blesis,
canonici et officiales Remenses, omnibus presentes litterus
visuris salutem in Domino. Noverint universi quod Walterus
dictus Strabo, Robertus et Henricus li Wages frates quo-
dam filii domini Balduini le Wage de Novo Castro militis,
coram nobis recognoverunt se vendidisse ecclesie Sancti
Remensis totum annum... », etc.
Source : Gaston Paulin Robert, " Les Fiefs de Saint-Rémi de Reims aux XIII et XIVe siècles ". Reims : L. Michaud, 1913, p. 45.
Acte en relation avec ce que signale (supra) F. Debrabandere.
« 196. -- 1er mars 1227 (n. st.). 1228. -- Jean de Busency, official de Laon, atteste que Henri li Wages de Neufchâtel a donné au prieuré d'Evergnicourt la dîme qu'il possédait dans ce lieu...
Source : Académie des sciences, des lettres et des beaux-arts de Belgique. Commission royale d'histoire, " Chartes de l'abbaye de Saint-Hubert en Ardenne ". Bruxelles : Kiessling et cie, P. Imbreghts, successeur, 1903, p. 654 (+ acte en latin, p. 249-250).
A la page 250 on trouve encore écrit en latin : « Noverit universitus vestra quod Henricus li wages de Novo Castro... »
NB : L'anthroponyme « li Wages » n'est pas latinisé dans ces deux actes, ce qui sera aussi le cas pour le fils de Disdant dans un acte de fondation de chapellenie aussi écrit en latin, en 1308 (voir in Notice biographique de Matheus Li Wages).
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Titre(s) et/ou Qualité(s) : Bourgeois de Lille
Profession(s) : Prêtre et chanoine de la collégiale de Saint-Pierre de Lille
Note(s) : Originaire de La Bassée.
Le décès d'Adam de La Bassée, chanoine de la collégiale de Saint-Pierre de Lille, est survenu le 25 février 1286.
<< Au XIIe et et XIIIe siècles, la seigneurie de Pérenchies appartenait à une famille de ce nom dont on trouve des représentants en la personne de Siger de Pérenchies, en 1182 (1), et de dame Marguerite de Pérenchies, en 1295. Mais avant cette dernière époque le fief était la propriété d'Adam de La Bassée, chanoine de la collégiale de Lille, mort le 25 février 1286, et « connu dans la république des lettres » par quelques ouvrages qu'il a laissés. Il passa à sa soeur Béatrix de La Bassée, épouse de Mathieu Le Wage ; ceux-ci fondèrent une chapellenie dans l'église de la collégiale, assignant au titulaire une rente de 20 livres sur le fief de Pérenchies « provenant d'Adam de La Bassée. » (2) >>
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(1) Archives de l'abbaye de Loos.
(2) Chants liturgiques d'Adam de La Bassée, par M. l'abbé D. Carnel, dans le Messager des sciences hist. de Belgique, année 1858.
Source 1 : Théodore Leuridan, " Les chatelains de Lille ". Extrait des mémoires de la Société des Sciences de l'Agriculture et des Arts de Lille. Lille : Impr. Danel, 1873, p. 90.
Source 2 : Mémoires de la Société des Sciences de l'Agriculture et des Arts de Lille. Lille : L. Quarré, 1873, IIIe série, Vol. 10, p. 570.
La date de son décès est fournie par la pièce suivante :
« 1306. -- Mathieu Le Wage et Béatrix de La Bassée, sa femme, fondèrent, en 1306, une autre chapelle au grand autel de la chapelle, juxtà aulam. L'on régla néanmoins que le titulaire sera du choeur et de la juridiction de Saint-Pierre ; que, par quelque autorité il en soit pourvu, il sera tenu d'assister aux offices de nuit et de jour. On lui assigna une rente de ving livres sur le fief de Pérenchies, provenant d'Adam de La Bassée, chanoine de cette église, frère de la fondatrice. Ce chanoine, décédé le 25 février 1286, était connu dans la république des lettres par quelques ouvrages qu'il a laissés. (Extrait d'un volume MSS intitulé : Annales de la collégiale de Saint-Pierre de Lille, depuis sa fondation jusqu'à 1777. L'auteur dit avoir rédigé ces annales sur des pièces justificatives ; il était lui-même chanoine de Saint-Pierre. -- Ce volume existe à la bibliothèque de Lille, mais il a été acquis après la publication du catalogue. »
Source : Désiré Carnel (Abbé), " Chants liturgiques d'Adam de La Bassée, chanoine de la collégiale de Saint-Pierre, à Lille, au XIIe siècle ". Gand : Impr. L. Hebbelynck, 1858, p. 9 + n. 1.
NB : Il y a une coquille d'imprimerie ou un erreur quant à l'année de la fondation de la chapellenie, qui est 1308 et non 1306 !
Adam de La bassée, chanoine de Lille, s'est exercé, vers la fin du XIIIe siècle, sur un poème d'Alain de Lille, qu'il a abrégé et enrichi de digressions morales sous le titre : Ludus Adae de Basseyâ in Anti-claudianum magistri Alani de Insulâ.
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